Au fil de mes lectures : recueil de citations

Citations ajoutées le 23 novembre 2008

Jean-Benjamin de Laborde

À coup sûr, un présomptueux n'a vu que la surface de son coeur.
(Pensées et maximes, p.36, Lamy, 1802)
Il y a des gens dont le mérite est comme ces fleurs qui de loin répandent une odeur agréable, mais qui portent à la tête dès qu'on en approche de trop près.
(Pensées et maximes, p.36, Lamy, 1802)
On doit à son bon sens de mépriser les sots, et à son repos de ne pas trop le faire voir.
(Pensées et maximes, p.36, Lamy, 1802)
Chaque homme a précisément autant de vanité qu'il lui manque de bons sens.
(Pensées et maximes, p.36, Lamy, 1802)
On affecte de mépriser ceux qui nous méprisent parce que, forcé de se passer de leur crime, on veut au moins en rabattre le prix.
(Pensées et maximes, p.36, Lamy, 1802)
Comme la rougeur peut quelquefois faire prendre une courtisane pour une honnête femme, la modestie peut faire passer pour un homme d'esprit, celui qui ne l'est pas.
(Pensées et maximes, p.37, Lamy, 1802)
Un brave homme insulté se trouve à l'instant supérieur à celui qui l'insulte parce qu'il peut pardonner.
(Pensées et maximes, p.37, Lamy, 1802)
Tout excès de plaisir est balancé par un degré de peine. C'est un homme qui dépense dans l'année la moitié du revenu de l'année suivante.
(Pensées et maximes, p.37, Lamy, 1802)
Il y a une différence bien singulière entre un poète et un historien. Le poète s'immortalise tandis que l'historien n'immortalise que ses héros : c'est Homère et Virgile, mais non pas Achille ni Énée, qui nous inspirent du respect et de la vénération ; au lieu qu'on admire Alexandre sans presque songer à Quinte-Curce.
(Pensées et maximes, p.37, Lamy, 1802)
La raison pour laquelle on voit si peu de mariages heureux est que les jeunes filles emploient tous les efforts à faire des filets et qu'elles ne pensent point à faire des cages.
(Pensées et maximes, p.38, Lamy, 1802)
Les visages les plus gais se voient dans les carrosses de deuil.
(Pensées et maximes, p.38, Lamy, 1802)
Il n'y a personne qui ne souhaite de vivre longtemps ; et personne ne veut être vieux.
(Pensées et maximes, p.38, Lamy, 1802)
Les lâches sont comme les mauvais chevaux qui ont précisément autant de vivacité qu'il en faut pour être vicieux.
(Pensées et maximes, p.38, Lamy, 1802)
Il y a des gens dont l'esprit ressemble à une lanterne sourde qui ne sert qu'à guider celui qui la porte.
(Pensées et maximes, p.38, Lamy, 1802)
Les petits maîtres sont précisément de la même utilité qu'étaient à Sparte les esclaves que l'on enivrait pour inspirer aux enfants l'horreur de l'ivrognerie.
(Pensées et maximes, p.38, Lamy, 1802)
Les prétendus amis qui ne parlent que de leur sensibilité ressemblent à ces poltrons qui ne parlent que de leur bravoure.
(Pensées et maximes, p.39, Lamy, 1802)
Un sage à la cour est semblable à un voyageur qui examine les moeurs des pays étrangers sans être assujetti à y payer les impôts.
(Pensées et maximes, p.39, Lamy, 1802)
On avoue quelques défauts pour faire croire qu'on n'a que ceux-là.
(Pensées et maximes, p.39, Lamy, 1802)
Il y a des gens si humbles qu'ils en sont orgueilleux quand ils y pensent.
(Pensées et maximes, p.39, Lamy, 1802)
On s'accuse de défauts qu'on n'a pas pour se faire louer des vertus qu'on a.
(Pensées et maximes, p.39, Lamy, 1802)
L'amour de la gloire fait les héros ; le mépris de la gloire fait les grands hommes.
(Pensées et maximes, p.39, Lamy, 1802)
Le soleil et la fortune font briller les insectes.
(Pensées et maximes, p.40, Lamy, 1802)
On travaille toute sa vie pour être mieux et l'on meurt sans avoir été bien.
(Pensées et maximes, p.40, Lamy, 1802)
Un homme d'esprit est bien moins étonné d'être trompé par un sot qu'un sot n'est surpris d'être la dupe d'un homme d'esprit.
(Pensées et maximes, p.40, Lamy, 1802)
Il est rare que l'expérience qui nous apprend à nous méfier des autres ne nous apprenne pas à les tromper.
(Pensées et maximes, p.40, Lamy, 1802)
Il est quelquefois agréable à un mari d'avoir une femme jalouse ; il entend toujours parler de la personne qu'il aime.
(Pensées et maximes, p.40, Lamy, 1802)
Quand les femmes cessent d'être aimables, pourquoi s'efforcent-elles encore de plaire ? Lorsqu'une pièce de théâtre est finie et que la toile est baissée, ne serait-ce pas une folie à un acteur de venir sur le bord des lampes pour y jouer encore une scène ?
(Pensées et maximes, p.40, Lamy, 1802)
Ceux qui n'aiment pas n'ont jamais de grandes joies ; ceux qui aiment ont souvent de grandes tristesses.
(Pensées et maximes, p.41, Lamy, 1802)
Il n'est pas sûr que l'amour fondé sur la beauté dure autant qu'elle ; mais il n'est pas douteux qu'il n'expire avec elle.
(Pensées et maximes, p.41, Lamy, 1802)
Qui veut être aimé, sans aimer, ressemble à celui qui veut allumer un flambeau avec une torche éteinte.
(Pensées et maximes, p.41, Lamy, 1802)
Les premières passions sont si bien les plus fortes que plus on aime, moins on sait aimer.
(Pensées et maximes, p.41, Lamy, 1802)
Dans quelque état que l'on naisse, on est presque toujours fâché de n'être pas né dans un autre.
(Pensées et maximes, p.41, Lamy, 1802)
On doit plaindre également un riche qui n'a qu'une bonne table et un pauvre qui n'a que de l'appétit.
(Pensées et maximes, p.42, Lamy, 1802)
La raillerie est un discours en faveur de son esprit contre son bon naturel.
(Pensées et maximes, p.42, Lamy, 1802)
Une nation où les femmes donnent le ton est une nation paresseuse.
(Pensées et maximes, p.42, Lamy, 1802)
La dévotion est une croyance que l'on vaut mieux qu'un autre.
(Pensées et maximes, p.42, Lamy, 1802)
Il faut demander des services le moins que l'on peut ; et en rendre le plus qu'il est possible.
(Pensées et maximes, p.42, Lamy, 1802)
Savez-vous pourquoi les sots réussissent souvent dans leurs entreprises ? c'est que ne s'apercevant pas lorsqu'ils sont impétueux, jamais ils ne s'arrêtent.
(Pensées et maximes, p.42, Lamy, 1802)
Les histoires sont des faits faux composés sur des vrais.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
Pour réussir dans le monde, il faut avoir l'air d'être fou et être sage.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
Le succès de la plupart des choses dépend de savoir combien il faut de temps pour réussir.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
La pudeur sied bien à tout le monde ; mais il faut savoir la vaincre et jamais ne la perdre.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
Les observations sont l'histoire de la physique et les systèmes en sont la fable.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
Il ne faut être amoureux que de l'amitié.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
Les gens d'esprit sont gouvernés par des valets et les sots par des gens d'esprit.
(Pensées et maximes, p.43, Lamy, 1802)
Ce qui manque aux orateurs en profondeur, ils vous le donnent en longueur.
(Pensées et maximes, p.44, Lamy, 1802)
C'est un grand malheur qu'il y ait trop peu d'intervalle entre le temps où l'on est trop jeune et celui où l'on est trop vieux.
(Pensées et maximes, p.44, Lamy, 1802)
Montesquieu disait à madame de Châtelet : Vous vous empêchez de dormir pour apprendre la philosophie ; il faudrait au contraire étudier la philosophie pour apprendre à dormir.
(Pensées et maximes, p.44, Lamy, 1802)
Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise.
(Pensées et maximes, p.44, Lamy, 1802)
Les grands seigneurs ont des plaisirs, le peuple seul a de la joie.
(Pensées et maximes, p.44, Lamy, 1802)
Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui contre des heures délicieuses.
(Pensées et maximes, p.44, Lamy, 1802)
Le bonheur fuit devant ceux qui le cherchent, et court se réfugier dans les bras de celui qui l'attend.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
La jalousie grossière est une défiance de l'objet aimé ; la jalousie délicate est une défiance de soi-même.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
On prend de l'amour auprès d'une femme de vingt ans ; une de trente en donne.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
Ce n'est pas la jalousie que les femmes haïssent, c'est la manière dont les hommes sont jaloux.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
Le sage se prête au monde ; il se livre à la solitude.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
L'amour exige des sacrifices ; l'amitié s'en offense et les prévient.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
On est presque toujours plus choqué de n'avoir point été préféré que l'on n'eût été flatté du contraire.
(Pensées et maximes, p.45, Lamy, 1802)
On s'aime longtemps quand on a vécu longtemps ensemble sans s'aimer.
(Pensées et maximes, p.46, Lamy, 1802)
On cherche la vérité, on ne la trouve point, mais on aperçoit des erreurs ; c'est beaucoup.
(Pensées et maximes, p.46, Lamy, 1802)
On fuit le monde quand on en connaît les vices. Comment le quitter quand on en connaît les agréments ?
(Pensées et maximes, p.46, Lamy, 1802)
On se plaint tous les jours du mal que font ceux qui gouvernent ; je trouve qu'on doit bien plus les louer de celui qu'ils ne font pas.
(Pensées et maximes, p.46, Lamy, 1802)
On est bien plus près du bonheur des gens riches quand on est né dans la pauvreté qu'on ne l'est dans ce dernier état dans l'indigence des biens qu'on a eus.
(Pensées et maximes, p.46, Lamy, 1802)
Un méchant homme conçoit plus aisément qu'on peut être vertueux qu'un homme de bien ne conçoit qu'on peut être méchant.
(Pensées et maximes, p.47, Lamy, 1802)
L'occasion vole vers nous à reculons : nous ne la reconnaissons que lorsqu'elle nous a passés.
(Pensées et maximes, p.47, Lamy, 1802)
Au moment d'une longue absence, la raison nous dit que nous serons oubliés et l'amour nous assure que nous n'oublierons jamais.
(Pensées et maximes, p.47, Lamy, 1802)
Au moment d'une disgrâce, ce n'est point la part que nos amis y prennent, c'est celle qu'y prennent nos ennemis qui nous occupe.
(Pensées et maximes, p.47, Lamy, 1802)
Deux vrais amis n'ont rien à se reprocher parce qu'ils ne peuvent jamais s'offenser.
(Pensées et maximes, p.47, Lamy, 1802)
Si l'on désire de voir son ami se corriger de ses défauts, ce ne peut être que par rapport à lui ; car on l'aime autant que s'il ne les avait pas.
(Pensées et maximes, p.48, Lamy, 1802)
Il est facile de persuader aux hommes ce qu'ils souhaitent ; il l'est encore plus de leur persuader ce qu'ils craignent.
(Pensées et maximes, p.48, Lamy, 1802)
Le désir de la gloire est la faiblesse des grands hommes.
(Pensées et maximes, p.48, Lamy, 1802)
La distance des grands hommes à nous paraît d'abord immense, mais l'égalité naturelle se retrouve dans le prix qu'ils mettent à notre opinion.
(Pensées et maximes, p.48, Lamy, 1802)
On peut quelquefois compter sur la discrétion d'un traître, jamais sur celle d'un étourdi.
(Pensées et maximes, p.48, Lamy, 1802)
Le plus grand des hommes, c'est-à-dire le plus sage est certainement mort ignoré.
(Pensées et maximes, p.48, Lamy, 1802)
L'absence peut guérir de l'amour : mais quel remède ! il est aussi lent que les plus doux et aussi douloureux que les plus vifs.
(Pensées et maximes, p.49, Lamy, 1802)
Pourquoi les mêmes égards que l'on se croit dus lorsqu'un grand les refuse semblent-ils une grâce lorsqu'il les accorde ?
(Pensées et maximes, p.49, Lamy, 1802)
On ne dispute point pour s'instruire, mais pour faire voir que l'on sait.
(Pensées et maximes, p.49, Lamy, 1802)
La plus forte épreuve de la vertu est l'occasion où, pour la conserver, il faut en perdre l'apparence.
(Pensées et maximes, p.49, Lamy, 1802)
L'honneur est un moyen adroit par lequel on est venu à bout de faire produire à la vanité les effets de la vertu.
(Pensées et maximes, p.49, Lamy, 1802)
L'avare est comme ces amants qu'un excès d'amour empêche de jouir.
(Pensées et maximes, p.50, Lamy, 1802)
Que fuyez-vous quand vous croyez que l'amour vous poursuit ? si vous n'êtes pas atteint, ce n'était pas lui.
(Pensées et maximes, p.50, Lamy, 1802)
La vertu dans l'indigence est comme un voyageur que le vent ou la pluie contraignent de s'envelopper de son manteau.
(Pensées et maximes, p.50, Lamy, 1802)
Un bon père n'a peut-être pas été un bon fils. Un bon fils sera sûrement un bon père.
(Pensées et maximes, p.50, Lamy, 1802)
On est encore dans l'âge d'aimer longtemps après avoir passé l'âge de plaire. Ainsi le soleil porte ses mourants rayons sur la terre longtemps après qu'il ne l'échauffe plus.
(Pensées et maximes, p.50, Lamy, 1802)
Une chose adoucit l'humiliation de se justifier, c'est que cela ne saurait se faire sans parler beaucoup de soi-même, et que c'est peut-être la seule circonstance où l'on puisse honnêtement en parler avec éloge.
(Pensées et maximes, p.50, Lamy, 1802)
La pensée de la mort est une lumière dans la vie semblable à cette clarté qu'un milieu de la nuit un incendie répand sur des objets qu'il va bientôt dévorer.
(Pensées et maximes, p.51, Lamy, 1802)
Le moins bien se plaint ; le moins mal se félicite.
(Pensées et maximes, p.51, Lamy, 1802)
Les vertus du sage sont comme les diamants dont une femme est parée et que seule leur éclat n'éblouit point.
(Pensées et maximes, p.51, Lamy, 1802)
La gloire est comme la religion dont il ne faut parler aux hommes que pour la leur faire aimer.
(Pensées et maximes, p.51, Lamy, 1802)
L'étourdi soutient une erreur avec l'assurance d'un homme qui ne se trompe jamais ; l'homme sensé soutient une vérité avec la circonspection d'une personne qui se trompe souvent.
(Pensées et maximes, p.51, Lamy, 1802)
L'amitié ne commence guère sans qu'on y pense. L'amour commence toujours sans réflexion.
(Pensées et maximes, p.52, Lamy, 1802)
Quand on sait se faire des amis par ses bienfaits plutôt que par son mérite, on peut être digne d'en avoir, mais on n'en a pas toujours pour cela.
(Pensées et maximes, p.52, Lamy, 1802)
Si l'on doit éprouver celui qui ne hait que comme pouvant aimer un jour, il faut détester celui qui n'aimerait que comme devant un jour haïr.
(Pensées et maximes, p.52, Lamy, 1802)
La modestie est une vertu qu'on ne trouve ordinairement que dans ceux qui ont de véritables sacrifices à lui faire.
(Pensées et maximes, p.52, Lamy, 1802)
Les moines sont les comédiens de la religion et ce sont des acteurs bien médiocres.
(Pensées et maximes, p.52, Lamy, 1802)
Ceux qui n'aiment pas ont rarement de grands plaisirs ; ceux qui aiment ont souvent de grandes peines.
(Pensées et maximes, p.53, Lamy, 1802)
La passion du jeu est nécessairement la plus forte, car elle est composée de deux pages, l'avidité du gain, et la fureur de la perte.
(Pensées et maximes, p.53, Lamy, 1802)
Qui aime est bien plus heureux que qui est aimé.
(Pensées et maximes, p.53, Lamy, 1802)
Les confidences se font souvent par intérêt, plus souvent par imprudence, quelquefois par trahison, rarement par amitié.
(Pensées et maximes, p.53, Lamy, 1802)
On n'est pas au comble de la douleur quand on a la force de se plaindre.
(Pensées et maximes, p.53, Lamy, 1802)
Les regrets de ce qui n'est plus sont presque toujours des plaintes de ce qui est.
(Pensées et maximes, p.54, Lamy, 1802)
La nature livre la jeunesse à l'erreur pour avoir à donner à la vieillesse la vérité en dédommagement de tout ce qu'elle lui fait perdre.
(Pensées et maximes, p.54, Lamy, 1802)
Il en coûte moins à la plupart des hommes pour condamner un ami que pour absoudre un animal.
(Pensées et maximes, p.54, Lamy, 1802)
L'opinion persuade les sots et entraîne les gens d'esprit.
(Pensées et maximes, p.54, Lamy, 1802)
La coquetterie est un piège que la vanité des femmes tend à la nôtre.
(Pensées et maximes, p.54, Lamy, 1802)
Ordinairement, pour faire fortune, ce n'est pas de l'esprit qu'il faut, c'est de la délicatesse qu'il ne faut pas.
(Pensées et maximes, p.54, Lamy, 1802)
On ne souhaite jamais ardemment ce qu'on souhaite par raison.
(Pensées et maximes, p.55, Lamy, 1802)
Un flatteur regarde celui qu'il loue comme un moulin qui ne donne de la farine qu'autant qu'on lui donne de vent.
(Pensées et maximes, p.55, Lamy, 1802)
Tel croit haïr la flatterie qui ne hait que la manière dont on le flatte.
(Pensées et maximes, p.55, Lamy, 1802)
Nous poussons seulement la porte à la flatterie, mais nous ne la fermons jamais.
(Pensées et maximes, p.55, Lamy, 1802)
La générosité a cela de singulier que, quand elle fait un plaisir, elle n'attend point de retour.
(Pensées et maximes, p.55, Lamy, 1802)
Toute l'étude de notre vie doit se renfermer à la finir heureusement.
(Pensées et maximes, p.55, Lamy, 1802)
La prospérité est un beau portrait exposé dans un faux jour qui cache les traits du modèle.
(Pensées et maximes, p.56, Lamy, 1802)
Il est souvent très bon de rire avec sa pensée et très souvent utile de ne pas rire avec celle des autres.
(Pensées et maximes, p.56, Lamy, 1802)