Chemin faisant, page 42
Par Gilles Jobin, jeudi 9 février 2012 :: Barratineries :: #1284 :: rss
Il n'y a d'être inutile que celui qui le veut bien.
Le silence est un mépris, un moyen, un art, une paresse, une crainte, ou une dignité : il joue tous les rôles sous le même habit.
Il n'est pas rare de voir la calomnie, comme l'adultère, punie dans plusieurs générations.
On sort de la douleur comme on sort d'un antre obscur, toujours un peu surpris.
On ne se noie pas à la même profondeur de l'eau, on ne se blase pas à la même hauteur de la coupe.
Le monde est impitoyable, surtout à ceux-là qui le craignent.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Le silence est un mépris, un moyen, un art, une paresse, une crainte, ou une dignité : il joue tous les rôles sous le même habit.
Il n'est pas rare de voir la calomnie, comme l'adultère, punie dans plusieurs générations.
On sort de la douleur comme on sort d'un antre obscur, toujours un peu surpris.
On ne se noie pas à la même profondeur de l'eau, on ne se blase pas à la même hauteur de la coupe.
Le monde est impitoyable, surtout à ceux-là qui le craignent.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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