
Je collectionne depuis toujours les citations. Voici une sélection de celles que j'ai relevées au fil de mes lectures. Elles ne se retrouvent, pour la plupart, dans aucune collection déjà publiée.
Vous avez des commentaires, des suggestions, des corrections à apporter ? N'hésitez surtout pas à
m'écrire ! Si la petite histoire entourant la création de cette page vous intéresse, vous la trouverez
ici.
Citations quotidiennes du 22 novembre 2025
Qu'on voit des gens titrés qui pourtant ne sont rien.
Claude-Henri de Fusée, Abbé de Voisenon (La Coquette fixée, acte 3, sc. 2 (Cidalise), 1746)
On a sur un amant un pouvoir absolu.
Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée (Mélanide, acte 2, sc. 6. (Dorisée), 1741)
L'homme est une légende dont le sens s'est perdu. Mais le sens est toujours là, déposé au creux du langage, dans les récits que nous murmurons la nuit quand le sommeil nous fuit.
Olivier Cohen (Pour saluer Raymond Carver, in Les trois roses jaunes, Folio n° 2138, p.185)
Il n'y a même plus de Dieu pour les ivrognes : Kersilie, de Saint-Germain, qui avait pris la fenêtre pour la porte, est mort.
Félix Fénéon (Nouvelles en trois lignes, p.40, Mercure de France 1997)
Une liaison était un compromis : on échangeait le contrôle de sa vie contre de la compagnie.
R. J. Ellory (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.261, Livre de Poche n°31494, 2008)
Épictète du jour
Quand tu vois quelqu'un qui pleure, soit parce qu'il est en deuil, soit parce que son fils est au loin, soit parce qu'il a perdu ses biens, prends garde que ton imagination ne t'emporte et ne te séduise en te persuadant que cet homme est effectivement malheureux à cause de ces choses extérieures ; mais fais en toi-même cette distinction, que ce qui l'afflige, ce n'est point l'accident qui lui est arrivé, car un autre n'en est point ému, mais l'opinion qu'il en a. Si pourtant c'est nécessaire, ne refuse point de pleurer avec lui et de compatir à sa douleur par tes discours ; mais prends garde que ta compassion ne passe au dedans et que tu ne sois affligé véritablement.
Pensées, XXIV.