Arnaldur Indridason
1961
  1. Quand quelqu'un disparaît en Islande, c'est pour toujours. Il n'y a jamais personne qui revienne des dizaines d'années plus tard.
    (La cité des jarres, trad. Éric Boury , p.232, Le Seuil/Points P1494, 2005)
     
  2. Les collectionneurs se créent leur monde. Ils créent un petit univers autour d'eux, choisissent des signes précis à l'intérieur de la réalité et en font les habitants principaux de l'univers qu'ils créent.
    (La cité des jarres, trad. Éric Boury , p.274, Le Seuil/Points P1494, 2005)
     
  3. Nous prenons un plaisir tout particulier à dire du mal de notre prochain.
    (La Femme en vert, trad. Éric Boury , p.173, Le Seuil/Points P1598, 2006)
     
  4. Nous avons tous notre fin du monde personnelle. Certains vont même jusqu'à l'attirer. Certains la désirent. D'autres tentent d'y échapper. Ils la redoutent. Lui témoignent du respect.
    (La Femme en vert, trad. Éric Boury , p.208, Le Seuil/Points P1598, 2006)
     
  5. Y a-t-il quelqu'un pour condamner le meurtre d'une âme ? Pouvez-vous me le dire ? Comment peut-on porter plainte contre un homme parce qu'il a assassiné une âme, est-il possible de le traîner devant un juge et de le faire reconnaître coupable ?
    (La Femme en vert, trad. Éric Boury , p.278, Le Seuil/Points P1598, 2006)
     
  6. Le passé est une chose à laquelle on peut se raccrocher. Même s'il arrive parfois aussi qu'il mente.
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.96, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  7. Les collectionneurs sont comme les généalogistes. Une partie du plaisir réside dans la découverte de l'origine.
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.131, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  8. On finit par avoir de soi la même opinion que ceux qui nous tourmentent.
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.192, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  9. La manie de la collection n'est-elle pas une tentative pour conserver quelque chose de l'enfance ? Quelque chose qui serait lié à des souvenirs qu'on refuse de laisser s'enfuir et que l'on cultive sans cesse par le biais de cette manie ?
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.239, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  10. [...] rien n'est plus précieux qu'un mensonge dans une enquête policière.
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.259, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  11. L'espoir est fort chez les gens à qui il ne reste plus rien.
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.336, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  12. Dans le domaine des sentiments, le temps n'existe pas.
    (La Voix, trad. Éric Boury , p.343, Seuil/Policier P1831, 2007)
     
  13. Tous les meurtres sont prémédités [...]. Ils sont simplement d'une stupidité variable.
    (L'homme du lac, trad. Éric Boury, p.31, Seuil/Points n°P2169, 2008)
     
  14. Rien de moins courageux qu'un homme qui trompe sa femme.
    (L'homme du lac, trad. Éric Boury, p.144, Seuil/Points n°P2169, 2008)
     
  15. [...] les hommes n'ont aucune limite quand il s'agit d'être lamentables.
    (L'homme du lac, trad. Éric Boury, p.145, Seuil/Points n°P2169, 2008)
     
  16. Personne ne provoque les hasards [...]. Voilà pourquoi ce sont des hasards. Ils commencent le jour où on naît.
    (L'homme du lac, trad. Éric Boury, p.236, Seuil/Points n°P2169, 2008)
     
  17. Ça devient très compliqué de parler aux gens quand on ne sait pas ce qu'on a le droit de dire ou pas.
    (L'homme du lac, trad. Éric Boury, p.350, Seuil/Points n°P2169, 2008)
     
  18. Il lui semblait parfaitement naturel de communiquer les informations tant que cela ne nuisait pas aux intérêts de l'enquête.
    - Aux intérêts de l'enquête  ?! s'exclama Erlendur. Qui donc a fabriqué cette monstruosité lexicale  ?

    (Hiver Arctique, trad. Éric Boury, p.208, Seuil/Points, P2407, 2009)
     
  19. Les gens sont incroyablement ignorants dès qu'on touche aux ordinateurs et à la technique. Il y a peu, nous avons même eu l'appel d'un homme qui avait passé sa journée à piétiner sa souris qu'il prenait pour une pédale, c'est dire !
    (La rivière noire, trad. Éric Boury, p.71, Métailié, 2011)
     
  20. [Elle] était atteinte d'un sympathique grain de folie.
    (La rivière noire, trad. Éric Boury, p.146, Métailié, 2011)
     
  21. Elle considérait les trois stades de la cuisine comme une sorte de recette pour la vie : la préparation, la réalisation et le repas autour de la table.
    (La rivière noire, trad. Éric Boury, p.245, Métailié, 2011)
     
  22. [...] Sa voix était rauque, comme salie par les ans.
    (La muraille de lave, trad. Éric Boury, p.182, Le Seuil/Points P3028, 2012)
     
  23. L'imagination n'est jamais trop fertile quand il s'agit de transactions bancaires. La réalité dépasse souvent la fiction.
    (La muraille de lave, trad. Éric Boury, p.182, Le Seuil/Points P3028, 2012)