Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

mercredi 6 juin 2007

Deux millions

Lorsque j'ai réécrit Au fil de mes lectures en mode PHP/MySql, j'en avais profité pour ajouter un petit compteur Sitemeter. C'était en février 2001. Jusque-là, c'est-à-dire depuis 1995, je rédigeais tout en HTML.

Le compteur vient juste de franchir la barre des deux millions de visiteurs. N'ayant pas de point de comparaison, je me dis que cela doit sans doute être dans la moyenne correcte pour un site personnel.

Dans mon milieu de travail, peu de gens sont au courant que je mène depuis des années cette activité. Pour eux, je suis celui qui se bat pour l'intégration des TIC, celui qui chiale à propos de la lenteur du système d'éducation.

Mais ce que je considère comme mon oeuvre personnelle, c'est bien mon site Au fil de mes lectures. Je sais bien que toute collection a un côté quétaine, mais il demeure que j'aime profondément mon site. J'aime y naviguer. J'aime y retrouver les phrases qui m'ont fait vibrer. J'aime sa réactivité. J'aime aussi ses absences : absence de pub, absence de cadres, absence de clics interminables pour atteindre ce que l'on cherche.

Au fil de mes lectures, c'est ma mémoire de lecture, car, voyez-vous, je suis plutôt moche côté souvenance. Je ne retiens rien, exactement comme un personnage d'une nouvelle de Suskind - tiens, j'ai oublié son titre.

La beauté du web, c'est ce partage possible entre les humains. Bien sûr, le livre a aussi cette faculté mais je doute qu'un éditeur veuille bien publier ma collection. Heureusement qu'une des forces du web est de permettre l'auto-édition.

Force, mais sa faiblesse aussi. Car sans doute devrai-je penser, dans un futur assez rapproché, à la survie du site après ma mort. Un livre, une revue, ça se déposent dans une bibliothèque nationale. Mais un site web ? Si vous avez une info à ce propos, je suis preneur.

dimanche 3 juin 2007

La nouvelle ignorance



C'est un peu par hasard (en tombant sur une jolie phrase pendant que je le feuilletais) que j'ai achété ce bouquin du philosophe Thomas De Koninck, professeur à l'Université Laval. Lecture lente, j'ai pu recueillir une quarantaine de citations/extraits que j'ai bien évidemment déposés sur Au fil de mes lectures. L'incipit du livre indique bien de quoi il s'agit :
Il existe en réalité deux formes d'ignorance qu'on pourrait qualifier de « nouvelles », mais qui sont diamétralement opposées. La première ouvre et libère, la seconde emprisonne et tue. La première, qu'il faut célébrer, se traduit par de nouvelles interrogations suscitées par de nouvelles découvertes. Elle est le moteur de toutes les avancées du savoir. La seconde fait au contraire vivre dans l'illusion qu'on sait alors qu'on ne sait pas et s'apparente à ce que Platon appelait « la double ignorance ».
Et cet autre extrait, trouvé en page 57, que j'aime bien :
Les langues de bois (ou de coton, ou de circuit imprimé) de nos bureaucraties et d'un certain monde des affaires - on ne dit pas « mettre à pied », on dit « rationaliser », « consolider », « restructurer » - font chorus. Václav Havel a dénoncé avec justesse dans ces langues et dans ces autres formes de pouvoir anonyme, impersonnel, le même automatisme irrationnel et la même humanité que dans les systèmes totalitaires contemporains. La haine viscérale du langage et de la culture qui les marque tout autant ne permet d'ailleurs pas d'en douter.
On y trouve plusieurs bons mots sur l'éducation. Par exemple :
Ce qu'il s'agit de former avant tout [...] c'est le jugement critique ; lui seul rend autonome, lui seul rend libre. Ainsi le défi principal de l'enseignant est-il de susciter une autonomie culturelle suffisante chez l'étudiant pour qu'il puisse exceller en ce qu'il fera et surtout puisse vivre dans la richesse du concret - du latin concrescere, « croître avec », on ne le redira jamais assez : l'arbre concret, c'est l'arbre individuel en toutes ses composantes et ses conditions, en sa vie même - par opposition aux nuages de l'abstraction et des réductionnismes. (p. 88)
Et en pages 96 et 97, on trouve :
Paul Valéry notait : « Pour apprendre quelque chose à quelqu'un, il faut avant tout provoquer en lui le besoin de cette connaissance. Cela suffit. Le reste n'est rien. » Il ajoutait : « Le moyen capital d'un enseignement "secondaire" est : l'éveil de l'intérêt pour les choses qui demandent effort. Créer le désir - obtenir l'effort - et toujours faire sentir sa récompense. Jamais effort sans but net et désirable. » Et encore : «Tout enseignement est vicieux qui ne commence pas par exciter le besoin auquel il est destiné à répondre. » Le défaut de « l'usage obligatoire des examens » est qu'il « produit une habitude du nécessaire et suffisant - qui est contraire à la valeur ». Simone Weil exprime clairement ce principe :« L'intelligence ne peut être menée que par le désir. Pour qu'il y ait désir, il faut qu'il y ait plaisir et joie. L'intelligence ne grandit et ne porte de fruits que dans la joie. La joie d'apprendre est aussi indispensable aux études qu ela respiration aux coureurs. Là où elle est absente, il n'y a pas d'étudiants, mais de pauvres caricatures d'apprentis qui au bout de leur apprentissage n'auront même pas de métier. » Si l'on en croit Lewis Thomas, « la pire chose qui soit arrivée à l'enseignement de la science, c'est que tout le plaisir [the great fun] en est parti [...]. Ils deviennent tôt déroutés, et on les trompe en leur faisant croire que la déroute est simplement le résultat de ne pas avoir appris tous les faits ». On leur fait accroire que les vrais chercheurs de pointe ne sont pas tout aussi déroutés qu'eux. « Une bonne moitié de nos connaissances actuelles sera sans doute fausse dans deux ou trois ans. L'ennui est qu'on ne sait pas de quelle moitié il s'agit. » (Michel Jouvet).
Le livre de 180 pages (et 35$) est publié chez PUF.

vendredi 1 juin 2007

Lettre à mon petit-fils

Estéban, hier fut un jour bien triste pour le monde de l'éducation de la province. Car hier, on apprenait que lorsque tu entreras à l'école, tes performances seront chiffrées et tu seras comparé à tous les autres copains de ta classe. On te dira si tu es meilleur ou pire qu'eux.

Sache, Estéban, que J'avais espéré bien autre chose pour toi. Je voulais que ton séjour à l'école en soit un joyeux et lumineux. Un séjour pendant lequel tu aurais eu du plaisir à apprendre, à découvrir les joies de la connaissance, et à partager tes idées avec tes copains. En te comparant à tous les autres amis de ta classe, c'est malheureusement le contraire que tu vas vivre. Car tu chercheras à obtenir les meilleures notes, tu chercheras à être au-dessus des autres pour que ton enseignant et ton directeur soient fiers de toi. Et si tu obtiens des notes sous la moyenne, on te demandera d'améliorer ta performance. Et toi, sans trop savoir d'où il vient, tu sentiras un grand stress t'envahir. Stress de te maintenir en haut du peloton, ou stress de devoir dépasser ta moyenne de groupe. Ainsi, peut-être, perdras-tu cette curiosité (que je sens si fort en toi en ce moment) d'en savoir un peu plus sur ce qui t'entoure. Et puis, j'ai bien peur que petit peu à petit peu, l'école devienne un véritable boulet à ton pied. Qui donc en se levant chaque matin aime se dire qu'il doit travailler à améliorer son rendement public?

J'en entendu hier notre premier ministre dire qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire. J'ai entendu un journaliste dire que les parents sont bien contents du retour aux notes et à la moyenne de groupe. Moi, je connais bien tes parents. Et je sais qu'ils ne font pas partie des parents que le journaliste citait. Car je sais que tes parents veulent d'abord que tu sois heureux, que pour eux, être au-dessus ou au-dessous des notes de tes copains ne veut strictement rien dire, qu'ils feront tout pour que tu ressentes de la joie dans tes apprentissages, et qu'un 80% ne mesure absolument pas ça !

Estéban, tu es encore bien petit, mais sache que pour moi, tes futures notes à l'école, je m'en moque éperdument. Je vais tout faire pour que tu comprennes bien qu'apprendre ne se mesure pas avec des notes. Qu'apprendre, c'est d'abord apprendre la beauté, et qu'à cet effet, se comparer aux autres est ridicule. Apprendre est source de joie, et je vais m'assurer que jamais tu ne perdras cette flamme que je vois dans tes yeux à chaque fois que je te rencontre.

Sache aussi, mon petit-fils, que je suis conseiller pédagogique, Et qu'en tant que tel, je devrai trouver des raisonnements farfelus et bidons pour expliquer qu'en te donnant une note, je contribue à ta réussite. J'ai pourtant fait bien des efforts pour n'en point arriver là. Mais de toute évidence, la guerre est perdue.

Je t'aime Estéban. Et je regrette, au plus profond de mon coeur, que des gens de ma génération t'offrent une école qui ne représente pas du tout ce que j'espérais pour toi.

Ton grand-papa Gilles

dimanche 27 mai 2007

Miscellanées 6

Pour une deuxième année consécutive, nous avons amené Estéban au Musée des enfants. Photos sur Flickr !
Pascal se réveille avec deux billets. L'un sur le récent colloque du GRMS - je n'y vais plus depuis plusieurs années, - et l'autre sur deux de ses redécouvertes. J'en ai profité pour installer Inkscape sur mon Ubuntu, et j'ai lu les quelques tutoriels qui sont inclus. Voilà un excellent logiciel !
Suite au billet de François Guité sur les calendriers, je me suis fait mon propre agenda sur Google. Vraiment super. Et puis hier, grâce à ce billet de Martin Lessard, j'ai découvert plein d'autres services.
Je suis un lecteur assidu du blogue de T. Crouzet. Son billet intitulé le dilemme du prisonnier mérite attention.

lundi 21 mai 2007

Jack !

Je suis un inconditionnel de 24. Mais cette saison fut d'une grande platitude. J'avais aimé la première heure, où Jack passe à deux doigts de s'en faire couper un, mais par la suite il n'y eut à peu près aucun thrill. Bien sûr que 24 est absolument invraisemblable. Et comme auditeur, je n'écoute pas cette émission pour son réalisme. Pour moi, 24 c'est d'abord l'art de rendre le suspense intenable, fascinant, obsessif. Mais cette sixième saison est passée vraiment à côté de cet objectif. Espérons mieux pour l'an prochain.

Le plus petit ensemble

Loué soit l'infini
Labyrinthe des effets et des causes,
Qui, avant de me présenter le miroir
Dans lequel je ne verrai personne ou je verrai un autre,
M'accorde la pure contemplation
D'un langage de l'aube.
Jorge Luis Borges


Découvert grâce au Blog-notes de mathématiques du Coyote des questionnaires à choix multiples en ligne.

Pour réaliser certains apprentissages, les exerciseurs sont des accessoires fort utiles. En attendant que je produise un billet expliquant le rôle important qu'ils possèdent, voyez tout de même cette première question, dont vous voyez la réponse affichée par l'ordinateur sur un de mes mauvais choix. (J'avais, avant de prendre une copie d'écran, choisi D)

La question est : si x=24, indique le plus petit ensemble auquel x appartient.



La question est intéressante. D'abord pourquoi si x=24 ? Pourquoi ne pas avoir demandé tout simplement d'indiquer le plus petit ensemble auquel 24 appartient ?

Mais, plus intéressant encore est le choix du mot petit. Qu'est-ce qu'un petit ensemble ? Comment comparer deux ensembles ? Si un ensemble est inclus dans un autre, ce premier est-il nécessairement plus petit que ce dernier ?

Voyons un peu. Prenons deux sacs, l'un contenant 5 oranges, l'autre 5 pommes. Y a-t-il un sac plus petit que l'autre ? Que compare-t-on ? Généralement, l'enseignant désire que les élèves comparent le nombre d'éléments appartenant à l'un et à l'autre. Ici, on a cinq éléments dans chacun, donc aucun des sacs n'est plus petit que l'autre.

Revenons à 24. Bien sûr, il est dans le sac des Naturels, le sac des Entiers, etc. Mais lequel de ces sacs est le plus petit ? Il a été démontré depuis plus d'un siècle maintenant que N, Z, Q ont la même cardinalité, c'est-à-dire qu'ils possèdent le même nombre d'éléments. Il a par ailleurs été démontré que R possède une cardinalité plus grande que ces derniers. Oui, oui, R possède plus d'éléments que N (lui-même en possédant une infinité !). Tout cela pour dire que N, au regard du concept de la cardinalité, n'est pas le plus petit des ensembles !

L'autre manière, plus intuitive, de définir plus petit pourrait être : On dit qu'un ensemble A est plus petit qu'un ensemble B si tous les éléments de A sont éléments de B et si B possèdent au moins un élément qui n'est pas dans A.

Cette définition intéressante apporte aussi son lot de difficultés. Par exemple, dans le cas des 5 oranges et des 5 pommes, on ne pourrait rien dire sur la petitesse de l'un par rapport à l'autre. Dans un cas on a des pommes, dans l'autre des oranges. Par ailleurs, une pomme ne peut être dans deux sacs en même temps, car la définition sous-entend que les mêmes éléments se trouvent dans l'un comme dans l'autre. On règle ce dernier problème en posant l'idée de pomme et l'idée d'orange. Autrement dit, on tient pour acquis que toutes les pommes sont l'idée unique pomme.

Vous croyez peut-être que dans les ensembles de nombres, puisque ce sont tous des nombres, on n'a pas ces différences du type pomme/orange. Erreur ! Par exemple, 24 est bien dans l'ensemble des nombres naturels. Mais est-il vraiment dans l'ensemble des entiers ? Dans ce dernier, il y a bien un +24 (que plusieurs écrivent 24) mais ce n'est pas du tout le même nombre. +24 possède en lui l'idée d'un opposé (-24) ce que n'a pas du tout le 24 naturel. Autrement dit, ils ont la même apparence, mais ils ne véhiculent pas la même idée.

Bon, comment alors aurais-je réglé cette première question du QCM ? Tout simplement en donnant les choix A à D corrects, mais en ajoutant une note explicative à chacune des réponses. Par exemple, on choisissant Q, j'aurais envoyé à l'élève quelque chose comme « Tu as raison. Mais 24 peut aussi être considéré comme un élément de N et Z. »

samedi 19 mai 2007

Miscellanées 5

Piratage
Au Canada, le taux de piratage de logiciels est de 36%. La solution serait de renforcer les lois, apprend-on dans l'article. R-I-D-I-C-U-L-E. La solution est dans l'éducation, entre autres en initiant les gens aux alternatives libres.

Lecture
« Une nouvelle nous apprenait récemment que 41,9 % des hommes détenant un diplôme universitaire ne lisent pas ! » ai-je trouvé ici en faisant une recherche sur Thomas de Koninck. Et on se plaint que nos enfants ne lisent plus... Si on se regardait le nombril, on aurait peut-être une explication.

Nasrudinisme
À la rencontre des RÉCIT, la société GRICS nous a remis une belle Liberclé. Depuis je la porte toujours au cou. Elle agit comme un antivol efficace car plus personne ne menace de me séquestrer...

P(L)Q
Bon, je n'y connais pas grand'chose en politique, mais en propulsant Mme Marois à sa tête, mettant ainsi sur la glace son projet souverainiste, le PQ devient un genre de deuxième Parti Libéral, avec un ensemble de promesses différent du premier.

mardi 15 mai 2007

Question de vitesse

Voici une jolie énigme que m'a fait parvenir un collègue :
Martin quitte Ottawa en roulant à vitesse constante. Après un certain temps, il croise une borne portant deux chiffres (XY). Une heure plus tard, il croise une borne portant les deux mêmes chiffres, mais inversés (YX). Une heure plus tard, il croise une troisième borne portant les deux chiffres de départ séparés par un zéro (X0Y). À quelle vitesse Martin roule-t-il?

L'intégration des TIC et le RÉCIT

Lors de notre dernière rencontre nationale, pendant la discussion sur l'intégration des TIC au regard du mandat du RÉCIT, une chose m'a frappé : on a plein d'idées pour les autres soit les élèves, les enseignants, les directeurs d'école. Et alors m'est venue la question : mais nous, intervenants dans le monde des TIC, que faisons-nous pour intégrer les technologies?

J'ai donc préparé l'exercice suivant pour tenter d'y répondre. Je ne peux que le suggérer, mais j'aimerais bien l'imposer à tous : de M. G. Allen de la DRD, aux animateurs nationaux et locaux, en passant par la coordination et les représentants de la GRICS.
  1. Décrivez au moins cinq actions (préférablement une dizaine) illustrant que vous intégrez les TIC dans votre vie. Par votre vie, j'entends aussi bien votre vie professionnelle que personnelle. Si possible, hyperliez vos actions.
  2. Pour chacune de ces actions, dites pourquoi il s'agit bien d'une intégration des TIC en dégageant ses caractéristiques.
  3. À partir de vos actions, donnez une définition de l'intégration des TIC.
  4. Faites ensuite un parallèle avec les enseignants en vous demandant si un enseignant qui intègre les TIC devrait le faire dans le même esprit que vous le faites par vos actions.
  5. Décrivez ensuite un élève qui intègre les TIC et expliquez, s'il y en a, les différences entre les actions de cet élève et vos actions.
  6. Finalement, tentez d'expliquer la différence, s'il y en a une, entre les TIC et les TIC scolaire.
Ne gardez pas cette analyse réflexive pour vous : écrivez vos réponses sur le wiki de recit.org.

samedi 12 mai 2007

Miscellanées 4

O joie! Cyberfolio.org vient d'être remis en ligne. (Merci à Pierre Lachance.) Vous pourrez y télécharger la dernière version. Les parents veulent des notes dans un outil de communication. Je les comprends mais je ne suis pas du tout d'accord. Comme le disait Scutenaire, souvent, au lieu de penser, on se fait des idées. Mais si les élèves avaient des portfolios qui contenaient autre chose que des examens notés, on changerait peut-être cette mentalité. Alors, on verrait que le problème, ce n'est pas les parents, mais bien le système même qui veut des notes. En effet, peut-on imaginer l'émission d'un diplôme d'études secondaires sans notes ? Le bulletin chiffré fait d'abord l'affaire des fonctionnaires de l'éducation... mais les parents demeurent l'écran de fumée qui empêche d'y aller voir plus loin.
Le Cyberfolio est pour ceux qui veulent un outil puissant illustrant le cheminement de l'élève dans ses apprentissages. C'est toute la différence par rapport à la stupidité d'une note qui n'illustre rien du tout.

Comme c'est souvent le cas après une rencontre du RÉCIT, une discussion s'anime, cette fois sur le wiki de recit.org. Choisissez derniers changements pour accéder rapidement aux ajouts récents. Pour ma part, je suis en train de mijoter une proposition de travail autour d'une réflexion sur le sens de l'intégration des technologies.

Pour télécharger la police libre LIBERATION, c'est ici. Si vous êtes sous Ubuntu, décompactez le tar.gz. Puis créez un dossier ttf-liberation sous usr/share/fonts/truetype et copiez-y les fichiers ttf. Le tour est joué. Merci à Framablog !

lundi 7 mai 2007

RÉCIT à Duchesnay

Je pars dans quelques instants pour Duchesnay où se tient notre rencontre nationale du RÉCIT. À mon avis, trois grandes préoccupations doivent nous accaparer :
  1. Comment se fait-il qu'en 2007, l'intégration des technologies à l'école soit en très grande partie de la bureautique et de la recherche web ?
  2. Comment se fait-il que plus de 10 ans après le plan Marois, nous en sommes toujours à former d'éternels débutants ?
  3. Existe-t-il vraiment une culture de réseau au RÉCIT ? A-t-on un projet commun, rassembleur ?
Le RÉCIT a près de 7 ans, l'âge de raison. Mais a-t-il les moyens, la force, l'énergie et le dynamisme pour s'attaquer aux immenses défis que pose une intégration réussie des TIC en salle de classe ?

dimanche 6 mai 2007

Des proverbes

J'ai reçu cette semaine le Petit recueil des proverbes français de L. Martel. Comme pour Émile Genest, je n'ai aucune information sur ce monsieur. Le recueil contient plus de 500 proverbes expliqués et commentés. Publié d'abord en 1883, le livre est maintenant du domaine public. J'en profite donc pour ajouter, sur la page d'accueil d'Au fil de mes lectures, le proverbe de la semaine. Évidemment, j'ai ajouté le fil RSS correspondant !

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