Tirso de Molina
1571(?) - 1648(?)
- Quand l'amour s'en va, la jalousie entre dans la maison.
(Le Timide du Palais, acte 1, sc. 4 [Mélise] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 364, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- L'épée ne peut rien contre la faim et son cortège de souffrances.
(Le Timide du Palais, acte 1, sc. 6 [Vasco] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 368, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- Le temps et l'absence sont les médecins experts de l'amour.
(Le Timide du Palais, acte 2, sc. 1 [Dona Madeleine] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 393, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- Les flammes de l'amour sont tyranniques, c'est chose certaine ; en fermant les portes, elles s'échappent par les fenêtres ; quand la bouche les garde, elles sortent par les yeux.
(Le Timide du Palais, acte 2, sc. 3 [Dona Madeleine] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 396, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- Être femme et se taire sont deux choses incompatibles.
(Le Timide du Palais, acte 2, sc. 12 [Dona Madeleine] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 413, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- L'amour du bien a toujours été le commencement du bonheur.
(Le Timide du Palais, acte 3, sc. 1 [Ruiz] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 431, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- Les coeurs généreux et bons [...] éprouvent pour les infortunes des autres autant de peine que pour les leurs.
(Le Timide du Palais, acte 3, sc. 1 [Ruiz] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 433, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)
- L'amour timide et muet n'obtient guère d'avancement, seigneur ! S'il éprouvait de la honte on ne le peindrait pas tout nu.
(Le Timide du Palais, acte 3, sc. 4 [Tarso] in Les chefs-d'oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 433, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)