Louis Pauwels
1920-1997
  1. L'action est tout. Le gloire n'est rien.
    (Président Faust, Albin Michel, p.30)
     
  2. On a créé de l'énergie, mais on a détruit de la chaleur humaine.
    (Président Faust, Albin Michel, p.36)
     
  3. [...] une mauvaise foi très convaincante.
    (Président Faust, Albin Michel, p.39)
     
  4. Je gage que peu de choses nous séparent. Sauf des opinions.
    (Président Faust, Albin Michel, p.39)
     
  5. Le mystère est naturel aux intelligents.
    (Président Faust, Albin Michel, p.44)
     
  6. Un jour, ne plus me livrer qu'à une occupation délicieuse: sentir passer le temps.
    (Président Faust, Albin Michel, p.45)
     
  7. [...] au sommet de la puissance, on ne voit plus rien du tout.
    (Président Faust, Albin Michel, p.46)
     
  8. Bardoux: [...] Je vous supplie de me faire confiance. Donnez-moi une semaine.
    Faust: Trois jours.
    Bardoux: C'est une demi-confiance.
    Faust: Je vous donne deux fois moins de temps. C'est deux fois confiance.

    (Président Faust, Albin Michel, p.57)
     
  9. Les faibles ont des problèmes. Les forts ont des solutions.
    (Président Faust, Albin Michel, p.79)
     
  10. L'imbécile veut changer le monde. L'intelligent se contente de le gérer.
    (Président Faust, Albin Michel, p.85)
     
  11. Vous savez, quand on vieillit, le pire ce n'est pas d'être moins désirable, c'est de ne plus désirer...
    (Président Faust, Albin Michel, p.118)
     
  12. [...] la conscience de n'être pas assez intelligent. J'éprouve cette conscience sans comprendre comment il se fait que mon esprit puisse se connaître insuffisant. Mais enfin, il se connaît tel. C'est mon chagrin le plus intime, le seul sans rémission.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 33)
     
  13. Dieu n'est pas juste. Dieu qui a tout, n'a pas de balance.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 36)
     
  14. On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 37)
     
  15. La psychologie se consacre à l'étude de l'homme moyen, avec un intérêt spécial pour de déchet.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 48)
     
  16. L'intelligence, c'est ce qui se passe quand rien n'empêche l'intelligence de fonctionner.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 52)
     
  17. Je vous accorde que l'écologisme est le nom moderne de l'obscurantisme. Je lis les écologistes militants. Je constate qu'en finissant par condamner toute violence faite à la nature, ils condamnent du même coup toute civilisation. Car la civilisation est toujours une violence faite par l'intelligence à la nature.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 72)
     
  18. [...] l'intelligence n'est pas suicidaire. Elle est comme Dieu. Et Dieu peut tout. Sauf se suicider.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 82)
     
  19. Il n'y a de la pensée que s'il y a défi.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 86)
     
  20. Ce n'est pas parce qu'un sentiment devient général qu'il devient vérité.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 88)
     
  21. On fait trop de sociologie et pas assez de cosmologie.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p.94)
     
  22. L'idée que nous sommes fugaces sous un ciel à jamais fixe est une illusion de berger.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 92)
     
  23. Je vous résume le freudisme: Pourquoi? Parce queue.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 122)
     
  24. La plupart des hommes ont des incidents. Quelques-uns ont des destins.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 129)
     
  25. -Joseph, pourquoi vivez-vous?
    Il m'a répondu sans hésiter:
    -Parce que j'ai commencé, et qu'il y a un phénomène d'inertie.

    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 151)
     
  26. Le gène fait le génie, mais le génie perfectionne le gène.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 153)
     
  27. L'homme peut être transformé. Des modifications se produisent, par hasard ou par le jeu de forces ignorées. Le but de la science est de rendre volontaire la modification. L'humanité s'efforce de ne manquer de rien, mais elle risque de manquer de but.
    ( Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 165)
     
  28. Il n'y a qu'une morale: vaincre tous les obstacles qui nous empêchent de nous surpasser.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 172)
     
  29. Le pouvoir des choses sur l'homme est plus propre que le pouvoir d'un homme sur un autre homme.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 175)
     
  30. Il existe deux façons d'aller à la sagesse: se priver de tout, c'est dangereux; la satiété est plus sûre.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 177)
     
  31. La chenille qui interroge son futur s'imagine sur-chenille.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p.179)
     
  32. L'intelligence, c'est ce qui fait qu'on s'abstient de conclure.
    (Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 194)
     
  33. [...] il y a plus important que survivre, c'est se sentir hors d'atteinte.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.14)
     
  34. Celui qui prie, après qu'il a prié, marche dans la vie comme s'il n'avait jamais cessé de marcher droit.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.19)
     
  35. Qui a été capable de s'émerveiller, même s'il doit un jour être écrasé par le monde, a su qu'il était utile et bon d'être homme.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.16)
     
  36. Connaître est, en effet, démystifier.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.30)
     
  37. [...] volonté et amour: deux grandes étrangetés.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.41)
     
  38. Méfiez-vous du sacré. Méfiez-vous du sentiment du sacré. La vie spirituelle n'est pas affaire de sentiment. Comme toute conduite dans la vie, c'est une affaire de volonté, d'intelligence et de savoir. Beaucoup d'intelligence pour suspendre le discours de l'intelligence. Beaucoup de savoir pour désapprendre. Méfiez-vous du pittoresque du sacré. Le pittoresque ne vivifie pas l'esprit, il le stupéfie.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.46)
     
  39. Tous les humains meurent, peu ont vécu.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.59)
     
  40. La fin de l'homme n'est pas le travail. C'est acquérir la faculté d'être cause de soi. C'est-à-dire la liberté spirituelle.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.63)
     
  41. La nature est une puissance qui attend que nous en fassions de l'homme.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.74)
     
  42. Et que Dieu aime toute la nature. Je ne partage pas ce sentiment. Dieu fit des erreurs et des dégâts énormes. Les nôtres ne sont rien, en comparaison.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.75)
     
  43. Ou mon oreille me trompe, ou, sur les lèvres des chrétiens, plus Dieu se tait, plus Jésus cause.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.82)
     
  44. Comment admirerais-je la philosophie politique du camarade Jésus, quand Marx ou Lénine, avec la leur, n'ont mis que quelques années pour changer une partie du monde?
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.87)
     
  45. Ce n'est pas parce que fausseté devient générale, qu'elle devient une vérité.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.90)
     
  46. C'est une grande sottise, et qui sent son curé avancé, que de dire: on va sur la Lune, mais les hommes n'en sont pas plus honnêtes, loyaux, fraternels. Nous avons eu le Christ et les saints. Nous avons eu Rousseau et Tolstoï, sans compter Marx. Nous ne sommes pas devenus angéliques. Je ne vois pas pourquoi nous demanderions à l'électricité et au pétrole ce que le Messie et les penseurs ne nous ont pas donné. Je crois que les vertus sont en nous. Encore faut-il être à soi pour le découvrir. Nous ne pouvons demander au progrès que de progresser, pour qu'il nous rende à nous-même.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.96)
     
  47. Avec l'ère de machines, beaucoup d'esprits se croient robots.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.99)
     
  48. Quand il y a discrédit du divin et de l'humain, le crédit du tyran est en hausse.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.116)
     
  49. [...] l'instinct d'éternité.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.135)
     
  50. Quand on a remplacé le ciel par une finalité de l'histoire, on a changé de croyance. A-t-on progressé en raison?
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.142)
     
  51. La grandeur de tout laisser. Le sublime de ne pas attacher. La vertu d'indifférence.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.156)
     
  52. Je réclame, parmi les droits de l'homme, le droit à l'indifférence quand l'indifférence est nécessaire à mon âme.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.157)
     
  53. Nous croyons que le réalisme consiste à ne rien intérioriser. Mais la réalité est que nul ne peut être amélioré que par ses propres efforts au-dedans de lui- même. Je dois bien le rappeler, quand les religieux eux-mêmes l'oublient.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.166)
     
  54. Une éducation qui n'apprend pas à vieillir, fabrique des monstres: des jeunes avilis par le racisme de leur âge,
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.199)
     
  55. Le mûrissement est l'élargissement des doutes, une veille de l'esprit pour maintenir la connaissance à son plus haut degré d'incertitude. L'homme vraiment mûr est libre. Il sait qu'il ne sait pas. Il avance pourtant.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.211)
     
  56. Il est difficile de s'accepter. Il faut y mettre du sien.
    (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.217)
     
  57. Une femme qui n'a qu'elle-même est un diable.
    (L'amour monstre,Livre de Poche n° 1980, p. 8)
     
  58. Il faudrait fuir les gens quand on est incapable de résister au plaisir mou de se raconter; les aveux de notre faiblesse ne reviennent par vers nous en baume, mais en venin...
    (L'amour monstre, Livre de Poche n° 1980, p.16)
     
  59. La vraie mort, la terrible, c'est de mourir incompris. Les amoureux meurent en souriant, comme les saints...
    (L'amour monstre, Livre de Poche n° 1980, p.120)
     
  60. [...] quelquefois on s'aperçoit qu'on est en train de se fabriquer un souvenir aigu avec presque rien.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728 p. 36)
     
  61. Les mots font des trous où la souffrance se précipite, comme la mer quand on creuse le sable.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728, p. 46)
     
  62. On a beau être simple, quand on commence à voir, c'est difficile de s'accepter.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728, p. 62)
     
  63. Quand on est sur une haute montagne et que tout en bas deux hommes s'égorgent, on doit croire qu'ils s'amusent.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728 p. 130)
     
  64. Je commence à découvrir le bonheur. Il ne ressemble pas du tout à l'existence.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728 p. 131)
     
  65. Il n'y a pas de parole, ni de pensée, pour contenir cette chose qui contient tout.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728 p. 138)
     
  66. [...] tout ce qui arrive est pareil à la vague de la mer: elle bouge, elle fait croire au mouvement, mais pourtant elle appartient à cette grande profondeur d'eau immobile.
    (Saint quelqu'un, Livre de Poche n° 2728 p. 149)
     
  67. Une conscience qui s'élargit est une conscience qui doute. Alors elle est vraiment ouverte et libre, affranchie des écoles, des chapelles, des maîtres. Sauvée des opinions, ces petites cages confortables.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.16)
     
  68. En mourant, un soir du 31 décembre, [mon père] m'a dit : " Il ne faut pas trop compter sur Dieu, mais peut-être que Dieu compte sur nous... "
    On trouve à peu près cette même phrase dans la préface du Matin des Magiciens, Livre de poche no1167-8-9, p. 12.

    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.30)
     
  69. Pas de libération sans un minimum de rigueur, de règles, d'interdits consentis, assumés, pour être ensuite surmontés et distancés.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.40)
     
  70. Nous partons aujourd'hui d'un principe aberrant : il faut tout faire pour la jeunesse. Non ! Il faut tout faire pour que la jeunesse se passe. Son destin naturel est de s'éteindre au profit de la maturité, tout comme celui de l'enfance est de disparaître au bénéfice de la puberté.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.40)
     
  71. Avoir vingt ans jusqu'à quatre-vingts ans et plus, quelle morne répétition d'inanités et de fadaises ! Quel narcissisme bégayant et désespérant !
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.45)
     
  72. On ne le dira jamais assez : les vieux cons sont simplement d'anciens jeunes cons.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.45)
     
  73. Renonçons à flatter la jeunesse : on fera faire des progrès à l'éducation. Car c'est en prenant ses distances par rapport à la jeunesse que l'éducateur peut lui être le plus utile. Une société qui fait un mauvais sort à l'âge mûr et à la vieillesse fait aussi un mauvais sort à la jeunesse.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.46)
     
  74. Le désir est un miroir qui vous renvoie vos propres fantasmes. Être libéré du désir, c'est voir la réalité à travers un miroir sans tain. Les êtres et les choses apparaissent enfin sans déguisement, sans fioritures, dans leur simple nudité. Ce manque est un enrichissement.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.52)
     
  75. Lorsqu'on devient le jouet d'une passion exclusive, comment pourrait-on se soucier des souffrances qu'on inflige ?
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.54)
     
  76. La vraie naissance de l'amour coïncide avec la mort du désir. Le sexe est moins une clef qu'un monstre et un mur. Loin de vous rapprocher des êtres, il vous en sépare. Il vous exile dans la surenchère de vos propres pulsions.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.55)
     
  77. [...] gardons-nous d'appeler amour ce qui relève seulement du hasardeux frisson et de la brève moiteur.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.63)
     
  78. Se sentir solidaire n'empêche pas de rester solitaire.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.79)
     
  79. Comprendre, c'est regarder, s'émerveiller, s'élargir sans cesse.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.87)
     
  80. La joie n'est rien d'autre qu'une disposition de l'âme à la joie - une joie qui déborde la personne et toutes ses certitudes.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.88)
     
  81. Formuler le réel relève du sacré.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.94)
     
  82. À force de gagner du temps, l'homme d'action perd souvent l'essentiel. Savoir perdre du temps, pour le poète, c'est gagner de l'éternité.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.106)
     
  83. [...] plus une philosophie est élevée, plus elle donne des ailes aux gorets.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.126)
     
  84. S'il suffisait de s'installer en position du lotus pour accéder à l'illumination, toutes les grenouilles seraient des bouddhas.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.150)
     
  85. Ce n'est pas le monde qui est désespérant, c'est notre regard sur le monde.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.165)
     
  86. L'espérance est aveugle, puisqu'elle ignore de quoi demain sera fait. Mais c'est manquer d'amour que manquer d'espérance.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.167)
     
  87. La seule paix définitive est celle des cimetières.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.174)
     
  88. Être, c'est être différent, c'est n'avoir pas de sosie, pas même dans la glace. C'est être ouvert, attentif à la saveur sans cesse nouvelle et spécifique des choses. C'est refuser le mimétisme dont se nourrissent les masses et dont procèdent les égarements et préjugés de toute nature. Être, c'est refuser de ressembler à ses propres limites, afin de pousser la célébration de la vie aussi loin que possible.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.184)
     
  89. Le droit de se tromper, d'être stupide ou fou, devrait être sacré. Ce qui manque le plus à notre époque, c'est un Voltaire fulminant contre toutes les espèces de censures et de persécutions idéologiques.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.211)
     
  90. Tout l'univers est une constante célébration de la beauté. Le plus grand mystère, c'est que Dieu ait disposé en l'homme la conscience du beau.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.245)
     
  91. [...] connaître, c'est élever les choses jusqu'au mystère.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.248)
     
  92. Le seul moyen de changer sa vie, ce n'est pas d'appeler l'événement extraordinaire qui modifierait l'existence, c'est que notre existence ordinaire par la conscience intériorisée, cesse d'être vécue ordinairement.
    (Les dernières chaînes, Pocket n°10493, p.249)