Héraclite 
v.484 - v.420 av. J.-C.
-  Si toutes choses devenaient fumée, on connaîtrait avec les narines. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.74, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Ce qui est contraire est utile et c'est de ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie; tout se fait par discorde. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.74, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Sans l'espérance, on ne trouvera pas l'inespéré, qui est introuvable et inaccessible. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.75, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Mort, c'est tout ce que nous voyons éveillés; songes, ce que nous voyons en dormant. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.75 Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  S'il n'y avait pas d'injustice, on ignorerait jusqu'au nom de la justice. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.75, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Ce qui attend les hommes après la mort, ce n'est ni ce qu'ils espèrent, ni ce qu'ils croient. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.75, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Ce monde-ci, le même pour tous les êtres, aucun des dieux ni des hommes ne l'a créé; mais il a toujours été et il est, et il sera un feu toujours vivant, s'allumant avec mesure et s'éteignant avec mesure. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.76, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  La sagesse consiste en une seule chose, à connaître la pensée qui gouverne tout et partout. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.76, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Mieux vaut étouffer une injure qu'un incendie. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.76, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  La présomption? Une maladie sacrée. La vue? Une tromperie. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.77, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Ne nous empressons pas de porter un jugement sur les choses essentielles. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.77, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Un homme vaut à mes yeux dix mille personnes, s'il est le meilleur. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.77, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Bien et mal sont tout un. Les médecins taillent, brûlent, torturent de toute façon et, faisant aux malades un bien qui ressemble à une maladie, ils réclament une récompense qu'ils ne méritent guère. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.77, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Je me suis cherché moi-même. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.79, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  C'est la maladie qui rend la santé agréable; le mal qui engendre le bien; c'est la faim qui fait désirer la satiété, et la fatigue le repos. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.80, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  La pensée est la plus haute vertu; et la sagesse consiste à dire des choses vraies et à agir selon la nature, en écoutant sa voix. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.80, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  La nature aime à se dérober à nos yeux.
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.81, Garnier-Flammarion n° 31)
 
-  Le plus bel arrangement est semblable à un tas d'ordures rassemblées au hasard. 
 (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.81, Garnier-Flammarion n° 31)