Wilhelm Müller
1794 - 1827
- Lorsque tu traverses une rue après la pluie, tu marches avec précaution sur la pointe du pied, en cherchant les pierres blanches; mais si, par imprudence, tu fais un faux pas qui souille de boue ta chaussure, alors tu te décourages et tu ne prends plus soin de te garantir des taches. - Jeune homme, préserve bien ton âme de la première éclaboussure.
(Cité dans le Magasin Pittoresque, trad. Xavier Marmier, p. 187, 1852)
- Chacun a devant les yeux un but qu'il poursuit jusqu'à la mort; mais pour plusieurs ce but est une plume qu'ils soufflent devant eux dans l'air.
(Cité dans le Magasin Pittoresque, trad. Xavier Marmier, p. 187, 1852)
- Si vous heurtez un tonneau vide, il roule çà et là et résonne; mais s'il est plein, il reste immobile et silencieux. L'homme ignorant est ce tonneau vide.
(Cité dans le Magasin Pittoresque, trad. Xavier Marmier, p. 187, 1852)
- L'insensé jette, dès les premières chaleurs, son vieux manteau d'hiver. Si le bonheur commence à te luire, n'oublie pas ton précieux ami des mauvais jours.
(Cité dans le Chants populaires du Nord, trad. Xavier Marmier, p. 53, 1842)
- Si les bons préceptes du sage valent une main pour nous conduire au but que nous devons poursuivre, les sages exemples du bon valent une aile.
(Cité dans le Chants populaires du Nord, trad. Xavier Marmier, p. 53, 1842)
- Recueille la sagesse, comme l'abeille le suc des fleurs. Quand la saison des fleurs sera loin, ton miel remplacera tes fleurs.
(Cité dans le Chants populaires du Nord, trad. Xavier Marmier, p. 53, 1842)