Cléobule (de Lindos)
VIe s. av. J.-C.
  1. Il faut aimer écouter, mais non pas tout indistinctement.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p. 25, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  2. Il convient de savoir beaucoup, non d'ignorer.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p. 25, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  3. Puissé-je vivre dans un état où les citoyens craignent moins les lois que la honte !
    (Moralistes anciens, p.533, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
     
  4. Sois riche sans orgueil, pauvre sans abattement ; aie l'injustice en horreur, observe la piété, contribue au bonheur de tes concitoyens, réprime ta langue, ne fais rien avec violence, instruis tes enfants, apaise les querelles, regarde comme tes ennemis ceux de l'état : tel est le caractère de la vertu.
    (Moralistes anciens, p.533, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
     
  5. Choisis une femme parmi tes égaux. Si tu la prends dans un rang plus élevé, tu n'auras pas des alliés, mais des tyrans.
    (Moralistes anciens, p.533, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
     
  6. Ne te mets jamais du parti d'un railleur, tu te ferais un ennemi de sa victime.
    (Moralistes anciens, p.533, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
     
  7. Beaucoup de paroles, encore plus d'ignorance, c'est ce qu'on trouve dans la plupart des hommes.
    (Moralistes anciens, p.533, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
     
  8. Répands tes bienfaits sur tes amis, pour qu'ils t'aiment plus tendrement encore : répands-les sur tes ennemis, pour qu'ils deviennent enfin tes amis.
    (Moralistes anciens, p.533, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)