Serge Brussolo
1951
  1. [...] il faut jouir d'un bon équilibre quand on côtoie un sorcier.
    (Les Cavaliers de la pyramide, p.118, Livre de Poche n°37045, 2004)
     
  2. [...] il en va ainsi des religions qui meurent, moins elles ont de fidèles, plus elles se radicalisent.
    (Les Cavaliers de la pyramide, p.138, Livre de Poche n°37045, 2004)
     
  3. Être honnête, c'est accepter de devenir un mouton au milieu des bouchers.
    (Les Cavaliers de la pyramide, p.376, Livre de Poche n°37045, 2004)
     
  4. « Victimes de leur ego boursouflé, les hommes et les femmes ont toujours tendance à se croire plus originaux et plus intéressants qu'ils ne le sont en réalité. Quand on se penche sur leur cas, on réalise qu'ils sont en fait des personnages à peu près aussi stéréotypés que ceux qui peuplent les bandes dessinées. »
    (Sécurité absolue, p.57, Livre de Poche n°37169, 2006)
     
  5. De nos jours les gens se foutent de la fiction. La littérature, le cinéma, ça n'intéresse personne tant que ça ne devient pas une sorte de trou de serrure par lequel on peut lorgner chez le voisin. On vit à l'époque du voyeurisme généralisé [...].
    (Sécurité absolue, p.61, Livre de Poche n°37169, 2006)
     
  6. À force de vivre avec les monstres, on devient leur semblable.
    (Sécurité absolue, p.95, Livre de Poche n°37169, 2006)
     
  7. [...] On a tout à redouter d'un homme supérieurement intelligent dès lors qu'il se met dans la tête de torturer ses semblables.
    (Sécurité absolue, p.190, Livre de Poche n°37169, 2006)
     
  8. In GOLD We Trust.
    (La Main froide, p.31, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  9. [...] Les adultes n'aiment pas beaucoup les enfants trop talentueux qui leur renvoient l'image de leur propre médiocrité.
    (La Main froide, p.36, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  10. Elle n'était plus assez jeune pour trouver qu'un rapport sexuel n'a pas plus d'importance qu'une poignée de main, et pas assez vieille pour se réjouir du contact de n'importe quel homme.
    (La Main froide, p.46, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  11. Ce qu'il y a de bien avec les chiens, c'est qu'ils ne vivent qu'une dizaine d'années en moyenne. On finit toujours par les enterrer, ça nous donne l'impression d'être éternels.
    (La Main froide, p.48, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  12. [...] La prison a au moins un avantage : on n'y est jamais seul, je ne peux pas en dire autant du « dehors ».
    (La Main froide, p.129, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  13. [...] C'était cela la vieillesse : le désintérêt.... l'incapacité de s'enthousiasmer pour un projet.
    (La Main froide, p.212, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  14. Quand on commençait à trop réfléchir tout devenait possible... et l'on restait tout bonnement assis sur son cul, à ne rien faire. C'était cela l'ennui avec les spéculations : elle finissait par vous plonger dans la paralysie totale.
    (La Main froide, p.260, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  15. Quand on sait qu'on est coupable tout sonne faux dans votre bouche, même la vérité. Surtout la vérité.
    (La Main froide, p.294, Livre de Poche n°7680, 1995)
     
  16. [Internet] la plus haute concentration mondiale de fous au mètre carré.
    (La fenêtre jaune, p.13, Livre de Poche #37206, 2007)
     
  17. Ce n'est pas parce qu'on écrit des contes de fées qu'on croit aux loups-garous !
    (La fenêtre jaune, p.24, Livre de Poche #37206, 2007)
     
  18. Mieux vaut être mécontent que mort d'ennui.
    (La fenêtre jaune, p.129, Livre de Poche #37206, 2007)
     
  19. Il est des puits au-dessus desquels mieux vaut ne pas se pencher...
    (Les Inhumains, p.59, Intégrale Brussolo, Éd. Vauvenargues, 2007)
     
  20. Il affectait une belle colère d'artiste, un de ces caprices que les maîtres aiment étaler comme des décorations parce qu'ils leur permettent de mesurer l'étendue de leur pouvoir.
    (Les Inhumains, p.73, Intégrale Brussolo, Éd. Vauvenargues, 2007)
     
  21. Est-ce vraiment digne d'un homme de qualité de mettre le nez dans le nombril des cadavres ? Cette nouvelle mode s'appelle « autopsie » ; en ce qui me concerne, je la considère comme une tricherie. En rendant l'enquête trop facile, on tue le plaisir. Le mystère n'existe plus. Je suis hostile à ce genre de méthodes, j'y discerne un goût de la facilité des plus suspects. Une paresse de fonctionnaire sans talent. Selon moi, un bon policier est un voyant qui doit se fier avant tout à ses intuitions. Une sorte de médium.
    (Les Inhumains, p.119, Intégrale Brussolo, Éd. Vauvenargues, 2007)
     
  22. Le génie se paye toujours par une malédiction, une tare physique ou morale, vous savez cela.
    (Les Inhumains, p.169, Intégrale Brussolo, Éd. Vauvenargues, 2007)
     
  23. Une île, c'est un peu un bateau, non  ?
    (Bunker, p.65, Livre de Poche, n°37157, 2006)
     
  24. Tenez, insista-t-elle avec un rictus, buvez dans mon verre. Si la peur est un microbe, l'alcool le tuera !
    (Bunker, p.115, Livre de Poche, n°37157, 2006)
     
  25. Elle ressemblait à ces jeunes médecins, dont l'encre du diplôme est à peine sèche, et qui se drapent dans un sérieux exagéré pour impressionner leurs premiers clients.
    (Le sourire noir, p. 221, ebook, éd. du Masque 1994.)
     
  26. C'est un monde de glace, mais il n'y a rien d'étonnant à cela, car Satan, contrairement à ce qu'on imagine, dégage un froid mortel.
    (Le sourire noir, p. 269, ebook, éd. du Masque 1994.)