Jean-Yves Leloup
1950
  1. Quitter le monde, c'est affirmer sa liberté à son égard.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.83, Éd. Dervy, 1998)
     
  2. [...] il y a peu de rues au monde qui soient aussi riches en tentations que l'imaginaire d'un ermite.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.84, Éd. Dervy, 1998)
     
  3. Tant qu'on ne s'est pas quitté soi-même, tout est prétexte à attachement.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.84, Éd. Dervy, 1998)
     
  4. Les chaînes les plus visibles ne sont pas toujours les plus tenaces : quel est ce fil invisible qui dans le dénuement même nous fait encore dire " moi " ?
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.84, Éd. Dervy, 1998)
     
  5. Car qu'est-ce que l'enfer si ce n'est être " enfermé " ; enfermé en soi-même, dans ses mémoires, ses craintes, ses refus, ses culpabilités...
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.96, Éd. Dervy, 1998)
     
  6. La qualité de la vie, c'est encore la qualité de notre solitude. D'elle dépend évidemment la qualité de nos relations, sinon " l'autre " n'est jamais qu'un moyen pour éviter cette solitude ; il n'est pas aimé pour lui-même.
    (In La grâce de solitude de Marie de Solemne, p.99, Éd. Dervy, 1998)
     
  7. [...] le sens du pardon : on peut avoir fauté, on peut avoir péché, on peut être souillé, mais nous ne sommes pas que cela !
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.82, Éd. Dervy, 1998)
     
  8. La maturité de quelqu'un se mesure à la capacité d'ambiguïté qu'il peut porter.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.85, Éd. Dervy, 1998)
     
  9. Être un homme, c'est savoir qu'il y a en nous de l'espace, une infinie pureté, et en même temps de la matière, du corps. Et c'est dans cette acceptation que, peut-être, pouvons-nous sortir de l'angoisse, de la culpabilité et de la violence.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.88, Éd. Dervy, 1998)