Christian Oster
1949
  1. Du contenu de la conversation des femmes. Même deux-trois mots, parfois, ça m'a toujours suffi, moi. Sans parler des silences. Des silences des femmes. Ces petits silences, bien cadrés par les mots, qui ne viennent pas de l'absence. Avec des vrais regards, parfois.
    (Une femme de ménage, p.21, Éd. de Minuit, n°24)
     
  2. Nos regards se croisaient, donc, mais, en bons véhicules qu'ils étaient, conduits avec prudence, ils ne se rencontraient pas.
    (Une femme de ménage, p.29, Éd. de Minuit, n°24)
     
  3. [...] ça n'existe pas les genres de femme, il n'existe que le genre des femmes [...]
    (Une femme de ménage, p.60, Éd. de Minuit, n°24)
     
  4. La mort n'explique pas tout. L'amour non plus.
    (Une femme de ménage, p.170, Éd. de Minuit, n°24)
     
  5. Ça ne se regrette pas, l'amour.
    (Une femme de ménage, p.203, Éd. de Minuit, n°24)
     
  6. [...] cette évidente nécessité sans laquelle aborder une femme, pour un homme, trahit la préméditation.
    (Dans le train, p.8, Éd. de Minuit, 2002)