Chilon (Le Lacédémonien) 
VIe s. av. J.-C.
-  Connais-toi toi-même. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.26, Garnier-Flammarion n° 31)
  
-  Mieux vaut une perte qu'un gain honteux; dans le premier cas, tu n'auras à t'affliger qu'une fois, dans le second, toujours. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.26, Garnier-Flammarion n° 31)
  
-  Si tu es robuste, tiens-toi tranquille; les autres te respecteront plus qu'ils ne te craindront. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.26, Garnier-Flammarion n° 31)
  
-  Que ta langue ne devance pas ta raison. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.26, Garnier-Flammarion n° 31)
  
- Tu gémis de tes malheurs ! si tu considérais tout ce que souffrent les autres, tu te plaindrais plus doucement de tes maux.
(Moralistes anciens, p.529, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Ce qu'un prince a de mieux à faire, c'est de ne croire aucun de ceux qui l'environnent.
(Moralistes anciens, p.529, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Connais-toi toi-même. Rien de plus difficile : l'amour-propre exagère toujours notre mérite à nos propres yeux.
(Moralistes anciens, p.529, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Tu parles mal des autres : tu ne crains donc pas le mal qu'ils diront de toi ?
(Moralistes anciens, p.529, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Tes amis t'invitent à un repas ; arrive tard si tu veux. Ils t'appellent pour les consoler ; hâte-toi.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Il vaut mieux perdre que de faire un gain honteux.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Défie-toi de l'homme empressé qui cherche toujours à se mêler des affaires des autres.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Fais-toi pardonner ta puissance par ta douceur : mérite d'être aimé ; redoute d'être craint.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Ne permets pas à ta langue de courir au-devant de ta pensée.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- Garder le secret, bien employer son loisir, supporter les injures sont trois choses bien difficiles.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
  
- La pierre de touche fait connaître la qualité de l'or ; et l'or, le caractère des hommes.
(Moralistes anciens, p.530, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)