samedi 31 décembre 2011
À la maison
Par Gilles Jobin, samedi 31 décembre 2011 :: Pépèreries
samedi 31 décembre 2011
Par Gilles Jobin, samedi 31 décembre 2011 :: Pépèreries
Par Gilles Jobin, samedi 31 décembre 2011 :: Briberies
vendredi 30 décembre 2011
Par Gilles Jobin, vendredi 30 décembre 2011 :: Échéphileries
Par Gilles Jobin, vendredi 30 décembre 2011 :: Briberies
jeudi 29 décembre 2011
Par Gilles Jobin, jeudi 29 décembre 2011 :: Généraleries
Par Gilles Jobin, jeudi 29 décembre 2011 :: Briberies
« [Pougens] avait projeté un Trésor des origines de la langue française ; un Spécimen en a été publié en 1819, et deux volumes, sous le titre d'Archéologie française, en ont été tirés. Pour s'y préparer, il avait fait des extraits d'un grand nombre d'auteurs de tous les siècles ; ses dépouillements sont immenses ; ils remplissent près de cent volumes in-folio ; c'est la bibliothèque de l'Institut qui les conserve, et ils n'y sont que depuis deux ou trois ans ; j'y jette les yeux à mesure que j'imprime, et avec cette aide je fortifie plus d'un article, je remplis plus d'une lacune. Les manuscrits de La Curne de Sainte-Palaye et de Pougens sont des trésors ouverts à qui veut y puiser ; mais on ne peut y puiser sans remercier ceux qui nous les ont laissés. »
Émile Littré, Préface au Dictionnaire de la langue française, Introduction : X. Conclusion, 1863.
« Voici deux vers, ou pour mieux dire, un distique en prose rimée et dont je me souviens encore avec plaisir :Le monde est plein de fous ; et qui n'en veut point voir, Certes je suis, comme personne ne l'ignore, un formidable explorateur, puisque j'ai réuni plus de cinq cent mille citations ou exemples tirés des principaux écrivains français et qui sont destinés à étendre les diverses acceptions des mots de notre langue, voyez mon dictionnaire grammatical raisonné de la langue française ; toutefois il m'a été impossible de découvrir l'auteur de ces deux vers. »
Doit se tenir tout seul, et casser son miroir.
Charles Pougens, LETTRES sur diverses circonstances de ma vie. Lettre VI.
Ces deux vers, il lui faudra les aller chercher dans les Discours satyriques et moraux1 du poëte Petit2 (Rouen, 1686, p. 30, au commencement de la satire IV, qui est une longue paraphrase de ces paroles du Sage : Le nombre des fous est infinis...)
Il en est sous le dais, sous le froc, sous la mitre ;
Et de sage Caton tel affecte le titre,
Qui passe pour un fat, mais un fat achevé,
Et mesme pour un fou hautement approuvé.
C'est une nation d'une telle étendue
Que de quelque côté que l'on tourne la vue,
Il s'en présente aux yeux, et qui n'en veut point voir,
Doit les tenir fermez, et casser son miroir.
Ces deux derniers vers sont bien frappés ; ils étaient dignes d'échapper à l'oubli dans lequel sont tombées les satires de ce poëte qui pourtant ne manque ni de verve, ni de nerf, ni de facture. Le seul moyen de les faire accepter comme vers proverbes, était sans doute de les détacher des précédents qui n'ont d'autre mérite que celui de les amener. À qui est-on redevable de ce petit travail de condensation ? C'est ce que nous ignorons. Ce ne sera pas, en tout cas, au marquis de Sade, car nous trouvons le distique comme épigraphe en tête de l'un des Entretiens des ombres aux Champs-Élisées (le IVe), qui parut en avril 1722.
Gust. Desnoiresterres.
Par Gilles Jobin, jeudi 29 décembre 2011 :: Briberies
mercredi 28 décembre 2011
Par Gilles Jobin, mercredi 28 décembre 2011 :: Briberies
Par Gilles Jobin, mercredi 28 décembre 2011 :: Échéphileries
Par Gilles Jobin, mercredi 28 décembre 2011 :: Briberies
mardi 27 décembre 2011
Par Gilles Jobin, mardi 27 décembre 2011 :: Briberies
lundi 26 décembre 2011
Par Gilles Jobin, lundi 26 décembre 2011 :: Livrogneries