H.G. Wells
1866-1946
  1. La vertu ne serait-elle alors qu'un manque d'imagination?
    (Une fâcheuse histoire d'amour, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p.114, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimad coll. L'imaginaire)
     
  2. C'est la douleur qui dicte au poète ses chants les plus émus.
    (Une fâcheuse histoire d'amour, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p.116, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimad coll. L'imaginaire)
     
  3. Que sera une existence privée de joies enfantines dès les premières années? Certains êtres humains ne sont jamais jeunes et ils demeurent toute leur vie tels qu'ils sont nés. Ils vivent d'une manière absolument incolore. Ils s'étiolent. Ils ne connaissent jamais l'amour et jamais non plus ils n'en éprouvent le désir. Ce sont des pots de fleurs dans lesquels aucune âme n'a été semée. Mais toute âme humaine croissant normalement doit débuter par une enfance vivace.
    (Une fâcheuse histoire d'amour, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p.120, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimad coll. L'imaginaire)
     
  4. Les jeunes gens ont tout naturellement leur idéal particulier et c'est toujours le même.
    (Le choix d'une épouse, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p.138, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimad coll. L'imaginaire)
     
  5. La grâce fondamentale et durable de la femme va jusqu'au squelette; vous ne pouvez avoir un joli visage sans un joli crâne, tout comme vous ne sauriez avoir un joli visage sans une humeur charmante.
    (Le choix d'une épouse, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p.139, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimad coll. L'imaginaire)
     
  6. Nulle beauté n'est une beauté pour son mari.
    (Le choix d'une épouse, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p.139, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimad coll. L'imaginaire)
     
  7. L'histoire, considérée par un esprit foncièrement honnête, a souvent l'apparence d'un enchevêtrement que l'on a pas encore su débrouiller.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 19, Folio n° 1572)
     
  8. Ayez le courage de regarder la réalité en face. Alors seulement on pourra peut-être faire quelque chose.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 22, Folio n° 1572)
     
  9. Un homme de lettre porte avec soi, dans sa tête, une collection d'outils tranchants: son vocabulaire.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 23, Folio n° 1572)
     
  10. Les plaintes des maris mécontents, la littérature comique, la tradition populaire nous ont amplement renseignés sur les inconvénients d'une femme bavarde. Mais ces inconvénients ne sont rien, comparés à la terreur que peut inspirer une femme silencieuse, une femme silencieuse et qui réfléchit. Une femme qui fait une scène peut dire des absurdités sans fin, qui font mouche ou tombent à côté; une femme silencieuse exprime tout.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 25, Folio n° 1572)
     
  11. Quand on devient vieux, on est obligé d'être concis [...]
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 38, Folio n° 1572)
     
  12. C'était un hérétique né. Il ne croyait à rien, mais il croyait doublement à son incrédulité.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 90, Folio n° 1572)
     
  13. Une notion est quelque chose que vous pouvez manier à votre guise. Mais une idée, une idée générale surtout, a une façon de vous dominer, de vouloir vous subjuguer, qu'aucun esprit libre ne peut supporter.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 95, Folio n° 1572)
     
  14. Nous n'avons aucun contrôle sur les événements. Nous ne pouvons y échapper. Ils arrivent et nous les subissons.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 108, Folio n° 1572)
     
  15. Dans quelle mesure jouissons-nous encore de la liberté de penser, dès lors qu'une prudence naturelle nous conseille de ne pas l'exercer? Est-ce que nous autres, intellectuels, avons, ici ou ailleurs, la moindre influence, la moindre action modératrice sur cette débandade de foules éperdues que nous appelons le cours de l'histoire?
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 118, Folio n° 1572)
     
  16. [....] c'est cela qu'être adulte signifie: savoir assumer une responsabilité.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 122)
     
  17. Qu'est-ce que le sentiment du péché sinon la peur instinctive d'un animal non-adulte?
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 122, Folio n° 1572)
     
  18. L'univers est rythme. En toutes ses parties. Il y a une musique des atomes comme il y a une musique des sphères.
    (Enfants des étoiles, trad. Armand Pierhal, p. 136, Folio n° 1572)
     
  19. Nous ne sommes que fantômes, et fantômes de fantômes, désirs semblables à des ombres de nuages et à des brins de paille qui tourbillonnent dans le vent!
    (Un rêve d'Armageddon, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p. 99, in Le pays des aveugles, Folio n° 1561)
     
  20. Comme tous les gens obèses à l'excès, il s'imaginait qu'il ne mangeait rien.
    (La vérité concernant Pyecraft, trad. Henri-D. Davray et B. Kozakiewicz, p. 112, in Le pays des aveugles, Folio n° 1561)
     
  21. La lecture encombre la mémoire et empêche de penser.
    (Le joueur de croquet, trad. Marie Tadié, p. 24, Folio n° 1909)
     
  22. [...] il n'est pas bon, pour un médecin, d'admettre qu'il ne se sent pas bien.
    (Le joueur de croquet, trad. Marie Tadié, p. 42, Folio n° 1909)
     
  23. [...] un explication qui était en soi une énigme.
    (Le joueur de croquet, trad. Marie Tadié, p. 98, Folio n° 1909)
     
  24. Il parlait lentement comme s'il s'exprimait en lettres majuscules.
    (Le joueur de croquet, trad. Marie Tadié, p. 103, Folio n° 1909)