Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

mardi 20 octobre 2009

IPod Touch

J'ai enfin reçu mon IPod Touch 32G.

C'est vraiment une jolie petite machine, mais j'avoue avoir de la difficulté à m'habituer à la « touche ». Évidemment, je dois aussi m'habituer au clavier.

Après m'être inscrit sur le site d'Apple, j'ai pu naviguer dans le Apple Store et j'ai téléchargé quelques applications gratuites.

J'ai aussi joué avec ITune sur l'ordinateur Windows de Marie. C'est tout de même un peu triste qu'il faille absolument passer par ce logiciel pour communiquer avec le Touch.

J'ai mis l'alarme pour le réveil du lendemain. Marie, n'ayant pas confiance, a tout de même réglé le radio-réveil...

Il me reste beaucoup de taponnage à faire (je me suis un peu aidé à partir de vidéos sur Youtube) et je dois aussi décider si j'achèterai Antidote. Par ailleurs, je dois voir comment transférer quelques films AVI en format Ipod.

Voilà donc le début de mon aventure IPod. Espérons que l'expérience sera satisfaisante !

lundi 19 octobre 2009

Lundi

Ebook gratuit pour apprendre le GNU Smalltalk.


À lire et méditer : Tice et mathématiques par Olivier Leguay

Un prof qui en a marre, et avec raison !

Le gentil facteur : excellent livre à lire aux petits enfants.

dimanche 18 octobre 2009

Dimanche

Tiens, Twitter est down ce matin ; et j'en ressens une petite frustration. Deviendrais-je twitteraddict ?


Semaine plutôt calme après l'excitation de la rencontre nationale du Récit. Mais je sens déjà des retombées intéressantes, surtout au niveau de l'implantation du Scriptorium. Le produit plaît.


À la rencontre régionale RÉCIT de vendredi dernier, j'ai invité mes collègues sur EnDirect. Tous sont maintenant inscrits. Mais développeront-ils l'habitude d'y écrire ? On le sait, la plupart des gens éprouvent une désagréable gêne à laisser des traces publiques. L'acte d'écrire est une « répugnance tenace » engendrée par l'école, dirait Jean Rostand.
Puis, parmi nos devoirs, nous nous sommes donné un petit dossier à développer. Le mien porte sur les mathématiques et la programmation informatique.


Au niveau du jeu de société, j'ai appris à jouer à la variante japonaise du Mahjong. Marie m'avait offert un merveilleux « set » en 1980. Il fait aujourd'hui l'admiration de plusieurs clients !

lundi 12 octobre 2009

Technolâtrie?

Rudolf Bkouche vient de publier un article intitulé Des tice dans l'enseignement des mathématiques. Je ne suis pas trop au courant du curriculum français au regard des mathématiques. Mais la critique de l'auteur par rapport à l'intégration (attention, ce mot n'est jamais utilisé dans l'article) des TIC en maths est intéressante.

D'abord quelques citations :
  • Le terme « formation », qui tend aujourd'hui, à remplacer le terme « enseignement », n'est pas anodin, il signifie qu'on forme la matière humaine comme les métallurgistes donnent forme au métal en fusion pour construire un objet fini. (P.4)
  • [...] le culte de l'évaluation est devenu l'un des premiers obstacles à l'enseignement. (P.5)
  • [...] l'institution, soucieuse de réussite des élèves, ce qu'on appelle aujourd'hui l'obligation de résultats [...]. (P.7)
  • L'usage à tout va de ces machines a conduit à deux attitudes opposées que nous pourrions appeler la technolâtrie et la technophobie. (P.12)
Passé outre quelques expressions cyniques du genre « thuriféraires » (p.1) et « poncifs » (p.12) de l'informatique pédagogique qui encadrent le texte, on peut s'attarder sur l'idée de l'article qui est assez répandue chez plusieurs enseignants de maths : pour comprendre, tu dois pratiquer. Dans ce contexte, l'ordinateur peut apparaître comme une menace pédagogique, car plusieurs logiciels sont maintenant capables de prendre la place de l'élève qui doit « pratiquer ». Pour M. Bkouche, sens et technique sont intimement liés. Pour lui, par exemple, la compréhension des opérations est inséparable de leur pratique.

Voir un ordinateur d'abord comme un objet technique amène, je crois, ce genre de réflexions. Mais l'ordinateur n'est pas qu'un objet technique. Et il me semble que depuis le début des années 80, des hommes comme Seymour Papert (Mindstoms), Mitchel Resnick et Hal Abelson (Turtle Geometry) entre autres l'ont très bien démontré : l'ordinateur utilisé comme machine de programmation par les élèves leur permet de développer des « idées puissantes ». Cet aspect est complètement absent de l'article de M. Bkouche.

Quelques exemples suffiront, je pense, à monter toute la force d'une approche de la mathématique à l'aide d'un ordinateur.

1. Les nombres décimaux

En troisième année, les enfants ont 8 ans et n'ont pas encore appris le concept de nombre décimal.

Dans un projet Scratch, les enfants doivent animer un personnage. Pour ce faire, le lutin (c'est un objet) prend, disons, 2 formes différentes. (Dans Scratch, on les appelle des costumes). Le lutin, en exécutant une boucle, modifiera son costume et, ainsi, donnera l'illusion d'une animation.

Cependant, les choses se corsent et tout ne va pas comme on le voudrait. En effet, le lutin change beaucoup trop vite de costume ce qui enlève un peu de réalisme à l'animation. L'enfant doit donc ralentir le passage d'un costume à l'autre. Il le fait à l'aide de la brique ATTENDRE qui, par défaut, est initialisée à 1 seconde.

Mais attendre une seconde entre chaque changement de costume rend l'animation beaucoup trop lente. Cependant, après plusieurs expériences, l'enfant va sentir qu'il doit y avoir quelque chose entre 0 et 1. Le besoin d'une nouvelle catégorie de nombres est alors créé.

2. Les angles

Le passage du tracé du carré au tracé du triangle est un questionnement classique en LOGO. Comme j'en ai déjà discuté récemment, je réfère le lecteur intéressé au billet en question.

3. Les entiers

Un peu de la même manière qu'on peut susciter un certain besoin des nombres décimaux, on peut le faire pour les entiers. En Scratch, la brique « avancer de ... pas » permet d'avancer un lutin. Assez rapidement, l'élève voudra que son lutin puisse aussi reculer. Or, aucune brique reculer n'existe. Vous aurez compris qu'il suffit d'avancer d'un nombre négatif de pas.

On peut alors assez facilement amener l'élève à opérer sur ces nombres. En effet, par défaut, un lutin pointe vers une certaine direction (à droite). Cependant, si on modifier cette option par défaut (par exemple, gauche) et qu'on ordonne au lutin d'avancer d'un nombre négatif de pas, ce dernier ira vers la droite ! Les deux actions, en quelque sorte, se multiplient. Bien sûr, l'enseignant amènera ensuite l'élève plus loin avec, entre autres, le formalisme mathématique associé à tous ces concepts. Je crois que ce formalisme, ayant un ancrage dans le projet personnel de l'élève, sera beaucoup plus simple à faire comprendre.

4. Le concept de variable

L'algèbre élémentaire n'est qu'une généralisation utile de l'arithmétique. Au lieu de dire le nombre 2, on parle d'un nombre quelconque. Via un projet de programmation informatique, il est très aisé d'introduire le concept de variable, car on désire généralement de la flexibilité. Par exemple, faire un carré de côté 100, puis un autre de côté 101, et un autre de côté 102, etc. est un peu fastidieux. Au lieu de cela, on crée un carré de longueur variable, et on situe la variable dans un intervalle choisi.

Puis, assez rapidement, l'élève utilisera à son insu la notion de « fonction » (concept d'entrée/sortie) et ce, encore une fois, par nécessité pratique. Bien sûr, l'enseignant devra monter à l'élève comment formaliser la chose, mais, au moins, l'élève comprendra l'origine et la force et la nécessité de cette notion.

On pourrait continuer avec plusieurs autres idées mathématiques où la programmation informatique arrive au secours de l'enseignant en plaçant l'élève dans des contextes qui feront émerger des concepts mathématiques essentiels. Ainsi, les mathématiques feront sens pour l'élève. L'ancrage des apprentissages se faisant dans des projets propres à l'élève, il me semble que ces apprentissages auront beaucoup plus de chances de garder une certaine permanence dans le cerveau des enfants.

L'article de M. Bkouche occulte complètement cet aspect essentiel de l'informatique pédagogique. Bien sûr, on peut se servir de l'informatique pour pratiquer des concepts, mais la grande force de l'informatique est surtout de permettre la (re)découverte de concepts fondamentaux. Évidemment, il faut les bons logiciels pour ce faire ; il faut aussi un pédagogue d'abord centré sur l'élève et non sur le programme à passer ; de plus, il est bien certain qu'il faut faire un certain deuil de la hiérarchisation des connaissances.

Les erreurs du passé

Le constructionnisme associé au LOGO a été (et il l'est toujours) très mal compris par les pédagogues. Plusieurs le dénaturaient. Comme, par exemple, ce conseiller pédagogique de l'époque qui rédigea un manuel de l'élève rempli d'instructions que l'élève devait suivre pas à pas. Pour moi, on peut apprendre un langage en construisant son projet. L'idée principale ici étant de permettre à l'élève de construire « quelque chose » de manière à ce qu'il puisse s'appuyer sur sa construction pour démontrer et expliquer les différents processus qu'il a utilisés pendant sa réalisation.

Il ne s'agit donc plus ici pour un enseignant de transmettre une certaine matière et de la vérifier à l'aide d'un examen mais bien de laisser l'élève « apprendre » pendant la réalisation de son projet.

La mode LOGO passée, certains penseurs de l'informatique pédagogique ont décidé qu'au Québec, il suffisait de montrer aux enseignants à programmer en BASIC. Cela pour leur permettre d'écrire des logiciels de type exerciseurs pour les élèves. À l'époque, plusieurs enseignants craignaient que l'ordinateur, un jour, prenne « leur place ». Il ne faut pas oublier qu'on était dans les beaux jours de l'enseignement par objectifs. Or, on imaginait assez bien une machine qui enseignerait dans ce mode : (voix de robot) Élève, fais étape 1 ; Élève, vérifie étape 1 ; Désolé ! Élève refait étape 2 avec autres exercices ; Élèves, revérifie ; Bravo ! Élève, fais étape 2, etc.

Ce fut un échec total. Certains ont bien acquis une attestation universitaire APO, (application pédagogique de l'ordinateur), mais ils ont à peu près tous mis leur diplôme dans le tiroir et sont retournés à la bonne vieille tradition : j'enseigne, tu écoutes, tu fais les exercices, je te teste, et on recommence : j'enseigne, tu écoutes,... Fort peu ont remarqué qu'en programmant, ils apprenaient ! Et donc, fort peu ont eu l'idée d'utiliser de faire utiliser la programmation par les élèves ! Il faut dire qu'il y en avait une bonne quantité qui avait été complètement écoeurée par les exercices stupides que l'université imposait. Donc, personne ne comprenait la force de l'informatique pédagogique, car on l'associait à de l'enseignement programmé.

Et aujourd'hui ?

Quelques personnes croient toujours que l'ordinateur doit être dans les mains des élèves pour qu'ainsi, ils demeurent actifs dans leurs apprentissages. Mais force est de constater que cette croyance n'est pas très répandue ; on gaspille actuellement des milliers de dollars à acheter des tableaux blancs interactifs électroniques au lieu d'acheter des ordinateurs qui seraient disponibles et utilisables en tout temps par les élèves.

Pour la grande majorité des enseignants, un élève qui utilise une suite bureautique est un élève qui intègre les TIC. Pourquoi ? Parce que les enseignants, les directeurs d'écoles et les conseillers pédagogiques n'ont pas encore appris à détecter ce que les élèves apprennent avec les TIC. On se contente donc de penser papier à l'aide d'un ordinateur. Et, ne sachant observer les apprentissages des élèves, ils peuvent difficilement en rendre compte à l'élève lui-même, à ses parents et aux administrateurs scolaires. Cela est le grand malheur. Et cela est sans doute l'apprentissage qu'ils devront le plus rapidement possible réaliser. Sinon, je ne donne pas cher de l'école. Car la réussite des élèves n'est pas, comme le dit M. Bkouche, une obligation de résultats. D'après moi, un élève qui réussit est un élève qui prend conscience des forces et des défis dans les apprentissages qu'il réalise et des processus qu'il actualise quand il apprend.

jeudi 8 octobre 2009

Jeudi

Pas facile de donner une formation ouverte dans les locaux d'une commission scolaire. Beau billet de Mario !


Mes lecteurs le savent : je suis tout à fait contre l'utilisation des résultats mathématiques comme instrument (arme ?) de tri social ou scolaire. Mon copain Charles-Antoine vit actuellement une expérience parentale frustrante à cet égard. Son billet intitulé Pourquoi et comment haïr les mathématiques est à lire.


Fin de la rencontre nationale des RÉCIT. Jolie session. Plusieurs gazouillis sur le sujet dans EnDirect.

mardi 6 octobre 2009

À Duchesnay

La rencontre nationale des RÉCIT se tient à Duchesnay jusqu'à jeudi.

J'ai d'abort assisté à un atelier sur la métacognition. Quelques gazouillis ici sous #RN2009.

Par la suite, j'animais un atelier d'une heure sur Le Scriptorium. Il s'agit d'une petite application web qui permet à l'enseignant du primaire d'intervenir sur les écrits des enfants. L'atelier a été bien reçu et j'ai bien l'impression que plusieurs testeront le produit dans les prochains mois.

Ce mardi, en après-midi, j'assistais à un excellent atelier sur la WEDO. Mon ami Pierre Couillard a réussi à connecter le tout à Scratch. Grand moment d'extase !!!

lundi 5 octobre 2009

Lundi

The harmony of the world is made manifest in Form and Number, and the heart and soul and all the poetry of Natural Philosophy are embodied in the concept of mathematical beauty.
D'Arcy Wentworth Thompson, On Growth and Form, Epilogue, p. 1096, 1917




Dans quelques minutes, départ pour Duchesnay où se tient la réunion nationale des Récit. J'y présente cet après-midi un atelier d'une heure sur le Scriptorium. Mercredi, c'est Scratch qui sera à l'honneur. Je sors toujours un peu épuisé de tout ça.




Ambre a 10 ans. J'aime bien son billet.

dimanche 4 octobre 2009

Les médias

À Radio-Canada


J'ai bien écouté hier l'entrevue accordée à Mario Asselin sur la première chaîne.

Je ne peux qu'être d'accord avec les propos de Mario.

À un moment donné, l'animatrice s'est elle-même traitée de dinosaure. Cette auto-flagellation, lorsque vient le temps de parler technologie, m'exaspère. Comme si cette admission pardonnait l'ignorance ou, tout au moins, l'absence du goût d'aller y voir plus loin. Plus tard, l'animatrice a donné la parole à un autre de ses invités, Gilles Pellerin, éditeur. Ce dernier ne semblait pas trop d'accord avec Mario, mais, timing oblige, on a coupé court à un début d'une discussion qui sans doute aurait bien profité aux auditeurs.

Cette discussion a probablement eu lieu hors d'ondes, car en entamant la prochaine chronique qui portait sur les livres les plus contestés de l'année, la chroniqueuse a mentionné que certains livres, comme l'entrevue précédente, pouvaient être contestés. J'aurais bien aimé savoir en quoi !

À TVA


Jean-Luc Mongrain n'est pas très content. Jeter d'abord un oeil sur cette vidéo. Clairement, Steve Blanchet s'était très mal préparé aux questions (en fait, à LA question) du journaliste. M. Mongrain parle d'éthique dans son entrevue : il aurait bien aimé être averti qu'on était pour rire de lui dans une pub.

Mais observez bien la vidéo. Pendant le cafouillage de M. Blanchet, il se moque de lui. Il singe le cafouillage. À mon sens, il s'agit là d'un comportement tout à fait inapproprié. C'est un manque de savoir-vivre - de politesse - de la part de Jean-Luc Mongrain. Quand on juge qu'on nous manque de respect, j'admets qu'il est très difficile de rester zen. Cependant, Monsieur Mongrain avait eu le temps de se préparer et son manque de respect envers son interlocuteur a peut-être été planifié. Si c'est bien le cas, à mon sens, on pourrait parler de manque d'éthique journalistique.

samedi 3 octobre 2009

Dans une école

Très belle rencontre hier. Dans une petite classe, 7 élèves (des ados dont le rôle sera d'expliquer aux 80 autres élèves du groupe) et 3 enseignants. Je présente le blogue du projet. Deux jeunes ont leur IPhone. Immédiatement, ils se branchent sur le site. Et les questions fusent.

Pendant que je présentais et échangeais avec les élèves, j'ai trouvé particulièrement remarquable la réaction des enseignantes. Une manifestation de joyeuses surprises pendant qu'elles annonçaient qu'elles ne comprenaient rien à « notre » charabia. Joyeuses, car elles venaient de trouver un filon exploitable pour que les apprentissages fassent un certain sens aux élèves. Ne suffit-il pas de laisser les jeunes s'exprimer sur leurs propres expériences avec des outils de leur monde ? Tant qu'à écrire un texte, pourquoi ne pas l'écrire sur ce qu'ils vivent ? Il y a même un des élèves qui m'a fait lire un de ses poèmes. Avec lui, j'ai discuté sur la pertinence de les rendre publics. Sa peur était qu'on lui « vole » ses écrits. Je lui ai dit qu'on pouvait y accoler une licence. Je lui ai aussi montré mon site de citations et lui ai mentionné qu'un auteur français l'avait largement plagié. C'est maintenant à l'élève de réfléchir sur ses propres choix.

Un autre :

- Monsieur, c'est pas Windows votre ordi.
- Non, c'est Linux.
- Linux ? C'est donc ça, Linux ?
- Oui, oui. Viens essayer. Je te laisse ma place sur ma machine. Explore !

En voyant cet élève si « fort à l'ordi », une enseignante lui a demandé s'il pourrait écrire, pour les autres élèves, un tutoriel sur l'utilisation du blogue. Immédiatement l'élève a lancé un « ben certain » très assuré. Et l'enseignante d'ajouter : « Ce sera ton travail en écriture. »

À la pause, j'ai jasé avec l'initiatrice du projet.
- Bravo ! Je pense que tu es tombée sur une bonne idée pour ta classe.
- Oui. Je suis émerveillée de voir certains élèves. On dirait qu'ils sont totalement allumés. C'est la première fois que je les vois comme ça.

Évidemment, tout nouveau, tout beau. Ces élèves éprouvent beaucoup de difficultés à écrire, mais ils devront tout de même... écrire. Et, qu'on le veuille ou non, ce n'est pas un apprentissage simple. Mais au moins, ils le feront dans un contexte qui fera un sens pour eux.

vendredi 2 octobre 2009

Vendredi

En politique, il y a beaucoup d'enfantillages. Beaucoup.




« In a study of Twitter, a microblogging service used by millions of people from high school students to national elected officials, Mor Naaman and Jeffrey Boase found that 80 percent of regular users are “meformers,” people who use the platform to post updates on their everyday activities, social lives, feelings, thoughts and emotions. The remaining 20 percent – “informers” – share information, have larger social networks and are more interactive with their followers. »
news.rutgers.edu/medrel/news-releases/2009/09/study-reveals-two-ty-20090929

Intéressant, mais pas très surprenant. Écoutez les conversations autour de vous : à peu près tout le monde écoute (souvent impatiemment) dans le seul but de pouvoir placer un mot sur leur moi-moi-moi. Pourquoi en serait-il autrement sur le web ? L'avantage de ce dernier, cependant, c'est qu'on n'est pas obligé de les écouter.


jeudi 1 octobre 2009

Pensée du jour

Twitter est au blogue ce que le haïku est au poème.

mercredi 30 septembre 2009

Formation Ste-Thérèse

Il n'y avait pas grand'chose de nouveau à la formation du MELS : des redites par rapport à l'an passé.

En après-midi, l'animateur nous a passé une petite feuille sur la très grande importance de l'évaluation comme aide à l'apprentissage : 2 petites minutes remplies de clichés sur le sujet.

On a ensuite passé plus de 90 minutes sur les foutus examens (sic, sic, et resic) de fin d'année du MELS. Imaginez tout le temps qu'on pourrait avoir pour parler et échanger pédagogie si ces évaluations ridicules n'existaient pas !

Je me rends compte aussi que j'ai toujours autant de difficultés à accepter les compartiments dans les connaissances à enseigner du genre « ceci s'enseigne en sec III » « on voit cela dans la séquence SN et non dans CST », « l'élève doit voir la fonction exponentielle, mais non sa réciproque », etc. Je sais bien qu'on ne peut pas tout apprendre en même temps ; mais, par ailleurs, pourquoi tous les jeunes d'un même âge doivent-ils apprendre les mêmes choses aux mêmes moments ?

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