Jean-Marie Gourio

  1. [...] les livres finissent par faire partie de ceux qui les possèdent [...].
    (Chut !, p.29, Éd. Julliard)
     
  2. [...] ce sont les livres les plus abîmés, les plus griffonnés dans les marges qui sont les plus beaux. Comme les jeans vieillis troués aux genoux !
    (Chut !, p.65, Éd. Julliard)
     
  3. [...] ce vent léger que font les pages lorsqu'on les feuillette pour s'en faire une idée et s'en donner envie.
    (Chut !, p.67, Éd. Julliard)
     
  4. On ne voit que ce que l'on aime !
    (Chut !, p.67, Éd. Julliard)
     
  5. La bibliothèque, c'est le meuble le plus meuble de tous les meubles, en fait, dis-je, le meuble qui a le plus une mission, pareil que l'os du crâne qui est l'os le plus os de tous les os, l'os capital si tu préfères, la bibliothèque en fait, c'est la boîte crânienne de la maison, en fait c'est ça, c'est le meuble en os capital...
    (Chut !, p.94, Éd. Julliard)
     
  6. Cela avait-il un sens, au fond, de lire et de ne pas parler ? Lire servait-il à faire parler ? Le silence des mots lus poussait-il vers le dehors le chahut bruyant des mots dits ? Comment se supportaient-ils, les silencieux et les bavards, dans la même tête ? À moins qu'ils ne soient logés à deux enseignes ? Existait-il en nous le dortoir des mots lus et le dortoir des mots dits ? À ne rien lire jamais, garderions-nous dans nos esprits un dortoir toujours vide ?
    (Chut !, p.105, Éd. Julliard)
     
  7. -Tu t'abîmes les yeux à lire comme ça !
    -Mais non, ça va, disait maman.
    -Tu t'abîmes la pupille, je te dis.
    -Chut ! Je lis !

    (Chut !, p.111, Éd. Julliard)
     
  8. C'était un silence de bibliothèque [...]. S'asseoir dans ce silence des livres, sans rien faire ni rien dire, donnait déjà l'impression d'avoir lu.
    (Chut !, p.117, Éd. Julliard)
     
  9. Qui inventera jamais la lecture qu'on ne lit pas ! La lecture qui s'imprime directement dans le cerveau, et surgit au moment bien choisi, quand on discute à table.
    (Chut !, p.118, Éd. Julliard)
     
  10. Dans la vie y'a trois types d'hommes, les cons, et les autres !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992/1993, p.15, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  11. Une plume au cul, ça te fait pas de la merde qui vole !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.18, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  12. Qu'est-ce que tu fais là, accoudé au bar, les yeux dans le vide ?
    - Je synthétise tout ce que je pense...

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.20, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  13. Elle avance ta montre...
    - C'est une vieille, elle fait de la tachycardie...

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.22, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  14. Plus tu manges et plus tu manges !
    - Pareil avec moins tu manges.
    - Exactement pareil !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.26, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  15. La théorie de l'évolution ? Tu parles ?! Et d'abord l'évolution de qui ? Tout ça c'est pipeau ! On n'a pas évolué... on a changé...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.37, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  16. Quand Pinocchio meurt, ça brûle bien...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.38, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  17. T'as pas l'air dans ton assiette ?
    - Je suis sur le bord...

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.39, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  18. C'est une voyante qui parle avec les esprits.
    - C'est une parlante, alors !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.40, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  19. À l'intérieur du cerveau tu vois pas d'intelligence, comme à l'intérieur du réveil, t'as pas l'heure...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.41, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  20. Dans l'igloo tu fais les poussières avec un pic !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.63, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  21. J'ai jamais vu un con pareil !
    - Tu sais pas regarder.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.66, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  22. En Afrique, personne travaille, et pourtant t'as pas de chômeurs...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.68, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  23. C'est toujours quand y'a pas de pont qu'on veut aller de l'autre côté. Toujours.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.77, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  24. Quand le capitaine meurt, le bateau se met à flotter le ventre en l'air...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.80, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  25. Si t'es debout au Pôle Nord avec ta femme, ça fait comme des mariés posés sur un gâteau.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.82, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  26. Quand tu mets ton oreille contre l'escargot, t'entends le coeur qui bat...
    - Surtout si l'escargot il a couru !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.98, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  27. Un brouillard ! Mais un brouillard ! On aurait roulé les fenêtres ouvertes, je te jure on se perdait dans la voiture !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.99, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  28. Il est con, tu trouves pas ?
    - Il porte une cervelle postiche, c'est pour ça !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.99, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  29. Tu mets plus tes lunettes ?
    - Non, je les perdais tout le temps.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.101, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  30. Quand y gèle à pierre fendre, dans les squares, ça écarte les fesses des statues...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.101, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  31. Un glaçon, tu l'amènes dans le désert, y reconnaît rien.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.102, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  32. L'homme est pas fait pour travailler, c'est pas naturel.
    - C'est anomalique.
    - Mais oui...

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.106, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  33. Sans la moelle épinière, on peut pas marcher, c'est un peu comme la chaussure du système nerveux...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.108, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  34. Un jour Mitterrand va pas se réveiller, et faudra le remplacer par un vieux tout neuf.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.109, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  35. La femme c'est une fleur, faut la garder dans l'évier comme dans un vase...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.110, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  36. Dans chaque grain de raisin, y'a autant de calories que dans une grappe, tellement c'est sucré.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.110, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  37. Tu connais le proverbe, quand le sage montre la lune, le connard regarde le doigt.
    - Eh alors ?! Il a raison, le connard ! Y'a rien sur la lune.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.115, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  38. Chacun sa télé, et les yeux seront bien gardés !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.121, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  39. Je penserai des choses quand les opinions reviendront à la mode !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.126, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  40. L'homme creuse des piscines pour marquer son territoire...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.126, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  41. Quand Gulliver est arrivé à Lilliput, tout de suite ils l'ont mis dans le livre des records !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.134, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  42. ... si je devais amener qu'UN disque de Mozart, un seul, sur une île déserte, je prendrais la 5e symphonie de Beethoven...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.136, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  43. Finalement, une montre qui retarde, ça te fait gagner du retard !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.143, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  44. J'aime bien discuter avec quelqu'un qui est d'accord, ça fait avancer la discussion.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.159, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  45. La neige a deux côtés, un qui accroche et un qui glisse, le côté qui accroche est en bas, et le côté qui glisse en haut, pour faire du ski... si c'est le glissant en dessous, ça fait des avalanches.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.159, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  46. Mon mari dit que je suis une idiote !
    - Ne vous inquiétez pas, le mien dit pareil !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.167, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  47. La douane, c'est la peau d'un pays !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.171, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  48. La racine du nom Dubois, c'est que mes ancêtres habitaient près d'un bois.
    - Et Ducon, il habitait où ?
    - Pfu...

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.190, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  49. J'ai la vue qui baisse.
    - T'as qu'à relever la tête !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.202, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  50. La poésie, c'est quoi ?! Des conneries bien en ordre, c'est tout !
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.205, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  51. L'avantage de la soupe de poisson, c'est que le poisson est dans son élément.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.207, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  52. La bêtise c'est comme une sorte de fumier pour les légumes, alors que l'intelligence, ce serait plutôt de l'engrais pour les fleurs.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.224, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  53. C'est la campagne qui donne l'oxygène des villes.
    - Mais non, c'est bien trop loin.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.227, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  54. On te sert quoi ?
    Un Jolijolais !

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.229, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  55. Le vent tout seul ne fait pas de bruit, c'est quand il souffle dans les branches qu'on l'entend., autant dire que c'est la branche qui fait le vent, il lui doit tout...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.229, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  56. Le mot « camarade », c'est sans doute le mot qui a le plus souffert de la politique.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.249, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  57. Disneyland, tu fous du barbelé autour et tu enfermes les gens dedans, ça fait une prison où tout le monde est fou.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.253, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  58. Je mets tout mon linge à sécher dans le jardin, ça éloigne les oiseaux des tomates et dès que les oiseaux reviennent ça m'avertit que le linge est sec. Ils ont un sens pour ça, les oiseaux, surtout les mésanges, quand c'est sec, ça arrive, ça doit venir d'une peur de la sécheresse, quand c'est mouillé les oiseaux s'en vont se promener tous contents, et quand c'est sec y reviennent voir et ça les inquiète...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.265, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  59. C'est pas le tabac qui donne le cancer, c'est l'énervement d'avant que tu fumes.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.281, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  60. Il est tellement timide, il ne parle même pas à lui-même dans sa tête.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.284, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  61. Le bleu parfait n'existe pas dans la nature, c'est toujours du bleu avec des nuages ou du bleu avec un bateau dessus...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.310, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  62. L'avantage de visiter le désert, c'est que t'as pas besoin d'apprendre la langue.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.324, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  63. Les jeunes se mariaient plus, et maintenant les jeunes se remarient !
    - Les jeunes savent pas ce qu'ils veulent.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.325, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  64. Oh tu sais, que t'as du boulot ou que t'en as pas, c'est du pareil au même quand t'as fini la journée et que t'es chez toi à regarder la télé, c'est le même programme pour tout le monde...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.337, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  65. L'élégance, c'est la politesse du tissu, voilà ce que c'est...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.338, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  66. Tu meurs, et après tout le monde t'oublie.
    - Là encore faut pas se plaindre, on peut t'oublier tout vivant.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.348, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  67. Avec la science tu meurs de plus en plus vieux mais tu nais pas de plus en plus jeune, c'est pour ça qu'on a de plus en plus de vieux et de moins en moins de jeunes...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.348, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  68. Vous avez vu tous ces sondages sur Maastricht ?!
    - Les sondages, j'en crois un sur deux.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.358, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  69. J'ai toujours dit ce que je pensais... là par exemple je pense à rien, je le dis.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.376, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  70. C'est toujours des variétés dans les ascenseurs, et du classique quand t'es en attente au téléphone... si tu prends l'ascenseur et que t'es souvent au téléphone, tu connais tout...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.384, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  71. Ah ! Le journal d'hier ! Déjà que hier y avait rien dedans, alors aujourd'hui, à lire.. c'est encore meilleur ! J'ai vraiment l'impression d'avoir rien raté.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.393, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  72. Si Dieu existait vraiment, on ne trouverait pas toute cette famine sur terre.
    - Dieu n'est pas cuistot.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.405, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  73. J'adore Picasso !
    - Tais-toi, tu vas faire monter les prix.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.408, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  74. Tout l'argent qu'on dépense dans l'espace, il est vraiment jeté par les fenêtres...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.410, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  75. L'infiniment grand peut se ranger dans une boîte infiniment plus grande que lui, et pareil pour l'infiniment petit.
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.414, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  76. ... l'univers, avec toutes ces étoiles, au fond, c'est une sorte de décoration de Noël...
    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.448, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  77. Dans le mot VOLCAN, y a CAN, ça veut dire qu'on ne sait jamais CAN ça VOL.
    - CAN ça VOL !
    - Quand ça va voler.
    - Ah...
    - C'est bien foutu les mots.

    (L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993, p.451, J'ai Lu/Humour, n°5908)
     
  78. [...] si on m'avait demandé avant de naître ce que j'aurais voulu être, j'aurais dit un arbre, un pommier qui vit sous le soleil et sous la pluie
    Ce serait mieux,
    Un monde plus petit,
    Avec une montagne,
    Un nuage,
    Une campagne et une mer,
    Un monde où on voit tout
    En une seule fois,
    [...]

    (Apnée, p.24, Julliard, 2005)
     
  79. [...] je serais un peu comme un épouvantail qui fonctionnerait à l'envers, un attirevantail [...]
    (Apnée, p.137, Julliard, 2005)