Publius Syrus
85 Av. J.-C - 43 Av. J.-C
- Pauvres humains, nous sommes toujours à une distance égale de la mort.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Attends-toi à recevoir des autres ce que tu auras fait à autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Apaisez par vos larmes la colère de ceux qui vous aiment.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est attaquer un absent que disputer avec un homme ivre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le moindre bruit suffit pour causer un désastre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui juge avec précipitation court au-devant du repentir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'âge cache les mauvaises inclinations, l'âge les découvre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les biens d'autrui nous plaisent; les nôtres plaisent aux autres.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les dettes sont une servitude amère pour un honnête homme.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Rien de ce que nous avons obtenu par des souhaits, ne nous appartient en propre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne fais point ta joie du malheur d'autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Aimez votre père s'il est juste, supportez-le s'il ne l'est pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Moins on possède, plus on doit donner à ses amis.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'amitié aime l'égalité, elle rend égaux ceux qu'elle unit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La loyauté est le seul lien stable de l'amitié.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si tu souffres les vices de ton ami, ils deviennent les tiens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le malheur fait connaître si on a un ami ou si on n'en possède que le nom.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'est pas permis de blesser un ami, même en plaisantant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Perdre un ami est la plus grande de toutes les pertes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On mange avec plus de sûreté à une petite table.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il ne faut rien croire d'une âme irritée par la douleur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le sage est maître de son coeur, le fou en est l'esclave.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une âme en désordre se donne en spectacle à la multitude.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un esprit qui sait craindre sait aussi choisir la voie la plus sûre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme obtient de lui-même tout ce dont il se fait une loi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un vieillard imbécile a existé longtemps, mais n'a point vécu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une vieille femme qui joue fait sourire la mort.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La tension nuit à l'arc, le relâchement à l'esprit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut avoir les yeux sur ce qu'on ne veut point perdre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quel mal souhaiter à un avare, si ce n'est de vivre longtemps?
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tu prendras facilement un avare, si tu ne l'es pas toi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'argent irrite, mais ne rassasie point le désir de l'avare.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'avare est lui-même la cause de sa misère.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'avare ne fait rien de bien que quand il meurt.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le courage croît en osant, et la peur en hésitant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui a pu être donné peut aussi être enlevé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Aimer ou haïr, voilà la femme : pour elle point de milieu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Personne ne doit être avide, encore moins le vieillard.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Bonne renommée est un second patrimoine.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quoique les bonnes pensées soient oubliées, elles ne sont jamais perdues.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est bien couché celui qui ne sent pas combien il l'est mal!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui sait rendre les bienfaits en reçoit davantage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- N'oublie jamais les bienfaits que tu as reçus, oublie promptement ceux que tu as accordés.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Recevoir un bienfait, c'est vendre sa liberté.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On reçoit soi-même un bienfait lorsqu'on en accorde un à un homme qui en est digne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Rendre service à ceux qui en sont dignes, c'est obliger tout le monde.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui ne sait pas accorder un bienfait, en demande injustement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Publier les services qu'on a rendus, c'est les reprocher.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne doit pas regretter un plaisir quand on perd un sujet de douleur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un coeur bienveillant rencontre un grand nombre de parents.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un homme généreux cherche même les occasions de répandre ses bienfaits.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On oblige doublement celui dont on prévient les besoins.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est mourir deux fois que de mourir par ses propres armes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On se rend deux fois coupable lorsqu'on prête la main à un coupable.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui sait se vaincre dans la victoire est deux fois vainqueur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La pitié se prépare à elle-même de grands secours.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Personne ne jouit d'un beau moment qui ne soit fatal à quelque autre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'estime des hommes est un trésor plus sur que les richesses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La honte qui fait éviter le danger est utile.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il convient à un homme honnête de ne tromper personne, même en mourant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Épargner les méchants, c'est nuire aux gens de bien.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Imiter le langage de la bonté, c'est être doublement méchant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Chez l'homme vertueux, la sévérité est voisine de la justice.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère d'un homme de bien se dissipe promptement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est bon de voir par le malheur d'autrui ce qu'on doit fuir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est bon d'adresser de bonnes paroles, même à ses ennemis.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un bon coeur offensé est plus sensible qu'un autre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La vie est courte par elle-même, mais les malheurs la rendent bien longue.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les yeux sont aveugles lorsque l'esprit s'occupe d'autre chose.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui se tient sur ses gardes, même lorsqu'il n'a rien à craindre, évite par là le danger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une femme vertueuse commande à son mari en lui obéissant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le malheur trouve à la fin celui devant qui il a souvent passé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Prends garde de croire quelqu'un ton ami avant de l'avoir éprouvé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a aucune occasion où la précaution ne soit utile.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Évitez de rien entreprendre dont vous puissiez vous repentir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les blessures de la conscience ne se cicatrisent jamais.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le danger vient plus tôt lorsqu'on le méprise.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La gloire du superbe se change bientôt en ignominie.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La joie des méchants tourne bientôt à leur perte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Oublier la guerre civile, c'est s'en garantir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un compagnon agréable abrège la route autant qu'un équipage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le rapport des caractères forme la parenté la plus intime.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ayez plutôt soin de votre conscience que de votre réputation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Bien des gens trouvent un conseil; les habiles en tirent parti.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Vous vaincrez plutôt par la prudence que par l'emportement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Nous supportons sans les blâmer les défauts auxquels nous sommes accoutumés.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le mépris est plus pénible pour le sage que les mauvais traitements.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Vis-à-vis d'un impudent, la trop grande modestie devient une sottise.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui désire la mort laisse une tache à sa vie.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un malade intempérant rend son médecin impitoyable.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les reproches sont cruels pour le malheureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme cruel n'est point fléchi par les larmes, il s'en nourrit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est cruel et non pas brave, celui qui tue un enfant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si tu ne veux point te fâcher souvent contre quelqu'un, fâche-toi une fois pour toutes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui que tout le monde bénit possède le bien de tout le monde.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si l'on permet à quelqu'un plus qu'il n'est juste, il voudra plus qu'on ne lui permet.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Refuser à celui à qui vous avez toujours donné, c'est le forcer à vous voler.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui peut arriver à quelqu'un peut arriver à chacun.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La patience est un remède à toutes les afflictions.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La réconciliation avec un ennemi n'est jamais sûre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce que l'on gagne aux dépens de la réputation doit plutôt être appelé perte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Faire des reproches à celui qui a besoin de secours, c'est le désespérer.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les biens qui ont pu être donnés peuvent aussi être repris.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les femmes ont appris à mettre du mensonge dans leurs larmes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est en délibérant qu'on acquiert la sagesse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'occasion échappe souvent pendant qu'on délibère.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On doit délibérer longtemps sur ce qu'on veut résoudre une fois pour toutes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une sage lenteur que de délibérer sur ce qu'il faut faire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il y a de la folie à se confier à l'erreur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut mépriser tout ce que l'on peut perdre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il ne faut point compter sur ce qu'un jour vous donne, un jour peut aussi vous le ravir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut avoir l'oreille difficile pour les accusations.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le jour précédent donne des leçons au jour qui suit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Après la discorde on chérit mieux la concorde.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut se préparer longtemps à la guerre, si l'on veut remporter une prompte victoire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les peines de l'âme sont plus grandes que celles du corps.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les maux diminuent lorsqu'ils sont parvenus au point de ne pouvoir plus s'accroître.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le courage du soldat dépend de la prudence du général.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Fuis les douceurs qui peuvent devenir amères.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Commander à ses passions, c'est surpasser la puissance des rois.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Moins les mortels ont de désirs, moins ils ont de besoins.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Hélas! quelle misère que de vieillir dans les inquiétudes!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On doit rendre les bienfaits dans les mêmes intentions avec lesquelles ils ont été accordés.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut arracher les armes, et non les donner à un homme en colère.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La célérité même paraît lente aux désirs ardents.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La vie sans gloire est une mort anticipée.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La foule est toujours une preuve de la plus mauvaise cause.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le malheur fait naître la vertu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les malheureux ont à la fois trop peu et trop de pensées.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est souvent un mal que de s'accoutumer aux bonnes choses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Même un seul cheveu a son ombre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La célérité même paraît lenteur quand on désire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui prend conseil de la bonne foi est équitable même envers son ennemi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La douleur force même les innocents à mentir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est quelquefois utile d'oublier ce qu'on sait.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Personne n'aime l'injustice, pas même ceux qui la commettent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Lors même que la blessure est guérie, la cicatrice reste.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La patience est le port de toutes les misères.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le hasard nuit plus souvent à ce qui est élevé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'action est l'indice de la méchanceté, mais elle n'en est pas le commencement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'intérêt des hommes a fait de la fortune une déesse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui se refuse à la patrie se met dans le cas d'un exilé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'espoir de la récompense fait la consolation du travail.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les dernières actions font juger des premières.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le sage corrige ses vices en voyant ceux d'autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'accroissement des honneurs est plus facile que leur commencement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Vouloir taire la faute, c'est aggraver le crime.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La facilité de caractère nous entraîne au parti le plus insensé
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La médisance mal fondée est un mensonge malveillant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il y a plus de gens qui ont soin de leur réputation que de leur conscience.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui fuit le jugement avoue le délit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La prospérité nourrit la colère.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le bonheur des méchants est une calamité pour les gens de bien.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Supporte les grands désagréments, tu ne sentiras pas les plus légers.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Supporte sans te plaindre ce qui ne peut se changer.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui perd l'honneur n'a plus rien à perdre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quelle ressource reste-t-il à celui qui a perdu la confiance?
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La confiance est comme l'âme; une fois partie, elle ne revient jamais.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une belle figure porte avec soi sa recommandation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Lorsque la fortune nous caresse, elle veut nous séduire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune n'a point de droits sur nos moeurs.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une grande fortune est pour son possesseur un grand esclavage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a personne à qui la fortune soit plus utile que la prudence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est plus facile de trouver la fortune que de la conserver.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune fait perdre l'esprit à celui qu'elle favorise trop.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune n'est jamais contente de nous maltraiter une seule fois.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune est semblable au verre; plus elle est brillante, plus elle est fragile.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La faveur est toujours du côté de la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune nous donne la jouissance de beaucoup de choses, mais la propriété d'aucune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Recevoir ce qu'on ne peut rendre est une tromperie.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- En se vengeant souvent, on ne réprime que la haine d'un petit nombre d'individus.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La frugalité sert comme une broderie à relever la bonne renommée.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On prie en vain celui qui ne sait pas compatir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La patience souvent outragée se change en fureur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne point rougir de sa faute, c'est la commettre deux fois.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La plainte fait connaître l'outrage, et ne le venge pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une accusation grave, même faite légèrement, est toujours nuisible.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un homme grave n'a jamais une opinion équivoque.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le plus dangereux ennemi est celui qui est caché dans notre coeur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Certains remèdes sont pires que le mal.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère la plus forte est celle d'un honnête homme.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'empire de l'habitude est le plus fort de tous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le mal le plus dangereux est celui qui se cache sous des apparences flatteuses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le mal auquel on est le plus sensible est celui qu'on n'a jamais éprouvé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout discours flatteur cache un poison.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'héritier qui pleure rit sous cape.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Hélas! que la gloire est difficile à conserver!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est à craindre celui qui ne craint pas la mort!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Même l'homme vertueux fléchit quelquefois devant les circonstances.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La pauvreté force l'homme à essayer bien des choses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Plus l'homme invente de plans plus il en manque.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand l'homme se fâche, il est hors de lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Afin que l'homme ne fût pas sans douleur, il rencontra la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme a toujours une chose dans la bouche et une autre dans le coeur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme meurt autant de fois qu'il perd un des siens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme est prêté à ce monde et ne lui est pas donné.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui succombe aux événements peut servir sans honte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- II est permis d'épargner un méchant pour épargner en même temps un honnête homme.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une bonne réputation est un second patrimoine.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les honneurs ornent la vertu et flétrissent le vice.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La meilleure émulation est celle qui a pour objet l'humanité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La victoire est toujours où est la concorde.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le peuple est considéré où les lois le sont.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Prends soin que personne ne te haïsse par ta faute.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le feu conserve sa chaleur, même concentré dans le fer.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'or s'éprouve par le feu, le courage par la misère.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Pardonne souvent aux autres, mais jamais à toi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le coupable se condamne le jour même qu'il commet la faute.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tu cherches à acquérir un vaste empire? aie de l'empire sur toi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui se repent d'une faute ne l'a commise que par imprudence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'innocence est la félicité du malheureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'inférieur sait toutes les fautes que commettent les supérieurs.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est avoir une âme faible que de ne pouvoir pas supporter les richesses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une âme honnête ne reçoit point d'affront.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Demander quelque chose à un homme indigne, c'est blesser son propre honneur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une âme honnête ne souffre point les mauvais traitements, même en paroles.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On n'aime pas les bienfaits qu'accompagne la crainte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un seul ingrat nuit à tous les malheureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme instruit par l'expérience craint un ennemi, quelque faible qu'il soit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La célérité dans le jugement penche vers l'injustice.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les oreilles supportent mieux une offense que les yeux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est faire soi-même une injure que de ne la pas venger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'oubli est le seul remède aux injures.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un avare n'est bon à personne, encore moins à lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'indigent manque de peu; l'avare manque de tout.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est accorder deux fois un bienfait à un indigent que de l'accorder promptement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est dans une position périlleuse que l'audace a le plus d'utilité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un fou croit tous les autres encore plus fous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le riche avide est pauvre au milieu des biens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme courageux et l'homme heureux peuvent tous les deux tolérer l'envie.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui passe une faute sous le silence invite à la renouveler.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Retenir quelqu'un malgré lui, c'est lui donner plus d'envie de s'en aller.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut fuir l'homme en colère pour un instant, mais les haineux pour toujours.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme colère, quand il revient à lui, se fâche contre lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère ne voit dans le crime qu'un moyen de se satisfaire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Chez l'homme en colère, chaque mot devient une accusation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le mortel qui désire le moins a le moins de besoins.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut te conduire avec ton ami comme s'il pouvait devenir ton ennemi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il y a un chemin partout où un autre a laissé des traces.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le juge est condamné quand le criminel est absous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Rien n'est véritablement agréable sans la variété.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout ce qui est juste est à l'abri des atteintes de l'injustice.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui n'était qu'une erreur devient une faute si l'on y retombe une seconde fois.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'amour du plaisir et l'amour de la gloire ne s'accordent jamais ensemble.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si on n'acquiert pas de nouvelle gloire, on perd l'ancienne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le coupable craint la loi, l'innocent la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère oublie ordinairement la loi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune est inconstante, elle redemande bientôt ce qu'elle a donné.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La loi voit l'homme irrité, et l'homme irrité ne voit point la loi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une loi régit l'univers, c'est celle qui nous fait naître et mourir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand la légèreté pense bien, c'est par caprice et non point par jugement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les honneurs deviennent une flétrissure lorsqu'un indigne en est revêtu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout ce que les désirs convoitent est toujours très loin.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Nous ne pouvons rien gagner sans qu'un autre perde.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il manque à la prodigalité beaucoup de choses; tout manque à l'avarice.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La grandeur d'âme convient à une grande fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Pour l'homme magnanime, l'oubli est le remède de l'injure.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un remède est mauvais quand il en coûte quelque chose à la nature.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une mauvaise cause que celle qui a besoin de miséricorde.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les mauvais coeurs n'ont jamais besoin de leçons.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une mauvaise jouissance que de s'accoutumer au bien d'autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une médisance devient plus cruelle en l'interprétant,
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui veut mal faire en trouve toujours le prétexte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On fait mal tout ce qu'on fait sur la foi de la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- En gouvernant mal on perd le plus puissant empire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un malade agit mal envers lui-même quand il fait son médecin son héritier.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Malheureux le vainqueur qui regrette sa victoire!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quiconque vit mal, ne saura jamais mourir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On vit mal lorsqu'on croit devoir vivre toujours.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme méchant est comme armé de dents cachées.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La malveillance se nourrit de son propre fiel.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les ingrats apprennent aux hommes à devenir inhumains.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La méchanceté d'un seul devient bientôt une malédiction pour tous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La méchanceté, quand elle vient avec les desseins les plus noirs, prend le masque de la bonté.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les femmes l'emportent sur les hommes pour les mauvais conseils.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Épargne même le méchant s'il faut faire périr avec lui un homme vertueux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne fais point ta joie du malheur d'autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un mauvais conseil est le plus nuisible à celui qui le donne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout plan que l'on ne peut changer est un mauvais plan.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les méchants n'appliquent jamais un bon conseil à eux-mêmes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le méchant n'est jamais plus dangereux que quand il se déguise en homme vertueux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On doit appeler vicieux celui qui n'est vertueux que pour son propre intérêt.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un méchant puni est une garantie donnée aux honnêtes gens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'égalité d'âme est le remède à l'infortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'oubli seul peut guérir les misères.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut toujours craindre pour ce qu'on veut voir en sûreté.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est la crainte qui contient les méchants, et non pas la clémence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Moins la fortune nous a donné, et moins elle nous enlève.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On trompe moins celui à qui l'on refuse sur-le-champ.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un maître qui craint ses valets est encore moins qu'un valet.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ferait moins de fautes, si l'on savait combien de choses on ne sait pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est un triste plaisir que celui auquel est attachée l'image du danger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme vertueux peut être appelé malheureux ; il ne saurait l'être.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un citoyen humain est la consolation de son pays.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quelle vie misérable que de dépendre du caprice d'autrui!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quel tourment d'être obligé de taire ce qu'on brûle de dire!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Je te juge malheureux en ce que tu ne l'as jamais été.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le retard employé à réfléchir tient lieu de diligence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout retard nous déplaît, mais il nous apprend à penser.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Heureux celui qui meurt avant d'avoir désiré la mort!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La crainte de la mort est plus cruelle que la mort elle-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand on méprise la mort, on a surmonté toutes les craintes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une femme qui épouse plusieurs maris ne plaît pas à tous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- En pardonnant beaucoup de choses, l'homme puissant le devient encore davantage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Faire une injustice envers un seul, c'est menacer tous les autres.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La mort de l'homme vertueux est une calamité générale.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui que beaucoup de gens redoutent doit redouter beaucoup de gens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Irritée par l'injustice, la bonté change de nature.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le vicieux qui agit bien cache son naturel.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Nécessairement, celui qui se fait craindre de beaucoup de gens doit en craindre beaucoup.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si vous refusez à la nécessité ce qu'elle vous demande, elle vous l'arrache.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut supporter la fatalité, et non pas s'en plaindre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le sage se conforme toujours à la nécessité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Avec de l'économie on prévient l'indigence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ni la vie ni la fortune ne sont données à l'homme pour toujours.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'avare ne manque jamais de prétexte pour refuser.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On a toujours de la peine à croire les grands crimes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui demande une chose qui est difficile se la refuse à lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne meurt pas trop tôt quand on meurt malheureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Personne ne vit aussi pauvre qu'il l'était en naissant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Jamais on ne parvient à la première place par une conduite timide.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La lâcheté est à elle-même sa plus grande peine.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne rien faire est toujours ce qu'un homme malheureux peut faire de mieux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La nécessité ne connaît pas autre chose que de vaincre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune ne nous enlève rien que ce qu'elle nous a donné.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Rien n'est plus triste que d'être obligé de rougir de ce qu'on a fait.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La passion n'aime rien autant que ce qui est défendu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a point de fruits qui n'aient été âpres avant d'être mûrs.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a rien que le temps n'adoucisse ou ne surmonte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les yeux ne seront point coupables si la raison leur commande,
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne regarde jamais comme ta propriété ce qui est sujet à des changements.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quel spectacle plus honteux qu'un vieillard qui commence à vivre!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La vérité se perd par trop de disputes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui ne sait pas tendre des embûches ne les craint pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si tu n'es pas sage par toi-même, tu entendras en vain les leçons d'un sage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne pas venger les délits, c'est prêter la main au crime.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le coupable prie, l'innocent s'emporte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui défend un coupable s'expose lui-même à une accusation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le malheur porte rarement préjudice à la constance.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Pouvoir nuire, et ne pas le vouloir, voilà le plus bel éloge d'un homme.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui craint la moindre crevasse n'est pas facilement écrasé par la chute de sa maison.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce n'est pas corriger, mais blesser, que de vouloir gouverner quelqu'un malgré lui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On n'est pas bon pour être meilleur que le pire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une chose n'est pas petite pour être moindre que ce qu'il y a de plus grand.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On n'a point à rougir d'une cicatrice qu'on doit à son courage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce que nous tenons de la fortune n'est pas à nous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On n'invente pas facilement des crimes sur le compte d'un homme innocent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est difficile de garder seul ce qui plaît à beaucoup de gens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le courage n'a jamais su céder à la mauvaise fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui sent qu'il n'est pas sage ne saurait manquer de le devenir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne considère pas le nombre de ceux à qui tu plais, considère leur mérite.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme heureux n'a pas toujours l'oreille accessible aux prières.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce n'est pas succomber, mais vaincre, que de céder aux siens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- N'exigez de personne ce que vous ne pouvez souffrir vous-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a point de pays où la pitié soit mal famée.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne te crois nulle part sans témoins.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Jamais un sage n'a confiance dans un traître,
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne surmonte jamais un danger sans danger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On n'accorde jamais assez à une espérance imprudente.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une mauvaise conscience n'a jamais de sécurité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Où le feu a brûlé longtemps, il ne manque jamais de fumée.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'occasion se présente difficilement, et se perd facilement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'occasion a rarement d'heureux retours.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est beau de périr plutôt que de servir ignominieusement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un coeur bienveillant ne met point de bornes à ses services.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout le monde obéit avec plaisir à des hommes dignes de commander.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a point de vice qui ne cherche à se couvrir par quelques excuses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut se préparer pour chaque jour comme s'il était le dernier.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La volupté nuit toujours à celui qu'elle caresse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les dangers cachés sont les plus à craindre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La conscience nous donne souvent une torture secrète.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La vie est trop longue pour le malheureux, trop courte pour l'heureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Des larmes trop apprêtées indiquent plutôt l'astuce que la douleur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un père irrité est très cruel envers lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Savoir obéir est aussi glorieux que de commander.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est accorder en partie un bienfait que de le refuser avec grâce.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On satisfait la faim à peu de frais, ou achète chèrement le dégoût.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La patience unie au courage se rend elle-même heureuse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme heureux n'a jamais de patience dans l'infortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La patience est pour l'âme comme un trésor caché.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Notre patrie est partout où nous vivons heureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La méchanceté d'un petit nombre est une calamité pour tous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tu peux avec raison regarder les fautes de ton ami comme les tiennes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est atténuer la faute que de la réparer promptement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Sois le maître et non pas l'esclave de tes richesses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La douleur muette médite des choses pires que la douleur plaintive.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne cesse de perdre que lorsqu'on n'a plus rien.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est l'âme et non pas le corps qui rend le mariage indissoluble.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Connaître le moment de sa mort, c'est mourir à chaque instant.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Chercher un asile auprès d'un inférieur, c'est se livrer soi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme timide voit des périls qui n'existent pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est rendre la victoire éternelle que d'en user avec clémence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut toujours penser aux choses dont notre tranquillité dépend.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La plupart du monde est honnête, plutôt par crainte que par vertu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune protège beaucoup de gens, elle n'en garantit que peu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est être plus que puni que de succomber à l'injustice.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La punition s'approche lentement du méchant, mais elle s'en approche pour l'écraser.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le méchant peut retarder la peine, il ne lui échappe jamais.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout homme qui veut se rendre utile à la patrie est l'esclave du public.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Se ressouvenir d'un malheur, c'est l'éprouver une seconde fois.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un homme puissant qui a le coeur sensible est une félicité publique.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Se fâcher contre un puissant, c'est chercher le péril.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est toujours présent, celui qui, même absent, peut se venger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est tromper, que de faire dans la suite ce qu'on a refusé d'abord.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Pour l'âme honnête, la bonne réputation est le meilleur héritage.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Accorder un bienfait à un homme honnête, c'est en quelque sorte le recevoir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un honnête affranchi est un fils sans le ministère de la nature.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est nous servir que de ne pas nous nuire quand on le peut.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un chagrin qui en efface un autre tient lieu de consolation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Peu s'en faut que l'on ne condamne à plaisir lorsqu'on condamne promptement.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On est près de condamner injustement, lorsqu'on condamne à une trop forte peine.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Précipiter son jugement, c'est vouloir trouver des crimes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut prévoir en temps de paix ce qui est utile en temps de guerre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne se réconcilie jamais avec l'honneur après l'avoir une fois négligé.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La pudeur est un don de la nature et non de l'éducation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand on ravit l'honneur d'autrui, on perd le sien.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui que l'honnête ne retient pas, que la crainte l'enchaîne!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est beau de donner tout, et de ne rien exiger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Dieu regarde plutôt une offrande pure qu'une offrande riche.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Heureuse la vie qui se passe sans affaires!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est grand de ne point rechercher les éloges et de les mériter!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On est bien méchant quand on rejette sa faute sur autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est misérable celui qui repousse la miséricorde!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est malheureux celui qui ne peut s'excuser même à ses propres yeux!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- O le triste appui, qui, en nous soutenant, nous blesse!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est être bien malheureux que de se voir obligé de regretter ce qu'on a fait de bien!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Que de choses désagréables rencontre celui qui vit longtemps!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Combien de fois celui qui a refusé le pardon est obligé de le demander!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est peureux celui qui a peur de la pauvreté!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une leçon ne nuit jamais, quelque amère qu'elle soit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La mauvaise fortune trouve facilement quiconque elle cherche.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand vous aimez quelqu'un, vous ne devez jamais vous en plaindre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand l'opinion a écrasé quelqu'un, il est difficile que sa réputation se rétablisse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui se trouve avec indifférence parmi des hommes vicieux, l'est lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout ce que tu cèdes à un homme vertueux, tu le donnes en partie à toi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quelque chose que tu entreprennes, regarde où tu vas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tout ce que l'on fait selon la vertu se fait avec gloire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ceux que la fortune embellit retombent promptement dans le mépris.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui doit s'élever le plus haut commence toujours du plus bas lieu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'être qui a appris à nuire s'en souvient toujours quand il le peut.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il y a des gens qui, très à craindre comme ennemis, sont de peu de valeur comme amis.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui a des dettes n'aime pas à voir la porte de son créancier.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'est-ce que répandre dos bienfaits? c'est imiter la divinité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un esclave habile a sa part dans l'empire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce n'est qu'en les essayant qu'on apprend la mesure de ses forces.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui nous importe le plus, c'est ce que nous sommes, et non ce qu'on nous croit.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- À quoi te sert l'argent si tu ne sais pas l'employer?
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une vie tranquille n'appartient qu'à ceux qui abolissent les mots mien et tien.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'esclave de mauvaise volonté se rend malheureux, et n'en reste pas moins esclave.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui garde ses serments parvient à tous ses buts.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui craint les désastres s'en voit rarement surpris.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui redoute toute espèce de pièges est certain de ne pas y tomber.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui peut nuire est redouté, même en ne nuisant pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On est toujours assez éloquent quand on parle pour l'innocent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui se loue lui-même s'attire bientôt des railleurs.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qu'il est pauvre celui qui se croit riche!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui ne vit que pour lui-même est, avec raison, considéré comme mort par les autres.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui connaîtrait le malheureux, si la douleur n'avait point un langage?
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui possède le plus? celui qui désire le moins.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui se méfie de son ami apprend à son ami à se méfier de lui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui vient pour nuire vient toujours avec préméditation.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui pardonne une faute engage à en commettre d'autres.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'âme de l'homme obtient tout ce qu'elle se commande à elle-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce que nous devons craindre nous trompe dès que nous le négligeons.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne saurait dire honnêtement ce qu'il est malhonnête de faire,
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce que tu crois fuir vient souvent à ta rencontre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une grande témérité que de condamner ce qu'on ne connaît pas!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui est toujours prêt ne nous fait pas toujours plaisir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Partout on considère les paroles d'un vieillard comme un conseil.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce que nous craignons arrive plutôt que ce que nous espérons.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il importe peu dans quelle intention tu commets une action vicieuse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui sait ne désirer que ce qu'il faut possède tout ce qu'il désire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est être condamné tous les jours que de craindre de l'être.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le jour du lendemain vaut toujours moins que le jour présent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est voler que de recevoir ce qu'on ne peut rendre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ce qui doit longtemps nous rester cher doit être rare.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'adolescence doit être gouvernée par la raison, et non pas par la force.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il nous importe plutôt de vivre bien que de vivre longtemps.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est en vain qu'on cherche un remède contre la foudre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme supporte mieux la résistance que la perfidie.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Aucun homme de bien ne devient riche tout à coup.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'inquiétude est inséparable de la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Plus les choses sont grandes, plus elles sont pleines d'intrigues.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère ne considère ordinairement rien.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Retourner au point d'où l'on est venu ne doit paraître dur à personne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'innocent accusé ne craint pas les témoins, il craint la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La victoire ne veut point de rivalité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Demander, c'est pour l'homme bien né une sorte de servitude.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On obéit plutôt à celui qui demande qu'à celui qui ordonne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Forcer un ami à rougir, c'est le perdre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les yeux et les oreilles du peuple sont souvent de mauvais témoins.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est le plus saint devoir de se ressouvenir de celui à qui nous nous devons nous-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le silence du sage est un prompt refus de ce qu'on lui demande.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Avertissez vos amis en secret, et louez-les en public.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le crédit est une seconde fortune pour le pauvre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La douleur d'une nourrice vient immédiatement après celle d'une mère.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le juge se condamne lui-même quand il opprime un innocent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La désunion des citoyens fournit des occasions à l'ennemi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La bienveillance se croit toujours heureuse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les conseils manquent toujours quand on en a le plus besoin.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est en craignant toujours que le sage évite les malheurs.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Notre âme redoute toujours davantage les maux qu'elle n'a point éprouvés.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est la réflexion, et non pas l'âge, qui nous conduit à la sagesse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère croit toujours pouvoir beaucoup plus qu'elle ne peut.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est bien tard de chercher les conseils quand le danger vous presse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Anéantir les lois, c'est se priver soi-même du secours le plus précieux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si tu ne veux rien craindre, tu auras tout à redouter.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui soutient un coupable se rend complice de sa faute.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une grande consolation que d'être entraîné avec le sort de l'univers.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Dans les positions difficiles, la témérité tient souvent lieu de prudence.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une heure vous rend souvent ce que beaucoup d'années vous ont ravi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La gloire arrive lorsque le travail a frayé le chemin.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'espérance console le pauvre, l'argent l'avare, la mort le malheureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On aime même l'épine lorsqu'elle porte des roses.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une folie de critiquer celui qui est aimé de tous.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il y a quelquefois un peu de bêtise dans le bonheur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une folie que de vouloir se venger d'un autre en se faisant du mal à soi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un fou se plaint des adversités dont il est lui-même la cause.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'est pas raisonnable de craindre ce qu'on ne peut éviter.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est une folie que de vouloir se venger de son voisin par un incendie.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La fortune ôte l'esprit à ceux qu'elle veut perdre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est folie de commander aux autres quand on ne sait pas se commander à soi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme bienveillant cherche à persuader avant que de blâmer.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui ne sait pas épargner les siens rend service à ses ennemis.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un objet orné paraît suspect aux acheteurs.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le soupçon se crée lui-même des rivaux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'innocence est toujours environnée de son propre éclat.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui ne sait pas parler ne sait pas se taire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La taciturnité d'un sot passe quelquefois pour sagesse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'avare est privé des biens qu'il possède autant que de ceux qu'il n'a pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut que l'homme apprenne aussi longtemps qu'il lui reste quelque chose à savoir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le lâche se dit prudent, et l'avare économe.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est le plus sûr parti de craindre Dieu, et de ne craindre que lui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand le pauvre commence à imiter le riche, sa perte est certaine.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand l'innocence tremble, elle condamne le juge.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les plus vifs plaisirs sont accompagnés des craintes les plus vives.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand les plus âgés commettent des fautes, la jeunesse apprend à mal faire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Où la crainte veille, il n'arrive rien qui soit à craindre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un conseil trop prompt est suivi d'un repentir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il importe à l'égard de toutes les paroles dans quel sens nous les prenons.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Pourquoi n'entendons-nous pas la vérité? parce que nous ne la disons pas.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- En supportant une ancienne offense, vous en évitez une nouvelle.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est d'un homme honnête que de ne pas même savoir faire une injure.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Personne ne peut décemment refuser son amour à la vertu.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il vaut mieux se fier au courage qu'à la fortune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le visage d'un héros garantit à moitié la victoire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si tu veux être connu de tous, tu ne connaîtras personne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La flatterie était autrefois un vice, à présent elle est du bon ton.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est plus important de guérir les plaies de l'esprit que celles du corps.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un seul jour amène la punition que beaucoup de jours ont préparée.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le plaisir le plus doux est celui qu'on obtient avec difficulté.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui gouverne doit prévoir la bonne et la mauvaise issue.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Plus un joueur est habile, plus il est coquin.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Un homme honnête ne supporte point d'injure; un homme brave n'en fait point.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est difficile que la douleur s'entende bien avec la sagesse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est dire d'un homme tout le mal possible, que de dire : c'est un ingrat.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est doubler le prix d'un service que d'y joindre la célérité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le supplice est sans honte quand on meurt pour la bonne cause.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme irrité, en voulant se venger sur autrui, se venge sur lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le proscrit qui n'a pas de foyer est un mort sans tombeau.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Se charger des affaires de femmes, c'est abjurer le repos.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme heureux n'est pas celui qui l'est aux yeux des autres, mais aux siens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut plus de courage pour vaincre ses passions que pour vaincre l'ennemi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Quand on est arrivé à la vieillesse, on redemande en vain les jeunes ans.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La colère unie au pouvoir est comme la foudre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui dans le bonheur prête des secours en trouve à son tour dans le malheur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Que la douleur est à plaindre quand elle ne peut s'exprimer.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ah! qu'une vie longue est féconde en regrets!
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- L'homme qui a de la compassion pour un malheureux fait un retour sur lui-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui fait naufrage une seconde fois a mauvaise grâce d'accuser Neptune.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Espérer le bonheur dans le malheur n'appartient qu'à l'innocent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est provoquer la mauvaise fortune que de se dire heureux.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Conduisez-vous avec votre ami comme s'il pouvait devenir votre ennemi.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il faut plus craindre la jalousie de ses amis que les ruses de ses adversaires.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- On ne garde qu'avec danger ce qui plaît à beaucoup de gens.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La mort est heureuse pour l'enfant, amère pour les jeunes gens, et trop tardive pour les vieillards.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Certes il possède bien des vertus celui qui aime celles d'autrui.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Que désirer? que craindre? chaque journée offre tant de chances.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il ne faut être prompt ni à accuser, ni à louer personne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il ne sert à rien d'avoir appris le bien si on néglige de le faire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ne sois pas en particulier un autre homme que dans la place publique.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Une demeure n'est jamais étroite quand on y reçoit beaucoup d'amis.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il n'y a jamais de fortune, si bonne qu'elle soit, dont on ne puisse se plaindre.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Les hommes ne meurent jamais plus satisfaits que là où ils ont vécu avec plaisir.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est quelque chose de plus cruel que le malheur, c'est de se l'entendre reprocher.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Tu dois faire le bien par haine du vice, et non par crainte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Ceux qui diffèrent de mener une bonne vie sont prévenus par la mort.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le mieux, c'est de suivre nos ancêtres s'ils nous ont tracé la bonne route.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La richesse est ton esclave, si tu sais l'employer; si tu ne le sais pas, elle est ta maîtresse.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- En disant du mal des autres, la plupart des gens se disent des injures à eux-mêmes.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Qui avoue sa faute tient le second rang après l'innocent.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Plus tard on se livre au vice, et plus il est honteux de le faire.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le sort des rois est plus malheureux que celui de leurs courtisans.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il vaut mieux extirper les crimes que les criminels.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est souvent plus utile de dissimuler une injure que de la venger.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Le discours est l'image de l'âme : tel homme, tels discours.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si ta manière de vivre plaît à beaucoup de monde, elle peut cependant ne pas te plaire toi-même.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La blessure par laquelle on achète la victoire ne cause point de douleur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Si tu obéis avec mauvaise volonté, tu es un esclave; si tu obéis avec bonne volonté, tu es un serviteur.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Cherchez la solitude si vous voulez vivre avec des hommes innocents.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Il est aussi cruel de pardonner à tous que de ne pardonner à personne.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- C'est déposer un trésor dans un tombeau que de faire un vieillard son héritier.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- Celui qui a une mauvaise conscience est souvent sans danger, mais jamais sans crainte.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)
- La vie de l'homme est courte, mais une mort glorieuse est l'immortalité.
(Sentences, trad. Francis Levasseur, éd. Panckoucke, Paris, 1825)