Citations ajoutées le 21 mars 2004

Jean-Yves Leloup

  1. [...] le sens du pardon : on peut avoir fauté, on peut avoir péché, on peut être souillé, mais nous ne sommes pas que cela !
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.82, Éd. Dervy, 1998)
     
  2. La maturité de quelqu'un se mesure à la capacité d'ambiguïté qu'il peut porter.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.85, Éd. Dervy, 1998)
     
  3. Être un homme, c'est savoir qu'il y a en nous de l'espace, une infinie pureté, et en même temps de la matière, du corps. Et c'est dans cette acceptation que, peut-être, pouvons-nous sortir de l'angoisse, de la culpabilité et de la violence.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.88, Éd. Dervy, 1998)
     

Marie de Solemne

  1. Il y a une infinie douceur à aller au devant de l'amour, au devant de la demande. Il y a une lumineuse noblesse à offrir ce qui nous manque et à nous réjouir d'un simple sourire.
    (Innocente culpabilité, p.6, Éd. Dervy, 1998)
     
  2. Un homme sans angoisse ne serait plus un homme.
    (Innocente culpabilité, p.97, Éd. Dervy, 1998)
     

  
Alain René Lesage

  1. Valère : Est-ce ainsi qu'un valet doit servir ?
    Crispin : Parbleu ! monsieur, je vous sers comme vous me payez. Il me semble que l'un n'a pas plus de sujet de se plaindre que l'autre.

    (Crispin rival de son maître, p.115, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  2. [...] il aime le jeu, le vin, les femmes ; c'est un homme universel [...]
    (Crispin rival de son maître, p.119, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  3. [...] la justice est une si belle chose, qu'on ne saurait trop cher l'acheter.
    (Crispin rival de son maître, p.132, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  4. [Il] est un plaisant homme, de vouloir avoir deux femmes pendant que tant d'honnêtes gens sont si fâchés d'en avoir une !
    (Crispin rival de son maître, p.136, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  5. [...] il a de l'argent, il est prodigue et crédule ; c'est un homme fait pour les coquettes.
    (Turcaret, p.173, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  6. Ah ! qu'il est doux de voir sauver son honneur par l'objet même de son amour !
    (Turcaret, p.173, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  7. Eh ! fi, fi ! madame, c'est se moquer de recevoir d'une main pour dissiper de l'autre.
    (Turcaret, p.174, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  8. [...] les soubrettes sont comme les bigotes ; elles font des actions charitables pour se venger.
    (Turcaret, p.175, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  9. [...] patience, après quelque temps de fatigue et de peine, je parviendrai enfin à un état d'aise : alors quelle satisfaction ! quelle tranquillité d'esprit ! je n'aurai plus que ma conscience à mettre au repos.
    (Turcaret, p.194, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  10. Il vous pillera, il vous écorchera, je vous en avertis. C'est l'usurier le plus juif ! Il vend son argent au poids de l'or.
    (Turcaret, p.198, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  11. [...] un excès de sobriété.
    (Turcaret, p.200, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  12. Vouloir faire aux gens un crime de prêter sur gages ! Il vaut mieux prêter sur gages que prêter sur rien.
    (Turcaret, p.201, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  13. [...] ne plaignons point un homme qui ne plaint personne.
    (Turcaret, p.223, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  14. [...] il vaut mieux sentir quelque jour des remords pour avoir ruiné un homme d'affaires, que le regret d'en avoir manqué l'occasion.
    (Turcaret, p.223, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     
  15. Il est beau de se vaincre soi-même.
    (Turcaret, p.240, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)
     

  
Paul Ricoeur

  1. La honte consiste particulièrement à se cacher de soi. Nous cherchons à échapper à un regard inquisitoire, qui est certes le regard d'un autre, mais un autre tellement intériorisé que c'est soi-même jugeant soi-même, et donc le condamnant.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.15, Éd. Dervy, 1998)
     
  2. Un société où l'économique domine le politique (et dans l'économique, la compétition donc le calcul et l'appétit du gain, ce qui est la définition même d'une économie de marché) est une société qui crée des inégalités insupportables.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.26, Éd. Dervy, 1998)
     
  3. [La sagesse] est non pas de cheminer dans le juste milieu comme sur un sentier produit par l'effondrement de deux montagnes mais, plus exactement de marcher sur un chemin de crête, flanqué d'un abîme de chaque côté.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.27, Éd. Dervy, 1998)
     

  
Stan Rougier

  1. La vraie faute, c'est quoi ? C'est de ne pas aimer, c'est de manquer d'amour ! C'est rendre l'autre malheureux, le juger, le condamner, ne pas lui permettre de s'épanouir, de s'accomplir.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.33, Éd. Dervy, 1998)
     
  2. Quand on ne sait plus où est le bien, où est le mal, non seulement on ne sait plus où l'on va mais on ne sait même plus qui on est.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.35, Éd. Dervy, 1998)
     
  3. [...] un teigneux qui devient théologien, cela donne peut-être un théologien de plus mais pas un teigneux de moins.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.37, Éd. Dervy, 1998)
     
  4. On se sent coupable de petites choses pour éviter de se sentir coupable de choses importantes.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.39, Éd. Dervy, 1998)
     
  5. Lorsqu'on dit que la religion est culpabilisante, c'est faux ! Ce sont les gens qui se servent de la religion qui sont culpabilisants.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.40, Éd. Dervy, 1998)
     
  6. L'amour ne se revendique pas. Soit il y en a et c'est un merveilleux cadeau, soit il n'y en a pas et il faut en donner.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.41, Éd. Dervy, 1998)
     
  7. Un saint, c'est quelqu'un qui cherche à aimer. Même s'il est rempli de défauts, il progresse.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.45, Éd. Dervy, 1998)
     
  8. Ce n'est pas facile d'aimer. Il faut toute une vie pour découvrir cela !
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.47, Éd. Dervy, 1998)
     
  9. L'amour c'est ce climat qui fait qu'un être s'accomplit. Pour qu'une plante pousse bien, il lui faut de l'humidité et de la lumière. Pour qu'un être pousse bien, il lui faut de l'amour et du respect.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.49, Éd. Dervy, 1998)
     
  10. L'enfance [...] est le grenier de nos émotions.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.53, Éd. Dervy, 1998)
     

  
Philippe Naquet

  1. Au fond, beaucoup plus que comprendre comment fonctionne telle ou telle cellule, ce qui nous intéresse, cérébralement parlant, c'est de comprendre !
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.63, Éd. Dervy, 1998)
     
  2. Dans mon métier [Monsieur Naquet est scientifique -GGJ], je ne vois pas comment je pourrais dissocier ce désir, cette curiosité maladive de comprendre, d'un sentiment immédiat de responsabilité et d'obligation de transmettre. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai choisi d'être à la fois enseignant et chercheur.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.67, Éd. Dervy, 1998)
     
  3. [...] face à certains choix difficiles (comme mettre un terme à une recherche qui n'aboutit pas, quand on y a investi tous ses espoirs), c'est le sentiment de culpabilité qui donne la liberté de choisir et de dire non.
    (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p., Éd. Dervy, 1998)