Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

lundi 15 février 2016

Je te dis et ça suffit

Trouvé sur Twitter :

vendredi 12 février 2016

L'évaluation, réponse à un billet.

En voulant répondre à un billet de Pierre-Olivier Jette trouvé ici, le bloque m'indiquait que je dépassais le nombre de caractères permis. J'ai donc décidé de publier mon commentaire ici.



Vos tâches autonomes ressemblent grandement aux fameuses SA et SAE de la réforme... qui ont fini par devenir des examens que TOUS les profs donnent. Une véritable révolution dans l'évaluation demande plus qu'un simple changement de nom.
Les profs (les plus courageux) devraient REFUSER de donner des examens, devraient REFUSER de donner des notes, devraient REFUSER d'agir comme trieurs d'élèves.
Pour en finir avec une évaluation triage d'élèves (qui est aussi une évaluation ou le prof SAIT ce que l'élève a appris, mais où l'élève quant à lui, n'en a tout au plus qu'une idée fort vague - j'ai eu 70%... ), il faut :

1- Passer à un véritable portfolio d'apprentissage dans lequel l'élève VOIT, COMPREND et PEUT EXPLIQUER sa propre évolution. Pas besoin d'une note pour ça - il suffit de donner la parole à l'élève et de lui demander : «dis-moi ce que tes items de portfolio démontrent. Dis-moi aussi quels défis ton compte relever au cours des prochaines semaines.»
2 - Donner, lors des examens obligatoires (et stupides, je le répète) le droit à TOUS LES OUTILS informatiques. Ceci démontrera l'obsolétisme (hum, je ne sais pas si ce mot existe) d'une grande partie du programme. C'est aussi une façon CONCRÈTE de changer le système, de provoquer sa chute devenue nécessaire pour le bien de nos enfants - surtout au secondaire.

Mais aussitôt que je suggère de laisser nos ados utiliser l'informatique TOUT LE TEMPS, on sent un net recul des enseignants, des CP, des directeurs d'écoles, des services pédagogiques. Car, il faut se l'avouer, on aime bien notre pouvoir de donner une note ; certains croient même que c'est nécessaire pour le maintien d'une certaine discipline en classe (Ex. de réflexion : Si les élèves n'ont pas à faire des examens, qu'est-ce qui peut bien les motiver à suivre en classe?) On semble bien aimer ce pouvoir de contrôle ; celui qui fait qu'on laisse l'élève dans le désert (avec un papier et un crayon) et, comme dans Hunger game, on le regarde se démerder et tenter de survivre. Surtout qu’après, on peut lui lancer :

- Tu t’es bien dépris dans cette situation WOW, je te donne... hum... 72%.
- Ah oui ? répond l’élève.
- Oui, regarde, j’ai rempli en belle grille d’évaluation. C’est vraiment objectif. Si tu poursuis ainsi, tu vas peut-être pouvoir faire des maths 436 l’an prochain...

Je ne pense pas qu'on puisse créer des WOW et de la fébrilité en donnant des examens et en se donnant le pouvoir de trier les élèves comme «bon pour le Cégep, bon «seulement» pour math 416, pas bon pour les sciences, etc.)

Vous citez des situations d'apprentissage. Vous n'êtes pas sans savoir que le web en regorge, les livres scolaires aussi, et ce depuis 2000. Mais, franchement, qu'est-ce que ça donne ? Des situations WOW en factorisation, en démonstration d'identités trigonométriques, en loi des exposants, etc... ça n'existe tout simplement pas. Ce qui existe, c’est des situations bidons. Ce qui est WOW, c'est l'idée même des mathématiques, c’est l’idée même d’apprendre à apprendre. Mais lorsque j'en parlais aux profs, certains (et qui n'étaient pas contredits par les autres) me disaient : «Mais Gilles, nous, ce dont on a besoin, c'est de savoir la date et l'heure de l'examen du ministère. Et des exemples de SAE telles que notre jeune aura au test.» 16 ans après la réforme, voilà où nous en sommes ENCORE au secondaire : enseigner en fonction des examens.

Vous dites qu'il faut répondre aux peurs des parents. Je ne vois pas pourquoi ! On trouve sain un parent qui aimerait bien que son jeune soit «au-dessus de la moyenne.» Moi, je trouve ça malsain, car cela implique que ce parent désire qu'au moins un autre enfant de la classe soit SOUS la moyenne. Pour moi, cela rentre en contradiction profonde avec l'idée de la réussite pour tous. La moyenne, outil pernicieux par excellence de tri social, doit être abolie. L'école, l'apprentissage, ne doivent pas être soumis aux lois de la compétition. Et ce, quoi que les parents en pensent.

Bon, j'arrête ici, car même après 2 ans de retraite, mon coeur peine à cette idée classique d'évaluation performance/tri/note. Bien sûr, vous pensez qu'on peut secouer les colonnes du temple. Peut-être réussirez-vous. Mais je crois plutôt que lorsqu’un élève entre dans la classe, on doit l’aider à construire son propre temple. On doit aussi refuser de l’amener prier dans le temple de l’évaluation imposée par un faux dieu lui promettant, après jugement, un paradis/enfer fictifs.

En terminant, un merci pour votre texte. Je suis convaincu que l’éducation se porterait beaucoup mieux au Québec si plus d’enseignants, de cp et de directeurs d’école et de services pédagogiques prenaient le temps de partager leurs pensées ! Bonne continuation.

mardi 9 février 2016

Une image, des valeurs.

À l'occasion de la semaine des enseignants, cette image provenant de mamanpourlavie.com circule sur les réseaux sociaux.



Bien sûr, on comprend l'intention du message : L'enseignant donne avec amour, et les enfants sont réceptifs parce qu'ils sont aimés.

Mais l'image véhicule un certain nombre de valeurs et de stéréotypes :

1 - Semble être une variation sur « l'enseignant rempli des cruches » : la passivité des enfants est remarquable ici. Les enfants attendent leur tour.
2 - C'est l'enseignant qui pose la graine, qui nourrit la terre.
3 - Rien ne pousse avant que l'enseignant y mette la graine et arrose.
4 - L'enfant ne semble apprendre qu'avec la tête (ils ont les bras croisés). Mais les enfants n'apprennent-ils pas avec tout le corps, de la manipulation et des erreurs ? Ici, la fleur est immédiatement belle, rien ne pousse croche, rien de brisé. Le message est «fais ce que je te dis, et tout ira fort bien.»
5 - Aucune relation entre les enfants : ils sont isolés l'un à côté de l'autre.
6 - Imaginez un homme au lieu d'une femme sur l'image...

Parfois, l'idée qu'on se fait d'un enseignant et de l'école me désole.

vendredi 5 février 2016

Beau matin

Promenade du matin avec Kat.
Il fait beau soleil. Il est 10h.
Plusieurs autos dans le stationnement d'une école.
- Ah, c'est vrai, me dis-je. Nous sommes vendredi. Les gens travaillent.

Vive la retraite !

jeudi 4 février 2016

Un médium incompétent

Dring - Dring.

(J'interromps ma pratique d'une invention de Bach)

- Allô ?

(Une seconde ou deux après.)

- M. Jobin ?
- Oui.
- Ici le cabinet d'astrologie.

(Oh, my god...)

- Oui?
- Monsieur, vous bénéficiez aujourd'hui d'une séance gratuite avec notre médium et...

(Je coupe la dame.)

- Votre médium ne vous a pas dit que ce genre de niaiserie ne m'intéressait pas ? C'est donc un faux médium.

Et j'ai raccroché.

Évidemment, s'il s'était agit d'un vrai médium, comme il sait que je sais qu'il n'existe pas, il ne m'aurait pas appelé.

dimanche 24 janvier 2016

Passacaille

Je suis fasciné par toutes les interprétations de cubus.

La passacaille de Handel de sa suite no.7 est (avec l'invention a 3 voix no. 2 de Bach) ma pièce baroque préférée. Si jamais j'ai des funérailles nationales (si c'est bon pour René, pourquoi pas moi ?), j'aimerais bien qu'un bon pianiste l'interprète «live».

samedi 23 janvier 2016

3e vague

Sur Facebook, Dan Verssen (dvg games) nous annonce une version WW2 de son excellent jeu de cartes Warfighter.



Je n'ai jamais participé à une campagne de financement KickStarter. Mais là, je crois que je vais me laisser tenter !

Rebikov

Jolie pièce que j'aimerais bien pouvoir jouer un jour.

vendredi 22 janvier 2016

Prévoyance

Prévoyance

...] C'est faiblesse d'attendre
Le mal qu'on voit venir, sans vouloir s'en défendre.
Corneille

Note du transcripteur.
Pompée, acte 2, sc. 4 (Ptolémée).
Si vous pensez aux sévérité de Torquemada, sans songer à tout ce qu'elles prévinrent, vous cessez de raisonner.
Joseph de Maistre

Note du transcripteur.
Lettres à un gentilhomme russe, 1815.

«Le philosophe contre-révolutionnaire Joseph de Maistre, dans ses Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole (1815), avance l'idée que l'Inquisition fut instaurée par les souverains d'Espagne parce que l'existence même de la nation espagnole était menacée, en raison de la présence musulmane et de l'influence de la communauté juive espagnole. Il précise ce qui est selon lui un axiome de l'action politique : « Jamais les grands maux politiques, jamais surtout les attaques violentes portées contre le corps de l'État, ne peuvent être prévenus ou repoussés que par des moyens pareillement violents ». Par conséquent, selon lui, l'action de Torquemada doit être mise en balance avec les dangers qui menaçaient le royaume : « Si vous pensez aux sévérités de Torquemada, sans songer à tout ce qu'elles prévinrent, vous cessez de raisonner. » - Wikipédia
Il vaut mieux employer notre esprit à supporter les in­fortunes qui nous arrivent qu'à prévoir celles qui nous peuvent arriver.
La Rochefoucauld

Note du transcripteur.
Réflexions ou Sentences et maximes morales.
Le malheur de ces gens qui savent tout est de ne jamais rien prévoir.
Duclos

Note du transcripteur.
Acajou et Zirphile.
[...] Il ne faut jamais
Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre.
La Fontaine

Note du transcripteur.
L'Ours et les deux Compagnons.
Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera.


Note du transcripteur.
Proverbe.
Souris qui n'a qu'un trou est bientôt prise.


Note du transcripteur.
Proverbe.
Tête creuse à vingt ans, bourse vide à trente.


Note du transcripteur.
Proverbe.
Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits.


Note du transcripteur.
Proverbe.
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.
Racine Les Plaideurs

Note du transcripteur.
Acte 1, sc. 1 (Petit-Jean).
Tel pleure aujourd'hui qui sourira demain.
Chénier Le Mendiant

Note du transcripteur.

Où l'espoir est perdu, la prévoyance est vaine.
Delille

Note du transcripteur.
Paradis perdu.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son.
La Fontaine La Laitière et le Pot au Lait

Note du transcripteur.

La cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
La Fontaine La Cigale et la Fourmi

Note du transcripteur.

Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe

jeudi 21 janvier 2016

Prêtre

Prêtre

Je n'ai jamais connu une seule personne qui ait traité d'une manière inconvenante le ministre de l'autel et qui ait prospéré en ce monde. Il y a pour cette espèce de gens une malédiction qui les suit.
Daniel O'Connell

Note du transcripteur.
Dans un discours en 1837.
Car le prêtre, vois-tu, jeune hôte du trépas.
Car le prêtre est l'ami de ceux qui n'en ont pas
L'Ami des oubliés, que n'aime plus personne,
Des oubliés surtout que la tombe emprisonne.
Abbé Apollinaire Gingras

Note du transcripteur.
Au foyer de mon presbytère, 1881.
Les prêtres sont des coeurs maternels dans des âmes viriles.
Falloux

Note du transcripteur.
Louis Rouzic cite Falloux, sans en donner l'origine, dans son livre «Essai sur l'amitié», 1906. Blanchard a peut-être recopié tout simplement cette citation.

L'Express du midi du lundi 14 sept. 1914, dans un article signé Victor Lespine, reprend cette citation, mais toujours sans citer sa source.

Dans Le CORRESPONDANT (1888), une revue dont il fut cofondateur, on trouve :
« Et Marc! Que dire de ses gloires au collège! Oui, j'aurais regretté de le voir passer des mains délicates et intelligentes de sa mère dans les mains lourdes et maladroites des hommes! Mais ce sont des prêtres, des religieux, c'est-à-dire des coeurs maternels dans des âmes viriles; je n'ai pas d'inquiétudes!... »

sous la plume d'une certaine Marie Dronsart.
On ne saurait rien faire de plus grand pour l'Église que d'aider et de concourir à faire de bons prêtres.
M. Olier

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
L'illustre philosophe de Bonald avait coutume de causer tête nue avec son fils devenu prêtre: « Depuis qu'il a reçu l'onction sainte, disait-il, il est plus grand que moi ».


Note du transcripteur.
Anecdote racontée dans «Le Prêtre dans ses rapports avec le monde» d'un auteur anonyme. (Paris, 1862).
Voici une remarque curieuse: tous les coquins, tous les communards, tous les pétroleurs, tous les ivrognes, tous les mauvais sujets de sac et de corde sont ennemis des curés. D'autre part, les braves gens, les gens de bien, les personnes charitables, les gens honnêtes, estimables, délicats, sont à peu près tous sympathiques aux curés et respectueux à leur endroit.
Taine

Note du transcripteur.
Non pas Taine, mais le Mgr Louis-Gaston de Ségur dans «Les Ennemis des curés», 1875.
Les prêtres sont les meilleurs amis et les meilleurs conseillers qu'on puisse avoir.
Joubert

Note du transcripteur.
Référence inconnue. Cette citation ne semble donc pas se trouver dans ses «Pensées.»
Je pense qu'il est nécessaire d'entretenir des prêtres pour être les maîtres des moeurs et pour offrir à Dieu nos prières... Rien n'est plus utile au public qu'un curé, qui procure des assistances aux pauvres, console les malades, met la paix dans les familles et qui est un maître de morale.
Voltaire

Note du transcripteur.
Dans Dialogues et entretiens philosophiques - Pensées détachées, Voltaire écrit : «Rien n'est plus utile au public qu'un curé qui lient registre des naissances, qui procure des assistances aux pauvres, console les malades, ensevelit les morts, met la paix dans les familles, et qui n'est qu'un maître de morale. Pour le mettre en état d'être utile, il faut qu'il soit au-dessus du besoin, et qu'il ne lui soit pas possible de déshonorer son ministère en plaidant contre son seigneur et contre ses paroissiens, comme font tant de curés de campagne; qu'ils soient gagés par la province, selon l'élendue de leur paroisse, et qu'ils n'aient d'autres soins que celui de remplir leurs devoirs.»

Et dans son «Examen important de Milord Bolinbroke» on a :

«J'avertis d'abord que je ne veux pas toucher à notre Église anglicane, en tant qu'elle est établie par actes de parlement. Je la regarde d'ailleurs comme la plus savante et la plus régulière de l'Europe. Je ne suis point de l'avis du Wigh indépendant, qui semble vouloir abolir tout sacerdoce, et le remettre aux mains des pères de famille, comme du temps des patriarches. Notre société , telle qu'elle est, ne permet pas un pareil changement. Je pense qu'il est nécessaire d'entretenir des prêtres, pour être les maîtres des mœurs , et pour offrir à Dieu nos prières. Nous verrons s'ils doivent être des joueurs de gobelets, des trompettes de discorde, et des persécuteurs sanguinaires. »
Ce qu'on reproche aux moeurs cléricales est, selon mon expérience, dénué de tout fondement. J'ai passé treize ans de ma vie entre les mains des prêtres, je n'ai pas vu l'ombre d'un scandale; je n'ai connu que de bons prêtres.
Renan

Note du transcripteur.
Souvenirs d'enfance et de jeunesse.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe

Un monde sans dieu

J'ai bien le site Godless Utopia. De bonnes citations dont, par exemple :




Le SuperBowl arrive. J'image déjà que plusieurs joueurs et fans vont se mettre à prier. Humour caustique qui fait réfléchir sur cet acte anthropocentrique et risible qu'est la prière.

mercredi 20 janvier 2016

Presse. Opinion sur la mauvaise presse.

Presse. Opinion sur la mauvaise presse.

... Il y a plus. Il faut craindre qu'un pareil abus ne finisse par diminuer le sens patriotique de notre population. Son attention n'est pas assez concentrée sur ses grands intérêts... L'esprit d'une population se déforme. L'échelle de valeurs se déplace... N'est-il pas à craindre que, l'heure venue de se prononcer sur une question capitale, elle ait perdu la sûreté et la rectitude de son jugement.
Mgr Georges Gauthier

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Et quant à la presse jaune, elle fausse le sentiment des valeurs, elle distrait des questions d'intérêt vital l'attention publique.
Henri Bourassa

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Le rédacteur devient un « salarié ». On n'a que faire de ses convictions. Qu'il se soumette ou se démette! La plupart, dont la plume est l'unique gagne-pain, se résignent, deviennent valets.
Paul Brulat

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Si l'on veut connaître la puissance vraie de la presse, il ne faut jamais faire attention à ce qu'elle dit, mais à la manière dont on l'écoute.
Tocqueville

Note du transcripteur.
Oeuvres et correspondance inédites - Fragments, 1861.
Le silence de la presse était un privilège il y a moins d'un siècle; c'est aujourd'hui un châtiment.
C. Clarigny

Note du transcripteur.
Histoire de la presse, Paris, 1857.
Mieux vaut, cent fois, ne jamais tenir un rôle public que de prostituer sa plume, sa parole et son talent, par des actes que la conscience réprouve ou que l'intérêt du pays condamne.
Mgr L.-A. Paquet

Note du transcripteur.
Études et Appréciations, 1919.
De toutes les lectures la plus commune, la plus perfide, la plus dangereuse, c'est celle du mauvais journal.
Mgr Besson

Note du transcripteur.
Oeuvres pastorales et oratoires, 1887.
La basse littérature cherche toujours à tout empoisonner; elle ne vit que de ce métier.
Voltaire

Note du transcripteur.
Dans une lettre du 9 décembre 1706 adressée à M. Le Brun.
Cette citation fut retirée des éditions subséquentes.
Quand même la population tout entière viendrait encore autour de la chaire, le peuple le plus religieux du monde, le plus soumis à l'autorité, qui ne lirait que de mauvais jour­naux deviendrait, au bout de trente ans, un peuple d'impies et de révoltés. Humainement parlant, il n'y a pas de pré­dicateur qui tienne contre la mauvaise presse.
Cardinal Pie

Note du transcripteur.

N'est-il pas honteux, dans une communauté civilisée, que l'on publie la photographie de nos hommes les plus éminents à côté de celles de criminels?
Un juge québécois

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Il ne se tromperait guère celui qui attribuerait à la mau­vaise presse la plupart des maux qui affligent la société à l'heure présente... Au contraire la presse catholique est comme une mission perpétuelle.
N. S. P. le Pape Léon XIII

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Un seul esprit médiocre peut, au moyen du journal, faire plus de mal à ses lecteurs en une demi-heure que cent intelli­gences d'élite n'en peuvent réparer en un an... Tous sont atteints par les armes déloyales du journaliste, calomnies, correspondances inventées, articles diffamatoires; tous re­çoivent des blessures mortelles.
Un Publiciste

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Qui s'abonne à un mauvais journal où l'Église est insultée, donne de l'argent pour qu'on insulte sa mère.


Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe

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