August Strindberg
1849-1912
  1. Alice : J'ai à peu près oublié ce qu'est le rire.
    Le capitaine : Il ne faut jamais l'oublier... On s'embête assez sans cela.

    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.15, Éd. de L'Arche)
     
  2. On a beau se tenir à l'écart, les gens finissent toujours par vous mêler à leurs intrigues.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.21, Éd. de L'Arche)
     
  3. Il est bien vrai qu'au moment où la mécanique s'arrête... il ne reste de chacun de nous qu'un bouettée d'engrais pour la plate-bande du jardin, mais aussi longtemps qu'elle tient, il s'agit de ruer et de frapper, des pieds et des mains, jusqu'à en crever. Voilà ma philosophie.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.22, Éd. de L'Arche)
     
  4. Il m'arrive de croire que la misère attire la misère et que les gens heureux évitent le malheur des autres.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.32, Éd. de L'Arche)
     
  5. Il est parfois bien de ne pas tout dire, de ne pas tout voir. Cela s'appelle l'indulgence, et nous en avons tous besoin.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.45, Éd. de L'Arche)
     
  6. Sans un point d'appui solide hors de moi, je suis dans l'impossibilité de m'incliner.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.58, Éd. de L'Arche)
     
  7. Tu vois, ce qu'il y a de pire, c'est de rester silencieux quand les vieux disent des sottises...
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.73, Éd. de L'Arche)
     
  8. Oui, mes enfants, la vie est comme une balançoire : on se trouve en haut, on regarde autour de soi avec arrogance, et puis on se retrouve en bas, on remonte, etc.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.92, Éd. de L'Arche)
     
  9. Il y a des loups, et il y a des moutons. Ce n'est pas un honneur, aux yeux du monde, d'être un mouton. Mais j'aime tout de même mieux cela que d'être un loup.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.102, Éd. de L'Arche)
     
  10. On dirait que la vie n'est qu'une immense dérision.
    (La Danse de mort, trad. Alfred Jolivet et Georges Perros, p.106, Éd. de L'Arche)