Michel Quint
1949
  1. Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir...?
    (Effroyables jardins, p.10, Éd. Joëlle Losfeld, 2000)
     
  2. Et la peur elle est venue là, de sentir qu'on aurait aussi bien pu ne plus rien sentir, elle est venue du coup qu'on se sentait survivre !
    (Effroyables jardins, p.30, Éd. Joëlle Losfeld, 2000)
     
  3. Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur.
    (Effroyables jardins, p.51, Éd. Joëlle Losfeld, 2000)
     
  4. [...] il pense que chanter même n'importe quoi, même faux, c'est toujours un hymne à la joie, au monde réconcilié.
    (Aimer à peine, p.22, Éd. Joëlle Losfeld, 2002)
     
  5. Il avait cette impudence calme, cette insupportable politesse du bourreau...
    (Aimer à peine, p.44, Éd. Joëlle Losfeld, 2002)
     
  6. [...] on paie tous, et très cher, vainqueurs ou vaincus, la rançon de la barbarie et de l'inhumanité, les gages des bourreaux nous en sommes tous comptables, et au bout de l'histoire on ne peut plus qu'essayer d'aimer, mais à peine.
    (Aimer à peine, p.77, Éd. Joëlle Losfeld, 2002)
     
  7. [...] elle avait ce charme trouble des comédiennes une fois les projecteurs éteints.
    (Et mon mal est délicieux, p.65, Éd. Joëlle Losfeld, 2004)
     
  8. [...] les mots sont de la chair, qu'il suffit de les écouter battre, bien au ras des émotions simples [...]
    (Et mon mal est délicieux, p.84, Éd. Joëlle Losfeld, 2004)
     
  9. Sait-on jamais où commence l'irréparable... ? Quel mot, quel geste, quelle miette de vie oubliée au bord d'un jour sans date, au revers d'une nuit perdue, finit par peser plus lourd qu'un destin arrêté par les dieux... ? À quel moment insidieux notre histoire se confond avec celle des peuples, des nations, les guerres et la barbarie, et les instants d'humanité... ? Quand est-ce qu'on ne s'appartient plus... ? On reconnaît trop tard nos minuscules fatalités pour en jouir où les éviter, et le reste est vanité...
    (L'espoir d'aimer en chemin (Incipit), p.9, Éd. Joëlle Losfeld, 2006)
     
  10. La mort interrompt les mensonges de nos proches et leurs vérités reviennent, nues et crues, on le sait tous.
    (L'espoir d'aimer en chemin, p.86, Éd. Joëlle Losfeld, 2006)
     
  11. [...] l'espoir d'aimer en chemin fait que l'on se damne...
    (L'espoir d'aimer en chemin, p.117, Éd. Joëlle Losfeld, 2006)