Félix Leclerc
1914-1988
  1. Ce qu'il faut de saleté pour faire une fleur!
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.21)
     
  2. Avoir peur c'est aimer
    Donner peur c'est haïr.

    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.21)
     
  3. Pour qu'il reste, faites-le parler. Le "je" est doux à dire. Pour qu'il parte, parlez. Le même "je" est dur à entendre.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.25)
     
  4. Un pays c'est comme une femme, il ne faut pas toujours être collé dessus.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.29)
     
  5. L'instruction c'est comme la boisson, il y en a qui supportent pas ça. (mot populaire.)
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.39)
     
  6. Il faut penser deux fois à ce que l'on veut, parce qu'un jour ou l'autre on le possède.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.52)
     
  7. Chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.56)
     
  8. Le tango a dû être inventé par un indécis.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.68)
     
  9. La peine de ma vie est d'en avoir fait.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.70)
     
  10. Un piano doit être un ami, c'est-à-dire un confident qui essuie nos rages.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.79)
     
  11. Tu parles fort, tu as tort.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.79)
     
  12. Ce qui est dans ton dos est dans ton dos. L'oubli est une science.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.82)
     
  13. L'amour se passe de cadeaux, mais pas de présence.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.89)
     
  14. Quand vous êtes heureux, vous ne vous défendez pas.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.100)
     
  15. Je voudrais bien être la lettre que j'envoie ce matin à celle que j'aime.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.119)
     
  16. Le cadeau d'une pensée est plus précieux que l'or.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.121)
     
  17. Les rendez-vous mémorables sont clandestins.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.126)
     
  18. Lis dans tes yeux que je t'aime.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.138)
     
  19. Si tu refuses de discuter avec les sots, tu ne discuteras plus avec personne.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.144)
     
  20. J'aimerais lire le livre que s'arrachent le voyou et le prêtre.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.148)
     
  21. Quand il tombe, l'arbre fait deux trous. Celui dans le ciel est le plus grand.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.152)
     
  22. Peu importe son visage, si elle est intelligente, elle est jolie.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.165)
     
  23. Le temps passe. Nous aussi.
    (Le calepin d'un flâneur, Éd. Fides, p.172)
     
  24. [...] le silence, ce couloir à secrets où les pensées se nouent et se dénouent comme des fumées.
    (Théâtre de village, p.8, Éd. Fides)
     
  25. S'il n'y avait pas de femme pour corrompre le monde, je l'inventerais.
    (Théâtre de village, p.13, Éd. Fides)
     
  26. Qu'est-ce qu'un grand bonhomme ? C'est celui dont personne ne sait ce qui se passe derrière son front.
    (Théâtre de village, p.26, Éd. Fides)
     
  27. Il n'y a qu'un coussin pour un front d'homme lourd d'idées, c'est une épaule de femme.
    (Théâtre de village, p.35, Éd. Fides)
     
  28. Se croire rien du tout c'est peut-être plus d'orgueil que de se croire un créateur.
    (Théâtre de village, p.47, Éd. Fides)
     
  29. Il y a une classe de gens que j'exècre : ce sont les modestes. Dans le fond ce sont des impuissants qui se vengent.
    (Théâtre de village, p.48, Éd. Fides)
     
  30. J'avais peur de ses paroles parce que je ne les comprenais pas. Ne pas comprendre la langue du seul ami que l'on possède, ça fait peur.
    (Théâtre de village, p.59, Éd. Fides)
     
  31. Dites-le-moi. Que veut donc la terre qui roule, et les astres qui tournent, et le vent qui souffle, et les plaintes qui coulent ? Que cherche-t-on ? Où va-t-on ? Quand s'arrêtera-t-on ?
    (Théâtre de village, p.101, Éd. Fides)
     
  32. J'ai usé mes semelles, j'ai pas usé la terre. Rien reste derrière moi. Rien.
    (Théâtre de village, p.126, Éd. Fides)
     
  33. Tu n'as qu'une vie, emploie-la à rendre légère celle de tes voisins.
    (Théâtre de village, p.127, Éd. Fides)
     
  34. Le bonheur, ça se prend pas de force, ça se mérite.
    (Théâtre de village, p.129, Éd. Fides)
     
  35. Aider c'est aimer. Et l'amour, c'est le point d'or dans la nuit des hommes.
    (Théâtre de village, p.130, Éd. Fides)
     
  36. [...] vivre une belle histoire et quand c'est une histoire d'amour, ça vous force à croire qu'il y a encore de l'espérance dans cette sale vie, ça fait aimer les enfants et le sol et la proue des barges et le travail.
    (Théâtre de village, p.141, Éd. Fides)
     
  37. L'amour est une plaie, mais pour celui qui en est atteint c'est la béatitude.
    (Théâtre de village, p.145, Éd. Fides)