Richard Brautigan
1935-1984
  1. Rien de ce qu'on peut dire ne rendra jamais heureux le type qui se sent dans une merde noire parce qu'il a perdu celle qu'il aime.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.40, 10|18 n°1893)
     
  2. La vie se résume parfois à une histoire de café, et au peu d'intimité qu'une tasse de café peut créer.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.44, 10|18 n°1893)
     
  3. Quand je fais la queue [à la banque], il y a presque toujours des gens devant moi qui ont des problèmes bancaires compliqués. Et je suis obligé d'attendre et de supporter ces parodies de crucifixion financière de l'Amérique.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.58, 10|18 n°1893)
     
  4. Quand on habite dans cet hôtel, mourir, c'est gravir un échelon.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.72, 10|18 n°1893)
     
  5. Il avait dépassé de beaucoup d'âge normal de mourir pour un chien, mais il était sur le chemin de la mort depuis si longtemps qu'il s'y était perdu.
    C'est ce qui arrive à bon nombre de vieilles personnes dans ce pays. Elles deviennent si vieilles et vivent si longtemps avec la mort qu'elles finissent par se perdre quand vient l'heure de mourir vraiment.

    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.72, 10|18 n°1893)
     
  6. [...] c'est yeux coulaient avec cette expression humaine qu'ont les chiens quand, après avoir vécu avec les gens trop longtemps, ils finissent par leur ressembler dans ce qu'ils ont de pire.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.73, 10|18 n°1893)
     
  7. Ils ressemblaient tous à des gens dont on oublie les noms.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.83, 10|18 n°1893)
     
  8. Je fais comme tout le monde : j'habite à San Francisco.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.88, 10|18 n°1893)
     
  9. Les vieux ont cette façon de s'approprier les sièges sur lesquels ils finissent leur vie.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.106, 10|18 n°1893)
     
  10. [Elle] dormait, très belle et blondement.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.121, 10|18 n°1893)
     
  11. [...] il donnait d'impression de n'avoir jamais de sa vie reçu d'autre courrier que des factures.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.124, 10|18 n°1893)
     
  12. [...] les gens ont besoin d'un peu d'amour, et bon dieu que c'est triste, parfois, de voir toute la merde qu'il leur faut traverser pour en trouver.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.172, 10|18 n°1893)
     
  13. C'était un pont en bois qui ressemblait à un ange.
    (La vengeance de la pelouse (Nouvelles, 1962-1970), trad. Marie-Christine Agosto , p.201, 10|18 n°1893)