Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

dimanche 14 novembre 2004

Une autre piste

Découverte d'un autre site que je RSSuivrai, celui de Sébastien Bailly. Surtout qu'ici, on y mentionne épigraphe. Et comment ne pas consulter un blogue qui possède une rubrique consacrée aux citations ? J'ai aussi suivi les pistes de ce billet qui intéressera la plupart des blogophiles.

lundi 8 novembre 2004

Épigraphe

En fin de semaine, j'ai enfin mis en ligne ma nouvelle idée : Épigraphe, site consacré, comme son nom l'indique, à toutes ces phrases que les auteurs mettent en tête de livre ou de chapitre.

Mon amour de la citation vient probablement des quelques épigraphes lues dans mes jeunes années. Je me rappelle particulièrement l'émotion ressentie en lisant celles que Jean E. Charon avaient posées en tête de chacun de ses chapitres dans son livre Connaissance de l'Univers.

« Un beau désordre est une oeuvre d'art » est une épigraphe dont je ne me souviens absolument pas l'auteur (et du livre, et de l'épigraphe... !) Je l'énonce de mémoire n'étant pas convaincu de son exactitude. D'après moi, cette épigraphe provient d'un livre de vulgarisation scientifique. Mais à plus de 30 ans de mon espace-temps, j'ai peine à me souvenir lequel.
epigraphe Collectionner est probablement ridicule ou, tout au moins, un peu simplet/quétaine. Mais c'est un plaisir que je m'accorde malgré toute son inutilité. Ramasser ces phrases que certains auteurs ont choisies avec soin pour illlustrer l'idée de leurs livres, de leurs chapitres me rapproche un peu d'eux. Puisque dans Au fil de mes lectures, je ramasse aussi des phrases tirées de mes propres lectures - là est toute l'idée de mon site de citations - je me sens un peu complice de ces écrivains qui ont, à un moment ou l'autre, fait la même chose.

Et puis, il y a de véritables trouvailles dans ces épigraphes. Par exemple :
« Je ne t'ai donné ni visage, ni place qui te soit propre, ni aucun don qui te soit particulier, ô Adam, afin que ton visage, ta place, et tes dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même. Nature enferme d'autres espèces en des lois par moi établies. Mais toi, que ne limite aucune borne, par ton propre arbitre, entre les mains duquel je t'ai placé, tu te définis toi-même. Je t'ai placé au milieu du monde, afin que tu pusses mieux contempler ce que contient le monde. Je ne t'ai fait ni céleste ni terrestre, mortel ou immortel, afin que de toi-même, librement, à la façon d'un bon peintre ou d'un sculpteur habile, tu achèves ta propre forme. »
de Pic de la Mirandole, épigraphe utilisée par Yourcenar dans son Œuvre au Noir, un grand roman !

Et cette autre :
« ... rien de plus ne peut être tenté
que d'établir le commencement et la direction d'une route
infiniment longue.
Prétendre à n'importe quel achèvement,
systématique et définitif,
serait à tout le moins une illusion personnelle.
La perfection peut être obtenue ici
par le chercheur individuel
dans la seule hypothèse, subjective,
qu'il communique tout ce qu'il a été capable de voir.
 »
de Georg Simmel posée en épigraphe du livre L'herbe du diable et la petite fumée de Carlos Castaneda.

Collectionner est assurément une douce folie.

samedi 6 novembre 2004

Après trois mois

Ce blogue a trois mois. Qu'en dire ?

D'abord, je l'ai mentionné ailleurs, ce blogue a nécessairement des tendances au nombrilisme. Après tout, c'est une des forces de l'outil : se permettre d'approfondir un peu plus sa pensée. Nombriliste parce que l'on écrit pour être lu. Je ne crois pas beaucoup à l'utilité des textes qu'on laisse cachés dans nos tiroirs en pensant qu'on est un grand écrivain. (Même Kafka, qui n'a pratiquement rien publié de sa vie, lisait à haute voix ses écrits à ses copains.) Je pense qu'il faut offrir nos idées, les soumettre aux critiques et ... espérer. Espérer en apprendre un peu plus. Sur soi. Sur les autres. Sur ce monde dont on a un ticket gagnant : celui de la vie.

Qu'ai-je appris ?

En société, je suis très silencieux. C'est simple : je n'ai à peu près rien à dire d'intéressant. Découverte majeure pour moi, je me rends compte, à 49 ans, que c'est probablement faux. Ce blogue m'a fait prendre conscience que j'ai mes propres idées. Je sais, c'est un peu grotesque tout ça car il est évident que chaque être humain génère ses propres idées. Le problème, en tout cas pour moi, est de croire un tant soi peu à l'originalité des miennes et, peut-être surtout, à leur quelconque intérêt pour les autres. Il me semblait en effet qu'on répète toujours ce qui a déjà été dit et que, dans le fond, personne ne s'intéresse à personne. Or les blogues ont cette puissance très particulière : celle de pouvoir creuser dans ses propres fondements à partir de constructions étrangères. En liant nos idées à celles des autres, on découvre, parfois, la brique unique provenant de son propre cerveau dans l'échafaudage des connaissances. C'est ce que j'appelle la pensée « socio-hypertextuelle » : un pensée liante dans le chaordre social qu'est Internet

J'ai appris aussi que, hiérarchie ou pas, tout être humain a droit à ses opinions et que l'ironie est l'arme du pauvre. Ce pauvre qu'on renvoie du revers de la main quand ce n'est pas avec un coup de pied au c.. parce qu'il ne fitte pas dans le décor socio-politico-correct. Ce pauvre aussi à des idées. Et il peut maintenant les soumettre au monde entier. Il n'a pas à attendre qu'on lui fasse la charité d'un espace-temps pour les exprimer. C'est évidemment là la force du web. Le blogue vient ajouter la facilité de publication.

Mes idées ont beaucoup changé relativement à l'impact pédagogique du blogue. Juste à lire ce blogue publié par une petite fille de première année du troisième cycle (10 ans) du cours d'Anglais de Marie (cette dernière m'a assuré que trois autres blogueurs arriveraient très bientôt), j'ai été sous le charme. Par les commentaires, toute la famille s'y met. La petite est lu, sans aucune frontière. Suite à ce charme, j'ai contacté cette semaine un enseignant de quatrième et cinquière secondaire pour lui offrir, à lui et à ses élèves, un dotclear. J'ai bien hâte de voir ce qu'ils en feront ! J'espère juste que tout cela ne deviendra pas trop «scolaire» : la force de la publication sur le web, c'est la liberté. Si l'école (le système) contrôle tout, on passera à côté de l'objectif : permettre à nos jeunes de s'exprimer le plus clairement possible à l'aide de l'écrit. Je dis bien permettre et non obliger. Car, je ne l'oublie pas, l'écriture n'est qu'un moyen parmi bien d'autres de s'exprimer. On peut faire de la musique, jouer au badminton, danser, programmer une ordinateur, faire de la mécanique automobile, jardiner. L'écriture s'inscrit dans le même esprit. Et les blogues socio-facilitent ce moyen.

samedi 30 octobre 2004

Paradigme

Lu sur Zazieweb cette belle citation : « On ne combat pas une idée en la détruisant, mais en donnant vie à une autre idée capable de la surclasser. ». -G. St Bonnet.

J'ai cherché à en savoir un peu plus sur ce St-Bonnet, mais le web est plutôt silencieux à son égard. À la librairie Pantoute où j'achète beaucoup via Internet, rien. Pas plus de succès chez Gallimard-Montréal où, cependant, on vend plusieurs livres genre « psychologie » d'un certain Gérard Bonnet ; ce monsieur semble être très prolifique.

Google nous amène vers une page inaccessible qu'on peut cependant voir en cache. On y indique un G. St-Bonnet, auteur d'un polar : Les enquêtes du commissaire Vasseur. Vous l'avez lu ?

Abebooks.fr n'aide pas beaucoup. On y trouve cependant Réussir est un devoir de G. SAINT-BONNET, Paris-A.G.I.-1957 avec en probable sous-titre : Être quelqu'un ou comment se forger une personnalité « gagnante ». Diable ! Se forger, en 1957, une personnalité gagnante. Clairement, nos baby-boomers n'ont pas lu le bouquin ! À moins que, justement, ils ne l'aient que trop lu... Par ailleurs, aucun bouquiniste n'a porté à la base de données d'Abebooks un titre comprenant les mots commissaire Vasseur.

Ma recherche, pour l'instant, s'arrête ici. Mais je chercherai à en savoir un peu plus sur ce mystérieux St Bonnet auteur d'une si jolie citation.

mercredi 27 octobre 2004

Contenu validé

Je viens de lire ce texte dans l'Infobourg.

Ça me fait toujours un peu sourire ce type de belles phrases : « [...] l’Encyclopédie Hachette Multimédia en Ligne constitue une source de contenu pédagogique validé et mis à jour régulièrement, idéale pour les portails scolaires. ». C'est quoi, du contenu pédagogique validé ? En puis, c'est validé par qui ?

Ne vous y trompez pas, j'aime bien les encyclopédies. Entre autres, je possède ici le Dictionnaire Encyclopédique Quillet 1952 que j'ai obtenu chez un bouquiniste pour 10$. Est-ce du contenu « validé »? Bien sûr, à quelque part, on peut généralement se fier aux renseignements donnés dans une encyclopédie moderne. Mais comment affirmer que le contenu est validé ? D'ailleurs, est-ce possible ?

Prenons l'exemple suivant, qui provient d'un billet sur le site de M. Clément Laberge. En fouillant un peu, je me suis aperçu que la citation est, à mon avis (et j'appuie sur le «à mon avis») erronée. Je la trouve dans l'excellent Dictionnaire des Citations du XXe siècle du respectable Jérôme Duhamel. Est-ce une citation fiable parce qu'elle se trouve dans ce dictionnaire? Je prends alors la peine de la retrouver dans le texte ORIGINAL.

Du dictionnaire : « L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre. »
Du texte original : « L'avenir, tu n'as point à le prévoir mais à le permettre. »

Deux différences : la ponctuation n'est pas la même, et on a remplacé le mot « point » par le mot « pas ». Et, ce qui est encore plus curieux, Duhamel cite l'exacte référence que je possède entre les mains : Gallimard, 1948.

Alors, Duhamel est-il une source offrant un contenu « validé »? J'ai pourtant payé son livre 40$.

Et vous-même, irez-vous valider/vérifier les informations que je vous livre ici au regard de cette citation de Saint-Exupéry ?

Je sais bien qu'à quelque part, il faut se fier à quelque chose et développer une certaine confiance. Mais certaines croyances sont trop faciles : « Je vous le dis, j'ai raison, après tout je suis une encyclopédie » est un sophisme, le sophisme de l'autorité. Il ne faut pas l'oublier.

« De plus, l’Encyclopédie comprend un annuaire de sites Web validés pour prolonger les recherches de plus de 3500 adresses. » est une autre phrase assez ... déplaisante de ce même article. Que voulez-vous faire de 3500 sites « validés » ? Je n'ai pas cette liste de sites mais je suis à peu près convaincu que je pourrais trouver, sur au moins un de ces sites, une ou plusieurs erreurs. À bien y réfléchir, je me trouverais bien naïf de me fier à des sites qu'on me dit « validés ». Il est vrai que je préfère le chaos de Google et que je préfère valider moi-même mes sources lorsque le sujet m'intéresse.

Pour terminer, du premier extrait cité plus haut, on lit « idéale pour les portails scolaires ». Et pourquoi donc serait-ce le cas? On dirait qu'il y a une espèce de folie-furieuse-c'est-la-mode-tout-le-monde-en-a-un autour des portails. On fait entrer l'élève dans un portail comme pour l'y enfermer... Diable ! donnons aux élèves le web et laissons les gestionnaires s'enfermer dans des « portails scolaires ».

dimanche 24 octobre 2004

La vie en quarante-cinq heures

Pour apprendre un peu plus sur un sujet quelconque, pour approfondir une idée, pour développer une certaine technique, etc., 45 heures suffisent. Imaginez tout ce que vous pouvez accomplir en quarante-cinq heures comparativement à l'observation passive d'une Virginie faisant l'épaisse à la télévision.

Quarante-cinq heures. Cela me rappelle mon entrée au Cégep au début des années soixante-dix avec tous ces cours de trois crédits/quarante-cinq heures. 45 heures et hop ! le calcul différentiel dans la tête. 45 heures et enfin on sait ce qu'ont apporté certains philosophes de l'antiquité à la pensée occidentale. 45 heures, et on peut programmer en fortran. (Hé, hé ! j'ai abandonné ce dernier cours après seulement 6 heures de formation : j'étais absolument incapable de suivre le prof. Je sais aujourd'hui que mon intelligence n'était pas en cause, mais plutôt le manque total de pédagogie de la part de l'enseignant. Quelques années plus tard, je suis revenu à une pratique en dilettante de la programmation.)

Quarante-cinq heures et vous pourrez jouer au golf en débutant averti.

Quarante-cinq heures et le HTML et le CSS vous livreront des mystères de hauts niveaux.

Quarante-cinq heures et vous battrez vot'-mon-oncle-qui-se-dit-ben-bon aux échecs 90 fois sur 100. Après tout, en jouant avec vous, nécessairement il apprendre à mieux jouer !

Quarante-cinq heures et vous pourrez jouer la vaste majorité des pièces du premier grade de piano du conservatoire de Toronto. J'en conviens, vous ne les jouerez pas en virtuose, surtout si, comme moi, vous n'avez aucun talent musical, mais ce sera votre interprétation.

Quarante-cinq heures. Si j'étais patron, j'obligerai tous mes employés à prendre 3 heures par semaine, sur le temps de travail bien entendu, pour qu'ils apprennent quelque chose de nouveau. Quelque chose de nouveau indépendamment de leur travail. Faire de l'exercice, c'est sain pour le corps. Apprendre du nouveau, c'est sain pour l'intelligence, la santé mentale, la confiance en soi, le goût de vivre. Imaginez la richesse pour l'organisation. «J'ai appris une nouvelle manière de miser au Bridge...», «Kundera est fascinant...», «J'ai appris comment fonctionne la bourse....» etc. Tout ce partage, toute cette communication qui s'ensuivrait. Je suis convaincu qu'il y aurait moins de divorces !

Imaginez un peu les écoles qui permettraient aux enfants, trois heures par semaine, la possibilité d'apprendre ce que bon leur semble !!! La société s'en trouverait transformée : on aurait des enfants, des adultes qui ont le goût de nourrir leur cerveau. Qui ont le goût de jouissance intellectuelle. Qui développeront l'écoute, car écouter un passionné est passionnant.

Quarante-cinq heures. Quinze fois trois heures. Et la société serait plus vivable.

Le temps qu'il me reste

J'aimerais apprendre

à construire des cabanes d'oiseaux ;
à programmer en langage objets ;
la géométrie eulidienne ;
à interpréter la Fantaise et fugue en sol mineur de Bach ;
les rudiments de la mécanique quantique ;
à dessiner ;
la théorie de l'harmonie musicale ;
l'art de la reliure ;
à composer de la musique de piano ;
la Pavane pour une infante défunte de Ravel ;
la théorie des nombres ;
l'art de la composition échiquéenne ;
à jouer le Prélude et fugue en La mineur de Bach ;
les rudiments de la mécanique quantique ;
comment fonctionne l'univers ;
le kayak ;
à cuisiner avec du tofu ;
l'art du cul-de-lampe ;
la grammaire française ;
à jouer quelques pièces de Chopin.

dimanche 17 octobre 2004

Constructivisme

J'ai cherché longtemps La formation de l'esprit scientifique de Bachelard. Il est à peu près introuvable au Québec. Heureusement, Abebooks nous ouvre les portes des bouquinistes du monde entier. Je savais que la célèbre phrase « Rien de va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit » s'y trouvait, et collectionneur comme je suis, je la désirais dans ma collection.. La voici dans son contexte plus global :

« L'opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances. En désignant les objets par leur utilité, elle s'interdit de les connaître. On ne peut rien fonder sur l'opinion : il faut d'abord la détruire. Elle est le premier obstacle à surmonter. Il ne suffirait pas, par exemple, de la rectifier sur des points particuliers, en maintenant, comme une sorte de morale provisoire, une connaissance vulgaire provisoire. L'esprit scientifique nous interdit d'avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout, il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu'on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d'eux-mêmes. C'est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S'il n'y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit. »
(Gaston Bachelard, La formation de l'esprit scientifique, 1938)

Si vous êtes intéressé par la science ou son enseignement, vous apprécierez sa lecture.

Par ailleurs, sur Wikipédia, à l'item Bachelard, on trouve en exergue (en fait, il vaut mieux dire en épigraphe) : « Il faut mettre la société au service de l'école et non pas l'école au service de la société. » Comme je le mentionne en commentaire à ce même article, c'est une copie erronée de l'excipit du livre, qu'on lit ainsi : « Alors oui, l'École continue tout le long d'une vie. Une culture bloquée sur un temps scolaire est la négation même de la culture scientifique. Il n'y a de science que par une École permanente. C'est cette école que la science doit fonder. Alors les intérêts sociaux seront définitivement inversés : la Société sera faite pour l'École et non pas l'École pour la Société. »

samedi 16 octobre 2004

Santé, doc !

Je reviens tout juste d'une visite chez le cardiologue. J'ai toujours eu une certaine horreur des médecins : ils passent leur temps à nous débiter toute sorte de statistiques pour camoufler leur parfaite ignorance de la condition des patients. Aujourd'hui, il m'a dit : « Avec le cocktail de médicaments que vous prenez, il y a 80% des chances que ça marche bien. Si vous êtes dans les 20% qui restent, vous retournerez en angioplastie. On n'y peut rien. »

- Mais, dis-je, je mange beaucoup mieux : moins de gras, presque plus de sucre. Et puis, je fais de l'exercice très régulièrement...

- Oh ! Faut pas mêler les choses. C'est très bien pour ne pas attraper un cancer, mais pour ce qui est des artères, c'est toujours 80-20, si vous prenez correctement vos médicaments, évidemment.

Merde alors. Et moi qui croyais qu'en bouffant mieux, qu'en me tapant 40 minutes de bicyclette stationnaire tous les matins, j'améliorais mes chances...

Le pire (!?), c'est que cet avis contredit absolument tout ce que les autres médecins, infirmières etc. m'ont signifié. Qui croire, qui croire...


J'ai sorti Némésis médicale de ma bibliothèque. Ce sera ma prochaine lecture sur ma bicyclette.

mercredi 13 octobre 2004

Complexité

« La logique est la géométrie de l'intelligence. Il faut de la logique dans la pensée. Mais on ne fait pas plus de la pensée avec de la logique qu'on ne fait un paysage avec de la géométrie. »

Victo HUGO, Post-Scriptum de ma vie, Tas de pierres, I.

Pour les insomniaques

Entre quatre heures et cinq heures, l'aiguille des minutes et l'aiguille des heures sont symétriques par rapport au chiffre six.
Quelle est l'heure exacte correspondant à cette position ?

Problème tiré de Voulez-vous jouer avec nous ? de Berloquin, Dugas, Myers et Seisser, Balland, 1974

dimanche 10 octobre 2004

Plus ça change...

J'ai retrouvé dans mes vieilleries ce petit clip de Peanuts :

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