Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

samedi 26 mars 2011

[Tutoriel] Le bloc « demander et attendre » (suite)

Rébecca, notre narratrice préférée, revient avec cette deuxième vidéo contenant la troisième partie d'un tutoriel consacré au bloc « Demander et attendre. » Vous y apprendrez deux techniques : comment ajouter un pointage aux réponses données par le joueur et comment varier l'arrière-plan pour chaque question posée.

dimanche 20 mars 2011

[Tutoriel] Le bloc « demander et attendre »

Ce bloc permet une interaction avec l'utilisateur de votre programme. Il est donc bien utile à connaître et tout scratcheur devrait la maîtriser.

Ce tutoriel contient les deux premières de plusieurs parties :

1- Les notions de base ;
2 - Association du bloc « Quand je reçois » aux questions.

N'oubliez pas de profiter du grand avantage de la vidéo : vous pouvez vous la rejouer autant de fois que nécessaire !

Saint-Exupéry

En épigraphe du livre de Paul Lockhart A Mathematician's Lament : «  If you want to build a ship, don't drum up people to collect wood and don't assign them tasks and work, but rather teach them to long for the endless immensity of the sea. (Antoine de Saint-Exupéry.) »

Une citation aussi remarquable ne peut me laisser indifférent. Je me suis donc mis en recherche de la version originale.

Sur wikiquote (en), on trouve :
If you want to build a ship, don't drum up the men to gather wood, divide the work and give orders. Instead, teach them to yearn for the vast and endless sea.
Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et large.
(Note: The quote is attributed to Saint-Exupéry; it only appears in one distinct American translation of «Citadelle»; it is not referenced in the published originals)
La note a de quoi piquer la curiosité, et il ne m'en fallait pas plus pour tenter de résoudre le mystère. En googlant le « quand tu veux construire un bateau... » des dizaines de sites apparaissaient avec la phrase, mais sans jamais donner une précision sur son origine. Sur quelques sites, le dernier mot (large) est parfois remplacé par belle : « ... la mer grande et belle.» De plus, une recherche dans Google Livres n'a rien donné.

Citadelle, une oeuvre posthume et inachevée de Saint-Exupéry, fut publiée en 1948 chez Gallimard et, depuis fort longtemps, n'a pas connu de rééditions autre qu'une version abrégée parue chez Folio en 2000. Je me compte chanceux de posséder un copie du livre original acheté pour quelques dollars chez un bouquiniste. Le problème, c'est que je ne l'ai pas encore lu et parcourir 531 pages bien remplies pour y trouver une petite phrase n'est pas une opération simple.

Poussant un peu plus ma recherche web, je suis tombé sur une version électronique de l'oeuvre sur Wikilivres. C'est ainsi que rapidement, on déniche ce texte de la section LXXV  :

« Créer le navire ce n’est point tisser les toiles, forger les clous, lire les astres, mais bien donner le goût de la mer qui est un, et à la lumière duquel il n’est plus rien qui soit contradictoire mais communauté dans l’amour.  »

Je ne possède pas la version anglaise de Citadelle (The Wisdom of the Sands). J'aimerais bien y vérifier que la phrase est bel et bien une traduction de celle qu'on trouve dans ce fameux chapitre 75. Auquel cas, la citation, si souvent mentionnée sur le web, ne serait qu'une traduction d'une traduction !

samedi 19 mars 2011

L'école de Bakounine

« La raison, la vérité, la justice, le respect humain, la conscience de la dignité personnelle, solidaire et inséparable de la dignité humaine dans autrui, l'amour de la liberté pour soi-même et pour tous les autres, le culte du travail comme base et condition de tout droit ; le mépris de la déraison, du mensonge, de l'injustice, de la lâcheté, de l'esclavage, du désœuvrement, telles devront être les bases fondamentales de l'éducation publique. »
Michel Bakounine, Catéchisme révolutionnaire.

mercredi 16 mars 2011

Introduction à la notion de script

Voici une courte introduction aux blocs et à la notion de script.

lundi 14 mars 2011

PPQ

L'avenir n'est plus ce qu'il était.
Paul Valéry


Les prochaines élections provinciales auront lieu dans deux ans. Suffisamment de temps pour se préparer à modifier complètement l'Assemblée nationale.

Voici ce que je propose : un non-parti politique.

  • Ce non-parti ne ferait AUCUNE publicité (genre face taquée sur un poteau de téléphone, ou pub dégradant les autres à la télé ou à la radio ou sur le web.) ;
  • Ce non-parti n'aurait aucun programme particulier ;
  • Ce non-parti n'aurait aucun membership ;
  • Ce non-parti n'aurait aucun chef.
Le seul principe auquel devront se conformer les candidats : la passion pour résoudre un ou des problèmes québécois, et être prêt à piloter socio-constructivement des solutions en s'accompagnant de personnes intéressées par les problèmes en question.

Un seul moyen sera utilisé pour promouvoir les idées et les solutions : Twitter.

On pourrait appeler ce parti : Le Parti Politwitte du Québec (PPQ)

Plusieurs politwiciens pourraient se présenter sous un même « nom » dans une circonscription. Ex. Dans Papineau, X, Y et Z se présentent sous un nom, supposons : XYZ. S'ils remportent les élections, ils s'entendront pour, tour à tour, représenter la circonscription à l'Assemblée nationale. Ainsi X, Y et Z auraient l'occasion de tenter de résoudre un ou des problèmes pour lesquels ils se passionnent.

Les élus, en supposant qu'ils forment une majorité, s'entendraient pour trouver la meilleure personne parmi TOUS les élus (y compris des partis d'opposition - il y a certainement des gens brillants parmi ceux-ci!), pour piloter un comité de travail chargé de trouver des solutions aux problèmes. L'Assemblé nationale ne serait plus un lieu de confrontation, mais un lieu de construction sociale.

Bon, je donne deux exemples.

Supposons qu'on veuille résoudre le problème des listes d'attente dans nos hôpitaux. Les élus s'entendent pour nommer temporairement un genre de leader (ministre) qui, ouvertement, mettrait sur pied un comité devant trouver une solution. Chaque comité aurait une durée de vie de 2 mois maximum. Autrement dit, le «ministre» se débrouillerait pour former un groupe de travail formé par des gens compétents (et efficaces), des gens qui ont des idées originales à offrir, des gens qui comprennent le milieu. Ma conviction est qu'on peut trouver de véritables solutions en quelques mois seulement. Sur chaque comité, on y trouverait des journalistes (informer objectivement la population, c'est important !) et des fonctionnaires bien au courant des finances du Québec.

Supposons maintenant un conflit de travail. Prenons l'exemple du récent conflit entre le gouvernement et les procureurs de la couronne. On nommerait un élu passionné par ce problème. Il mettrait sur pied un comité de négociateurs. De plus, il serait fortement suggéré que cette négociation soit ouverte. Autrement dit, on devrait inviter des journalistes comme observateurs pour qu'il puisse rendre compte des avancées des négociations au public. Et aussi, pour qu'ils puissent expliquer (vulgariser) la situation. À l'aide des différents réseaux sociaux, je suis convaincu que plusieurs citoyens pourraient trouver des solutions originales aux problèmes soulevés dans ces négociations. Il faut mettre à profit l'intelligence des Québécois.

Tout cela est un peu simpliste, me direz-vous. Ne vous y méprenez pas : rien n'est simple devant un problème et la recherche d'une solution. Il faut apprendre à s'entourer de personnes jugées compétentes, efficaces et passionnées. Des personnes exercées à la pensée « complexe ». Car, voyez-vous, le politwicien n'a aucunement la passion du pouvoir et ne désire aucun contrôle. Sa passion est entièrement dirigée vers le processus de résolution de problème et la coconstruction d'une ou plusieurs solutions.

Bon, je suggère ce hashtag : #ppq au cas où l'idée vous intéressait. Qui sait ? Peut-être qu'aux prochaines élections provinciales, les gens pourraient voter pour une alternative originale aux partis actuels.

vendredi 11 mars 2011

L'éditeur graphique

L'éditeur graphique dans Scratch sert à créer ou modifier des costumes de lutins et des arrière-plans. Cette vidéo permet de s'approprier cet outil.

Je remercie Rébecca, une élève de 6e année pour sa narration.

jeudi 10 mars 2011

Go Sébas Go !

Sébasiten Tremblay est éducateur physique à l'école St-Michel de Gatineau (secteur Buckingham - commission scolaire au Coeur-des-Vallées.) Très actictif, il présente ici trois vidéos. La première décrit fort bien son projet d'utilisation de Ipod Touch. La seconde y montre des élèves «en action», et la troisième nous renseigne sur les applications Ipod utilisées.

Je tiens ici à le féliciter pour son excellent travail.





dimanche 6 mars 2011

Tutoriel scratch : L'interface

Début d'un projet personnel. J'espère ajouter régulièrement des vidéos sur Scratch pour aider tous ceux qui désireraient s'approprier doucement le logiciel.

Caïn, la religion et Jean Tremblay

Commençons par une citation de Bakounine (1882) :
Jéhovah, qui, de tous les dieux qui ont jamais été adorés par les hommes, est certainement le plus jaloux, le plus vaniteux, le plus féroce, le plus injuste, le plus sanguinaire, le plus despote et le plus ennemi de la dignité et de la liberté humaines [...]
qui reflète bien le point de vue de Saramago dans son dernier livre Caïn. Ce n'est certainement pas son plus grand roman, mais pour qui aime le style du Nobel 1998, il s'agit tout de même là d'une lecture agréable. Lecture qui, dans mon cas, fait suite à celle de Dawkins (Pour en finir avec Dieu). D'ailleurs, Dawkins serait on ne peut plus en accord avec la citation de Bakounine.

Au cours des dernières semaines, au moins trois histoires mêlant la politique à la religion ont fait surface.

  • À Ottawa, une enquête démontre que les évangéliques sont bien prêts du gouvernement.
  • On apprenait récemment que «l’Église de Scientologie bénéficie d’une exemption de taxes municipales grâce au statut de corporation religieuse que lui accorde le Québec. Le Canada lui reconnaît le titre d’organisme sans but lucratif.» source
  • Et à Saguenay, leur fameux maire Jean Tremblay veut absolument dire la prière avant la séance du conseil municipal.
Je n'ai pas encore réussi à mettre le doigt sur l'origine psychologique profonde de mon irascibilité chaque fois qu'il est question de religion. Je crois en effet que si le monde va si mal, c'est justement à cause de la religion, et des imbéciles qui sont prêts à n'importe quoi pour nous vendre (souvent très chers) leurs salades. Car, voyez-vous, les idées religieuses, même très « modérées » sont toutes des idées absolument farfelues, qui ne tiennent la route devant aucun raisonnement tant soit peu logique. Et le pire dans tout cela, c'est que les vendeurs de salade nous demandent toujours « de ne pas chercher à comprendre » (voir, chez les catholiques, leurs fameux mystères.) Par certains qui savent, je trouve cela extrêmement dégradant de me faire dire que je ne peux pas comprendre. Je sais bien que certaines choses sont extrêmement difficiles à saisir. La mécanique quantique par exemple ; mais je suis convaincu qu'il ne viendrait jamais à l'idée des disciples de cette physique de me demander de les croire sur parole. Je les vois plutôt me dire : « Étudiez, mon ami, étudiez ! Pensez par vous-même, essayez de comprendre ! »

Les prêtres nous disent d'étudier la Bible. On y trouve, selon eux, la vérité sur l'origine du monde, et la parole de leur dieu unique. Pourtant, la Bible est un livre d'horreurs. Un livre contenant une cosmogonie naïve, enfantine ; un livre qui promeut la misogynie, le racisme, l'homophobie, la xénophobie et plus encore. Et cette idée d'un peuple élu (quel qu'il soit !) n'est-elle pas pernicieuse, malsaine et dépravante ?

Cela veut-il dire que Dieu n'existe pas ? Bien sûr que non. Vous pouvez bien y croire si vous le voulez, et cela ne me regarde pas. Mais lorsqu'un hurluberélu municipal nous force à écouter des prières adressées à son dieu, alors là, je rage. Il peut bien croire que son dieu l'écoute (quelle étrange idée, n'est-ce pas ?), mais il devrait, quant à moi, se livrer à ces séances de spiritisme dans l'intimité de son foyer.

Le monde devrait se débarrasser de toutes les religions. On s'en porterait beaucoup mieux !

samedi 5 mars 2011

Défi Scratch n°2

Il est bien dommage que plusieurs personnes ressentent envers la programmation le même haut-le-coeur qu'ils ont envers les mathématiques. Car les défis intellectuels qu'on doit relever en tentant de résoudre un problème en apparence simple sont une source inépuisable de « tough fun. » Pour retrouver ce plaisir, allez-y ! téléchargez Scratch (c'est gratuit) et prenez quelques heures pour l'apprivoiser.

Programmer est un art difficile. Cela faisait un bon bout de temps que je cherchais à simuler l'envoi multiple de boulets à partir d'une même touche du clavier. J'ai finalement trouvé une solution qui me plaît bien. Cette vidéo illustre une partie (très mineure, je l'avoue) de cette solution.