Philippe Quinault
1635-1688
- Il faut être à la mode, ou l'on est ridicule ;
On n'est point regardé, si l'on ne gesticule ;
Si dans les jeux de main, ne cédant à pas un,
On ne se fait un peu distinguer du commun.
(La Mère Coquette, acte 1, sc. 3 (Le Marquis), p.18, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Quand il s'agit d'honneur, il faut que rien ne coûte.
(La Mère Coquette, acte 1, sc. 4 (Le Marquis), p.24, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Les premières amours tiennent terriblement.
(La Mère Coquette, acte 2, sc. 2 (Laurette), p.31, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- [...] l'argent pour corrompre est un puissant moyen.
(La Mère Coquette, acte 2, sc. 2 (Laurette), p.32, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Qu'on est sot quand on aime !
(La Mère Coquette, acte 3, sc. 1 (Laurette), p.50, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Je ne me mêle plus de conseiller personne :
Les plus sages conseils, les meilleures leçons,
A gens bien amoureux, monsieur, sont des chansons.
(La Mère Coquette, acte 3, sc. 3 (Laurette), p.55, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Le monde est si méchant, l'honneur si délicat.
(La Mère Coquette, acte 4, sc. 7 (Laurette), p.77, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Les méchants bruits, surtout, ont cela de mauvais,
Que les taches qu'ils font ne s'effacent jamais.
(La Mère Coquette, acte 4, sc. 7 (Laurette), p.77, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- [...] les coeurs pour aimer ont leur maturité.
(La Mère Coquette, acte 4, sc. 8 (Ismène), p.81, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Mépriser le mépris, rendre haine pour haine,
Est le parti qu'il faut qu'un honnête homme prenne.
(La Mère Coquette, acte 5, sc. 2 (Le Marquis), p.87, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- On ne prend garde à rien, quand on a du courage.
(La Mère Coquette, acte 5, sc. 3 (Le Marquis), p.91, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Doit-on croire un aveu que le dépit fait faire ?
(La Mère Coquette, acte 5, sc. 7 (Isabelle), p.102, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- L'amour n'est que plus doux après ces démêlés,
Et l'on s'en aime mieux, de s'être un peu brouillés.
(La Mère Coquette, acte 5, sc. 8 (Laurette), p.104, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)
- Un amour de vieillard aisément se surmonte.
(La Mère Coquette, acte 5, sc. 8 (Laurette), p.105, in Théâtre des auteurs du second ordre, Comédies en vers, T. II, 1810)