Pierre-Louis Ginguené
1748-1815
  1. Tout avis n'est pas censure.
    (Les Femelles des Oiseaux en Ambassade devant Jupiter, p. 134 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  2. Point de bonheur, point de paix en ménage,
    Sans droits communs et sans égalité.

    (Les Femelles des Oiseaux en Ambassade devant Jupiter, p. 136 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  3. Pour censurer l'oisiveté,
    Il faut, par des travaux plus grands et plus utiles,
    Avoir instruit, charmé, servi l'Humanité.

    (La Cigale et les autres Insectes, p. 140 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  4. Chez le malheureux quelquefois
    Le malheur perd encore ses droits.

    (L'Ours et les quatre Animaux retirés du Monde, p. 142 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  5. [...] Il faut, dit-on, juger
    Chacun de nous par ceux qu'il hante.

    (L'Ours et les quatre Animaux retirés du Monde, p. 144 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  6. Nous voyons en autrui les biens, et nous les maux.
    (les Oiseaux et les Poissons, p. 154 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  7. Pour les autres gardons la pitié, le courage
    Pour les maux que le Sort nous condamne à souffrir.

    (Les Poissons et les Oiseaux, p. 154 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  8. Pour mendier un généreux secours,
    Dans le malheur, le méchant peut tout feindre,
    Il sait vous prendre au miel de ses discours;
    Fuyez, fuyez, car s'il peut vous atteindre,
    Il reviendra plus fort et plus à craindre,
    Ingrat surtout; le méchant l'est toujours.

    (Le bon Serpent, p. 158 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  9. Devant l'oeil immortel tous mortels sont égaux.
    (Les Ânes en ambassade devant Jupiter, p. 41 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  10. Il est au Tout Puissant des choses impossibles.
    (Les Ânes en ambassade devant Jupiter, p. 44 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  11. [...] Il faut, de temps en temps,
    Aux récits comme aux faits un léger intervalle.

    (Zéphyre et les autres Vents, p. 51 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  12. [...] Pour manger gaiement et digérer sans peine
    Ne soupons qu'avec nos égaux.

    (le Lion et le Lapin, p. 64 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  13. Il faut que jeunesse se passe.
    (Le Cheval et le Boeuf, p. 76 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  14. L'homme est ingrat, il file doux
    Devant qui lui montre les cornes.

    (Le Cheval et le Boeuf, p. 78 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  15. Quelquefois pour le même crime,
    L'un est fêté, l'autre est pendu.

    (Le Cheval et le Boeuf, p. 80 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)
     
  16. [...] Nos folles passions,
    Nos coupables ambitions
    Ne s'éteignent souvent dans nos sens, dans notre âme,
    Que lorsqu'en nous l'âge et les sens
    Ont perdu leur vigueur et leur active flamme.

    (Le Tigre et le Lion devenu vieux., p. 87 in Fables nouvelles, Michaud Frères, Paris, 1810)