R. J. Ellory
1965
  1. Ses yeux allaient et venaient nerveusement comme ceux d'un ancien fumeur dans une boutique de cigares. Jamais un reproche d'exprimé, mais le reproche toujours présent.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.24, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  2. Écrire peut servir à exorciser la peur et la haine ; ça peut être un moyen de surmonter les préjugés et la douleur. Au moins, si tu sais écrire, tu as une chance de t'exprimer... tu peux offrir tes pensées au monde, et même si personne ne les lit ou ne les comprend, elles ne sont plus piégées au fond de toi.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.91, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  3. La routine et la prédictibilité entraînaient non seulement l'acceptation, mais aussi l'oubli.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.131, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  4. Ton père disait qu'il n'y avait rien, absolument rien au monde, qui ne méritât pas d'être su. Il disait que l'ignorance était la défense des gens stupides.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.144, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  5. [...] Le recul, toujours notre meilleur et plus cruel conseiller.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.168, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  6. Quand tu aimes quelqu'un, tu le prends en entier, avec toutes ses attaches, toutes ses obligations. Tu prends son histoire, son passé et son présent. Tu prends tout, ou rien du tout.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.222, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  7. Une liaison était un compromis : on échangeait le contrôle de sa vie contre de la compagnie.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.261, Livre de Poche n°31494, 2008)
     
  8. Le temps ne fait rien que nous rappeler que nous n'en avons jamais assez.
    (Seul le silence, trad. Fabrice Pointeau, p.521, Livre de Poche n°31494, 2008)