Adolfo Bioy Casares
1914-1999
  1. On n'a besoin de personne pour apprendre et les gens ne le savent plus. On croit faire des études parce qu'on est dans une salle de classe avec un enseignant. Autrefois citadelles du savoir, les universités sont aujourd'hui des officines bonnes à délivrer des brevets. Rien n'a moins de valeur qu'un titre universitaire.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.10, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)
     
  2. D'aucuns estiment que l'intelligence est un obstacle au bonheur. Le véritable obstacle, c'est l'imagination.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.29, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)
     
  3. S'il fallait se tirer une balle sous prétexte que la vie n'a pas de sens, il ne resterait personne.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.92, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)
     
  4. Celui qui s'attarde trop à examiner ses projets ne les exécute pas. Pas de meilleure recette pour écrire que l'écriture.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.111, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)
     
  5. [...] l'imagination ne peut pas concurrencer la réalité.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.161, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)
     
  6. [...] quiconque se forge une renommée s'efforce de la conserver.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.174, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)
     
  7. Celui qui se perd dans les détails ne trouve pas la vérité.
    (Nouvelles démesurées, trad. Eduardo Jimenez, p.181, Éd. Robert Laffont, coll. Pavillons,1989)