Jean-François Ancelot
1794-1854
- Il est des jours heureux cachés dans l'avenir.
(Fiesque, acte 1, sc. 1 (Berta), 1824)
- [...] La gloire est chère à qui sait bien aimer.
(Fiesque, acte 3, sc. 2 (Manfredi), 1824)
- Opposons aux revers un courage inflexible.
(Fiesque, acte 3, sc. 2 (Manfredi), 1824)
- Dans les coeurs irrités la révolte fermente.
(Fiesque, acte 3, sc. 3 (Fondi), 1824)
- Aux changements des temps il faut plier nos moeurs.
(Fiesque, acte 3, sc. 4 (Fiesque), 1824)
- Contre un vil ravisseur est-il quelques abris ?
(Fiesque, acte 3, sc. 5 (Verrina), 1824)
- Pour qu'un peuple soit libre, il lui faut des vertus.
(Fiesque, acte 4, sc. 4 (Fiesque), 1824)
- Ministre, je peux tout ; roi, j'aurais tout à craindre.
(le Maire du Palais, acte 1, sc. 1 (Ébroïn), 1823)
- Aux remords du coupable, il [Dieu] promet le pardon.
(Le Maire du Palais, acte 2, sc. 6 (Bathilde), 1823)
- L'enfant dénaturé doit trembler à son nom [Dieu].
(Le Maire du Palais, acte 2, sc. 6 (Thierry), 1823)
- Dieu frappe ! nous devons souffrir et l'adorer.
(Louis IX, acte 1, sc. 1 (Joinville), 1819)
- Ah ! quel guerrier français pourrait trembler pour soi
En songeant aux périls qui menacent son roi ?
(Louis IX, acte 1, sc. 1 (Joinville), 1819)
- On doit quelques égards à qui peut tout oser.
(Louis IX, acte 2, sc. 1 (Raymond), 1819)
- La fortune est fidèle à celui qui l'enchaîne ;
Négliger ses faveurs c'est mériter sa haine.
(Louis IX, acte 2, sc. 1 (Almodan), 1819)
- [...] La volonté ferme enfante les miracles.
(Louis IX, acte 2, sc. 1 (Almodan), 1819)
- J'honore qui me sert, je punis qui m'outrage.
(Louis IX, acte 2, sc. 1 (Almodan), 1819)
- [...] L'équité, le respect des serments,
Sont du pouvoir des rois les plus sûrs fondements.
(Louis IX, acte 2, sc. 2 (Louis), 1819)
- Ce Dieu, qui nous frappe sans nous abandonner,
Se lasse de punir et non de pardonner.
(Louis IX, acte 2, sc. 4 (Louis), 1819)
- Je hais la trahison, je méprise un transfuge.
(Louis IX, acte 3, sc. 2 (Nouradin), 1819)
- On doit craindre la honte, et non pas le malheur.
(Louis IX, acte 3, sc. 3 (Nouradin), 1819)
- Oui ! l'excès du remords rappelle la vertu.
(Louis IX, acte 3, sc. 5 (Raymond), 1819)
- [...] Se vaincre est le devoir d'un roi :
Et, maître d'un grand peuple, il doit l'être de soi.
(Louis IX, acte 3, sc. 7 (Louis), 1819)
- Mon fils, Dieu tend les bras aux mortels repentants.
(Louis IX, acte 4, sc. 4 (Louis), 1819)
- Oui ! malheur éternel à qui trahit son Dieu !
(Louis IX, acte 4, sc. 4 (Raymond), 1819)
- Le serf à ses enfants ne lègue que sa chaîne.
(Olga, acte 1, sc. 1 (Fédor), 1829)
- Quand on n'a pas de maître on peut dormir tranquille.
(Olga, acte 1, sc. 2 (Fédor), 1829)
- Ce qu'il donne au repos est perdu pour la gloire.
(Olga, acte 1, sc. 2 (Thébaldo), 1829)
- Jusqu'au trône souvent monte la calomnie.
(Olga, acte 1, sc. 5 (Obolensky), 1829)
- Quand on se sent coupable, on craint la solitude.
(Olga, acte 1, sc. 5 (Olga), 1829)
- On pardonne aisément à des sujets qu'on aime.
(Olga, acte 2, sc. 5 (Hélène), 1829)
- [...] L'amour trop souvent
N'offre aux coeurs abusés qu'un bonheur décevant.
(Olga, acte 2, sc. 8 (Hélène), 1829)
- Un coeur noble a besoin d'estimer ce qu'il aime.
(Olga, acte 2, sc. 8 (Olga), 1829)
- L'amour qu'on inspira sans peine on le partage.
(Olga, acte 3, sc. 6 (Hélène), 1829)
- La bonté sait si bien embellir une femme !
(Olga, acte 3, sc. 6 (Obolensky), 1829)
- Un homme n'est pas né pour devenir esclave !
(Olga, acte 4, sc. 1 (Ouslad), 1829)
- Un homme, quelque titre enfin dont on le nomme,
Ne peut, sans son aveu, disposer d'un autre homme.
(Olga, acte 4, sc. 1 (Ouslad), 1829)
- [...] L'amour n'est souvent qu'un rêve mensonger.
(Olga, acte 5, sc. 2 (Hélène), 1829)