Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

mardi 11 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 99

Être jolie femme seulement pour son mari, on trouve que c'est un peu court.

La dispute fait partie du ménage, comme le poêle de la salle à manger.

Les fiançailles : le temps où la dissimulation joue ses plus belles parties.

L'orgueil ni l'amour ne veulent de pitié.

N'emploie les grands moyens que pour les grandes choses.

Le cantique est le chant d'exil de l'âme chrétienne.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

lundi 10 décembre 2012

London Chess Classic 2012


Site officiel

Tournoi rotation

Gain : 3 points ; Nulle : 1 point ; Défaite : 0 point.
Repos : Anand (ronde 1) ; Adams (ronde 2) ; McShane (ronde 3) ; Polgar (ronde 4)
Aronian (ronde 5) ; Nakamura (ronde 6) ; Kramnik (ronde 7) ; Carlsen (ronde 8) ; Jones (ronde 9)


Classement final :
POSJoueur123456789Points
1Carlsen,Mpion1131333318
2Kramnik,V1pion311133316
3Nakamura,Hi10pion11333113
4Adams,Mi011pion3131313
5Anand,V1110pion11139
6Aronian,L01011pion1318
7Polgar,Ju000011pion316
8McShane,L0001100pion35
9Jones,G00100110pion3

Cadence : 120m:60m:15m+30spc(61)


Choisissez une partie :

De toutes les Paroisses, page 98

Le tutoiement est criminel, honnête ou divin.

Une femme sait toujours montrer ce qu'elle a de beau. Si elle ne montrait que cela!

On s'endort pour oublier, on se réveille pour pleurer.

On envoie ses promesses à la lune, ses désirs aux étoiles.

On peut oublier le jour ou l'amour a fini, on n'oublie pas celui où il a commencé.

Les coquettes se sont débarrassées du coeur ; elles y ont écrit : chambre à louer.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

dimanche 9 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 97

Les vertus chez nous sont devenues si minces que, quand on est correct, on se croit héroïque.

Une beauté de paysanne chez une reine : ironie de la nature, assez indifférente aux majestés.

Oh! les beaux jours que ceux où par un mot, par un geste, par un acte, on a fait de la miséricorde !

Comme les rivières, les confidences sont sujettes aux débordements.

Comme un jeune damoiseau, le printemps aime qu'on le chante; les poètes l'ont rendu vain.

Entre homme et femme trop de respect devant le monde, très mauvais signe.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

samedi 8 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 96

Nous n'achèterions pas la trompette pour louer nos bienfaits, non, mais nous ne sommes pas fâchés de l'entendre sonner.

La vertu a ses intermittences.

Ensemble elles ont vieilli, ensemble elles s'en vont, les feuilles. Que désirer de plus?

Les grandes âmes s'isolent, fières comme les grands pics : il leur faut l'air pur.

On arrive plus vite à ne rien regretter qu'à ne rien désirer.

Faire de la mort une habituée de la pensée ; qu'elle y entre et en sorte facilement.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

vendredi 7 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 95

Si les réformateurs pensaient à se réformer, comme ce serait édifiant !

La femme se soumet, tant qu'elle aime.

La foi est la patrie des douleurs.

L'heureuse mère d'une fille expie souvent tout son bonheur, par son gendre.

Il y a une douceur trop sucrée, qui sent l'hypocrisie.

On oublie ce qu'on a appris, on n'oublie jamais ce qu'on a deviné.

En amour, on se vole à qui mieux mieux.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

jeudi 6 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 94

Ils meurent en beauté, nos amis les arbres, dorés et empourprés.

Si la beauté a ses jours, l'esprit a ses moments; la bonté seule est de toutes les heures.

Malade bien souvent, comme il est long à mourir, le coeur !

La mort n'est belle que dans le silence.

Avec quelle facilité on oublie ce qu'on a fait souffrir !

On peut toujours consoler un vaniteux par sa marotte.

Faire la paix autour de soi, coûte que coûte.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

FIDE Grand Prix Tashkent 2012




Cadence : 120m:60m:15m+30spc(61)
Classement FINAL
POSJoueur123456789012Points
1Morozevich, Alexanderpion½01½½01½½11
2Wang, Hao½pion½101½½½½½1
3Karjakin, Sergey1½pion½½01½½½1½
4Caruana, Fabiano00½pion½½½½½1116
5Kasimdzhanov, Rustam½1½½pion½½½½½½½6
6Mamedyarov, Shakhriyar½01½½pion½½1½½½6
7Ponomariov, Ruslan1½0½½½pion½0½1½
8Leko, Peter0½½½½½½pion½½½1
9Svidler, Peter½½½½½01½pion½½½
10Gelfand, Boris½½½0½½½½½pion½0
11Dominguez Perez, Leinier0½00½½0½½½pion14
12Kamsky, Gata00½0½½½0½10pion


Choisissez une partie :

mercredi 5 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 93

Ne jugeons pas le pauvre malade : il est possédé.

Une humeur douce ne va généralement pas avec beaucoup d'imagination.

Sentir vite, c'est surtout souffrir plus que les autres.

À tout ce qui n'est pas un franc coquin, la candeur impose.

Expier ne doit pas nous faire oublier.

On n'a pas le temps de se haïr à Paris ; la haine n'y est pas noire, elle y est grise.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

mardi 4 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 92

La femme croit au pressentiment, sa sensibilité l'y pousse.

Il y aura toujours des duchesses, des comtesses, mais la grande dame est en train de mourir.

En fait de malices, l'amour en remontrerait à la malice elle-même.

La bizarrerie cache souvent des peines bien lourdes.

Il ne faut pas connaître sa valeur, sans quoi on l'outre.

L'amour aide à comprendre tant de choses où l'esprit ne suffirait pas.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

lundi 3 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 91

Peu de succès grise, beaucoup donne à réfléchir.

Nous pourrions souvent voir, mais nous n'avons pas le courage de lever les stores.

Il y a bien des manières d'avoir trente ans.

Certains hommes, comme les moutons, ont si peu l'air de regretter l'esprit qu'ils n'ont pas !

C'est toujours un peu niais pour une femme de jurer sur la fidélité de son mari.

L'arriviste! ce nouvel animal qui sait flatter, ramper, faire mille grimaces avec sa queue et lécher toutes les bottes.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

dimanche 2 décembre 2012

De toutes les Paroisses, page 90

Le Français se reconnaît beaucoup de raisons pour s'aimer, et il n'y manque pas.

Je ne trouve pas que la dignité du mari trompé perde à croire sa femme toujours pure; trop de confiance n'est qu'un malheur.

Heures d'illusions, légères comme des fluides, douces comme des cassolettes qui s'ouvrent !

On est généralement payé de la même monnaie.

On souffre surtout de ses égaux.

Il faut supporter facilement ses dépenses; le luxe ne doit coûter ni inquiétude ni insomnie.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913

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