Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

dimanche 21 février 2010

Gestion axée sur les résultats (suite)

Pierre Collerette est un homme brillant, au fait de toutes les recherches dans le domaine de la GAR (gestion axée sur les résultats) et très expérimenté. C’est aussi un fin communicateur.

Voici donc ce que j’ai pu retenir de la session de formation (d’information?) de vendredi.

Évidemment, il a commencé par la mise en garde traditionnelle du genre «ce n’est pas une panacée», «ce n’est pas une religion », etc.

Il nous a ensuite mis au fait de plusieurs éléments de la Loi 88 qui, dit-il, a été votée pour contrecarrer la suggestion de l’ADQ d’abolir les commissions scolaires. En gros, cette loi ajoute un élément d’imputabilité aux gestionnaires. Par gestionnaires, on entend ici les DG des commissions scolaires et les directeurs d’école. Cette caractéristique est importante : ce sont ces gestionnaires qui sont redevables de donner des comptes, et non les autres intervenants du système (enseignants, cp, etc.).

La GAR est une espèce de théorie qui permet justement aux gestionnaires qui y adhèrent de faire cette reddition de comptes.

Rendre des comptes sur quoi ? Sur les résultats des élèves !

«Fondée en grande partie sur la notion de régulation, elle consiste à diriger l’attention des membres de l’organisation sur les résultats recherchés et obtenus, pour ensuite déterminer les pratiques qu’il faudrait corriger en vue d’améliorer ces résultats.
C’est donc une approche qui s’intéresse à la performance, en fonction des résultats poursuivis, c’est-à-dire les objectifs.
Elle suppose que les gestionnaires interviennent auprès des membres de la communauté éducative pour obtenir une amélioration de leurs pratiques en fonction des résultats des élèves. Elle s’inscrit dans une perspective de régulation d’un système.»
P. Collerette, transparent #8


«La régulation dans le monde scolaire
On entretenait une hypothèse implicite : l’utilisation adéquate des moyens alloués et le respect des processus établis, devraient tout naturellement produire de bons résultats.
Les préoccupations ont évolué, et certains se sont inquiétés devant des taux de réussite et de persévérance qui ont plafonné. L’hypothèse implicite ne se vérifiait plus.
Beaucoup d’explications ont été proposées : manque de moyens, profils de la clientèle, ratio trop élevés, etc.
Mais peu d’emphase sur la responsabilité de l’école pour les résultats obtenus (effet école).»
P. Collerette, Transparent #13


Il est bien important de comprendre que la GAR porte sur les résultats et non les moyens ou le processus.

«Sans entrer dans les détails, retenons que selon cette approche:
• Les dirigeants de la Commission scolaire doivent établir les résultats d’ensemble attendus en termes de réussite et de persévérance et ensuite pour chacun des établissements.
• On le fait surtout par rapport aux zones de non-performance à partir des standards que l’on s’est définis.
• On fait ensuite un monitorage périodique des résultats des élèves pour vérifier s’ils correspondent aux attentes.
• On le fait à l’échelle de la Commission scolaire et à l’échelle de chaque établissement.»
P. Collerette, transparent #38


M. Collerette nous a bien signalé que la GAR s’insinue non pas dans une perspective évaluative mais dans une perspective diagnostique. Une de ses suggestions serait, par exemple, de prendre des mesures (un examen de 10-15 minutes) tous les 3 mois des élèves. On les compare à des classes semblables, et on ajuste ! L’autre possibilité est d’utiliser les résultats des étapes pour faire les ajustements qui s’imposent.

Il nous a aussi répété plusieurs fois que l’approche ne se veut absolument pas punitive, mais s’inscrit dans une perspective développementale.

Ce que j’en pense

Vous connaissez cette histoire d'une homme qui cherche un objet perdu près d'un lampadaire parce que la lumière y est ? J'ai l'impression qu'administrativement parlant, on fait un peu la même chose. L'école a perdu beaucoup de ses attraits et on cherche à résoudre ce problème en focussant sur ce qu'elle a toujours bien fait : mesurer les performances des élèves. L'approche est classique : on vise des résultats, et on s’arrange pour y arriver, les moyens important peu. Malgré le fait que M. Collerette a lancé plusieurs mises en garde, j’ai bien peur que nos gentils administrateurs ne prennent que ce qui fait seulement leur affaire. C’est humain : quand on est imputable et que la situation est critique, on fait payer ceux qui se trouvent en dessous de nous dans la hiérarchie. M. Collerette a beau nous rappeler qu’il n’est pas question d’une approche punitive dans la GAR, j’ai bien l’impression que cela peut rapidement y sombrer.

Étant donné cette Loi 88, je comprends bien les administrateurs de rechercher une espèce de recette (même si «la GAR n’est pas une recette» - Collerette) pour compenser leur manque d’imagination.

Je ne suis pas directeur d’école, mais si je l’étais voici ce que je ferais :

1 - Établir beaucoup de communication (tous les enseignants auraient leur portable, et une initiation aux outils web 2.0)
2 - Établir un travail d’équipe en vue de partager et résoudre les problèmes soulevés dans l’école.
3 - Si nécessaire à l’aide des services éducatifs, établir et financer un plan de formation continue de tout le personnel.

Tout cela est à suivre, car j'ai une deuxième journée de formation en avril.

jeudi 18 février 2010

Gestion axée sur les résultats

Sans trop de gaieté de coeur, je dois assister demain à une première journée de formation sur la gestion axée sur les résultats. Elle est donnée par un professeur de l'UQO, M. Pierre Collerette. Tous les gestionnaires qui m'en ont parlé n'avaient que des éloges à son égard.

Je viens de recevoir une copie des acétates (au nombre de 63 !!!) qui seront sans doute présentés demain. En voici un :

Quand je vois des trucs semblables, je me dis qu'il est temps que nos gestionnaires passent en mode 21e siècle. Et puis, une gestion interventionniste, lorsque le gestionnaire est incompétent, c'est extrêmement dangereux. Combien de directeurs d'écoles, dites-moi, comprennent profondément la réforme ? En tout cas, lorsque madame la ministre lançait toutes sortes de niaiseries sur le renouveau, je n'en ai pas entendu plusieurs s'insurger contre la chose ! Imaginez, par exemple, un directeur d'école qui, croyant bien faire, demande à l'enseignant de la maternelle de modifier ses pratiques pour qu'il enseigne explicitement et systématiquement l'alphabet aux élèves. C'est interventionniste all right, mais complètement en l'encontre du programme de formation. Qui donc va ramener à l'ordre ce directeur ?



Le dernier paragraphe de cet acétate est pour le moins... insultant. Ne pas chercher à punir ? Ah non ? Un gestionnaire qui a le trip du pouvoir est très dangereux. En tout cas, à moi, ça me fait drôlement peur. Et puis, la dernière phrase laisse entendre qu'on ne dépistait pas les élèves en difficulté. Diable ! - je rage - ON LES DÉPISTE. Le problème c'est qu'on n'a pas les ressources pour leur venir en aide. Croit-on vraiment qu'en fixant des résultats, on aura plus de ressources? Cela relève de la pensée magique.

Bref, faudra que je garde mon calme demain... Je ne sais si Internet sera accessible de la salle de formation, mais si c'est le cas je vais tenter de twitter mes impressions au fur et à mesure de la rencontre.

lundi 15 février 2010

Deux vidéos

Sébastien Tremblay a déposé, sur son blogue, deux vidéos. Dans la première, on me voit en action en classe Scratch. Dans la deuxième, il m'interviewe sur l'intérêt pédagogique du logiciel. Le tout se déroule à l'école St-Michel de Gatineau dans la classe de Christine Osborne. Tous ses élèves ont un notebook Dell sur leur bureau.

samedi 13 février 2010

Pour une vraie mobilisation retentissante

C’est bien connu, les syndicats manquent complètement d’imagination lorsque vient le moment de choisir des moyens de pression.

En vue des prochaines négociations, voici ce que je propose.

Que tous les enseignants d’une seule commission scolaire de la province fassent la grève.

Explications.

a) Je choisirais une CS d’environ 6000 élèves et 450 enseignants.

b) Les enseignants des autres CS toujours au travail fourniraient un certain montant (faut le calculer, mais imaginons quelque chose comme $10 par paye) pour compenser pour le manque à gagner des grévistes.

c) Le syndicat mettrait sur pied une plateforme éducative (genre Moodle) à laquelle les élèves de la cs choisie pourraient se brancher pour continuer leurs études. Ce serait des enseignants grévistes qui répondraient aux questions des élèves.

Ainsi :
  • Aucun élève ne serait privé des services (vraiment) éducatifs pendant le conflit.
  • Les parents pourraient s’impliquer positivement dans l’éducation de leur enfant au lieu de passer leur temps à jouer aux gérants d’estrade.
  • La société prendrait conscience que le service le plus grand que rend l’école n’est pas le service éducatif, mais le service de garderie. Or, si on veut que nos enfants RÉUSSISSENT, il faut d’abord miser sur l’éducation et non sur du «dumpage» d’enfants dans un immeuble.
  • Le syndicat pourrait s’offrir comme une alternative intéressante à l’école traditionnelle.
  • Personne ne pourrait accuser le syndicat de prendre en otage les enfants, car les services éducatifs (la transmission des connaissances, vive la Ministre !) seraient assurés par des enseignants compétents via Internet.

Objections potentielles :

(Parent), Mais je fais quoi avec mon enfant : je travaille moi !
Réponse. Parent, votre enfant n’est en aucun cas privé des connaissances si essentielles que le gouvernement juge prioritaires. Pour ce qui est de la garde de vos enfants, effectivement, vous devez vous tourner vers un autre service. À vous d’y voir, car là n’est certainement pas le rôle des enseignants de garder vos enfants.

(Parent) J’ai pas Internet à la maison.
Réponse. Dommage en effet. Mais votre enfant peut sans doute aller à la bibliothèque municipale où des ordinateurs sont disponibles. Et, pourquoi pas, demandez aux administrateurs de votre école d’ouvrir les laboratoires informatiques : il faut bien que les équipements servent !

(Syndicat) C’est difficile à mettre en place.
Réponse. So what ? Si en tant qu’administrateur du syndicat, vous ne vous sentez pas capable de gérer ça, laissez votre place à d’autres qui le feront à votre place. Une bonne grève, ça se prépare !

(Ministre) Bla-bla-bla-bla-bla-bla
Réponse : J’m’en câl.... (bip, bip, bip et rebip).

samedi 6 février 2010

Ortograffe?

Voici le chapeau d'un billet du journaliste S. Laporte de La Presse :

«Le gouvernement québécois songe à réformer le calendrier scolaire. Tant qu'à réformer, réformons jusqu'au bout. On a déjà réformé l'enseignement, le bulletin et même l'ortograffe (je vous assure que l'on peut écrire ça comme ça maintenant). Il ne restait plus qu'à jouer avec le calendrier.»

Ma foi, c'est bien la première fois qu'on m'assure que le mot orthographe peut s'écrire autrement. Espérons qu'il corrigera son erreur. De plus, associer la réforme de l'orthographe à la réforme de l'éducation dans une même phrase frise la malhonnêteté intellectuelle. C'est, tout au moins, extrêmement maladroit.

mardi 2 février 2010

Ma liseuse idéale

Ma liseuse idéale :
  • Accepte les fichiers de divers formats tels EPUB, PDF, TXT, RTF, etc. ;
  • Permet une belle intégration avec un logiciel du type Calibre ;
  • Epaper et Eink (pas de fatigue pour l’oeil) ;
  • Possibilité d’annoter (et surligner) le texte et de collecter ces notes dans un fichier ;
  • Possibilité de consulter un dictionnaire à la volée sur un mot du livre ;
  • Grande possibilité de stockage (je veux ma bibliothèque avec moi !) ;
  • Pouvoir la tenir comme un livre ;
  • Possibilité de pouvoir lire deux livres en même temps (pour comparer par exemple un original et sa traduction ou deux traductions d’une même oeuvre.)
Connaissez-vous une liseuse qui fait tout ça ?

dimanche 31 janvier 2010

Comment faire simple

Frustration...

« Malgré les ajustements importants qui seront apportés, il n’y a pas lieu de mettre un frein à la réforme et de faire marche arrière, prévient la ministre de l’Éducation, soulignant que l’approche par compétences demeurait pertinente une fois les connaissances acquises. » lit-on dans cet article. Les connaissances à acquérir étant quasi infinies, ça va prendre un boutte avant d'arriver aux compétences.

Mais j'entends déjà l'argument de notre chère ministre :

- Mais non voyons ! L'élève va apprendre quelques connaissances, puis les exercera dans des compétences. Puis, il apprendra d'autres connaissances qu'une fois acquises (dictées, examens...) appliquera aussi dans des compétences. C'est tout simple !

Ah bon ! On revient donc comme avant : Faire apprendre des bidules à l'élève, lui demander des les régurgiter et, bien entendu, il les oubliera immédiatement après. Vous ne me croyez pas ? Essayez ce ridicule petit problème : Factorisez x2 - 16. Si vous avez un secondaire 3 en poche, vous devriez être capable de le résoudre. Mais je me mets ma main au feu que vous n'avez absolument plus aucune idée de ce que je vous demande de faire. Ne vous en faites pas, c'est normal. Dans le temps où on vous le demandait, vous ne deviez l'apprendre que pour réussir un examen qui assurait au système que vous connaissiez la factorisation. Le système s'est bien rassuré. Vous avez eu votre diplôme, et au foutoir la factorisation !

La ministre devrait venir voir mes élèves dans Scratch. Ils ne savent rien du plan cartésien, des nombres négatifs, du concept de variables, etc., mais au travers leurs projets (très souvent fort complexes), ils développent ces importantes connaissances pour les réaliser. Ils vivent au pays de la Mathématie, et y exerce le langage pour s'y faire comprendre. Avec la ministre, il faudra d'abord enseigner le langage aux élèves pour qu'ils puissent espérer voyager en Mathématie.

La réforme de l'éducation au Québec n'en finissait plus de mourir. Et bien là, je vous le dis, elle est bien morte !

lundi 25 janvier 2010

C'est ça la vie - prise 2

Pour la première fois, j'ai parlé d'Au fil de mes lectures à un média traditionnel. Je crois avoir bien fait ça, mais je n'ai pas dit le huitième de ce que je voulais dire !
L'entrevue est disponible sur le site de Radio-Canada.


jeudi 21 janvier 2010

C'est ça la vie



La semaine dernière, j'ai été contacté par un recherchiste de l'émission C'est ça la vie diffusée à Radio-Canada. Il voulait connaître mon intérêt pour accorder une entrevue. Le thème ? Au fil de mes lectures !

Bien sûr, je manque totalement d'objectivité, mais je considère que mon site de citations est le meilleur du web dans sa catégorie, toutes langues confondues.

Difficile donc de refuser. Surtout qu'ici, au Canada et au Québec, personne n'en parle ! Sans doute parce qu'on est toujours un peu frileux au regard des sites personnels.

Toujours est-il que monsieur le caméraman vient de quitter la maison, question de faire quelques plans visuels. L'entrevue est en direct, et se passera lundi qui vient à 14 h.

lundi 4 janvier 2010

Newton

Doit-on dire que Google est newtonisé ou que Newton est googlisé ? Toujours est-il que le père du concept de la gravitation universelle (entre autres) est né le 4 janvier 1643.

vendredi 25 décembre 2009

Une décennie

2000
Ma première année comme conseiller pédagogique en maths et animateur du Récit. La Réforme commence à peine au primaire, et je me dis qu’enfin, la priorité passera de l’enseignement à l’apprentissage. Je me suis trompé.
Ma règle TIC : le HTML est le crayon du web... Tout le monde rit de moi.
Suite à une suggestion d’un internaute visitant mon Au fil de mes lectures, je me mets à étudier le PHP. Pour apprendre, je programme le portfolio préscolaire sur les suggestions pédagogiques de Marie. Il est aujourd’hui disponible sur le site du Récit national préscolaire.

2001
En février, j’achète mon premier nom de domaine (gilles-jobin.org), et mon Au fil de mes lectures passe en mode base de données.
Avec le conseiller pédagogique dans le domaine du français, je propose à mon patron d’écrire un bulletin informatisé tenant compte des demandes en évaluation selon notre interprétation de la réforme de l’éducation. Ce grand trip pédagogique dure quelques années.
Le 4 novembre, papa meurt à 76 ans.

2002
Je passe de Windows à Linux. Mon aventure débute avec la Mandrake 8.0. Plus jamais, je ne retoucherai à un Windows.
Je rédige le Jobinote, application web pour prendre des notes personnelles.
Avec Marie, présentation à l’Aquops du portfolio préscolaire, expérience magnifique que je ne suis pas près d’oublier.
Je présente une demande de subvention au MELS pour écrire un portfolio électronique pour le primaire. Nous le nommons Cyberfolio.

2003
Année de consolidation de plusieurs projets. De plus, nous entamons la rédaction du Cyberfolio pour le secondaire.
Le bulletin informatisé du primaire repose sur mes épaules. En avril, je le présente au colloque de l'Aquops.
Je suis de plus en plus fatigué.

2004
Je découvre Abebooks.
En avril, j’entre d’urgence à l’hôpital. On me débloque deux artères à l’aide d’endoprothèses vasculaires.
Je deviens de plus en plus sombre, et je prends deux mois sans solde en septembre et octobre.
Naissance d’Estéban.
Je démarre mes Jobineries.

2005
En février, mon patron m’annonce que le DG a décidé de laisser tomber mon Bulletin informatisé pour adopter plutôt celui de la GRICS. Évidemment, je trouve cette décision stupide, mais j’ai un grand poids de moins sur les épaules. C’est clair que le politique a priorité sur le pédagogique, et ce, malgré tous les beaux discours publics. Ce que je faisais seul (tout en maintenant mes autres dossiers), maintenant au moins deux personnes de la CS y sont associées, sans compter toutes les secrétaires des écoles primaires.
Le Cyberfolio secondaire est lancé.
En décembre, j’écris une lettre ouverte au premier ministre du Québec. C’en est fini pour moi du système d’éducation.
Le logiciel libre fait de moins en moins peur.
Je commence des cours de danse sociale avec Marie. Tout le monde est surpris... en commençant par moi-même !

2006
Au fil de mes lectures change de look.
Je tente de promouvoir l’outil blogue au scolaire. Peine perdue... Les enseignants n’ont pas le temps d’écrire, et quand ils écrivent, ils préfèrent le faire sous le couvert de l’anonymat.
Je découvre Squeak, et en fais la promotion dans mes formations.
L’Aquops me remet un prix CHAPO.
Je passe à Ubuntu.

2007
En janvier, je publie un billet sur l’intégration des TIC. Je pourrais, sans le modifier, le réécrire aujourd'hui.
Comme père, je passe quelques mois difficiles à m’inquiéter pour Aurélie partie toute seule pour l’Irlande.
Avec mon neveu François, j’ouvre une petite boutique de jeux de société, car, il faut bien le dire, il y a autre chose que la commission scolaire et le système d’éducation dans la vie !
Dans les écoles, on m’appelle monsieur Squeak.
Je fais énormément de recherches dans la bibliothèque mondiale Google books. Je panifie un ouvrage sur les recueils français de citations.

2008
Marilise naît. Je suis maintenant deux fois grand-père !
Je découvre Scratch. Quelques enseignants m’ouvrent les portes de leurs classes pour l’expérimenter avec des élèves.
Le tableau blanc interactif fait son apparition dans les écoles. Je n’hésite pas à manifester mes critiques relativement à cet outil que je juge faisant partie du paradigme de l’enseignement.
À l’été, nous adoptons notre premier lévrier qui est, en fait, une levrette : Ubuntu.
Au fil de mes lectures dépassent les 20000 citations.

2009
Nous adoptons un lévrier (baptisé Linux) pour accompagner notre chère Ubuntu. Immense tristesse pour nous, nous devons endormir cette dernière en mai. Quelques mois plus tard, nous adoptons Kat, une levrette bringée noire de 4 ans.
On me diagnostique de l'apnée du sommeil. Grâce au CPAP, mon problème d'ensommeillement chronique est enfin réglé.
Scratch fait fureur dans les écoles. J’en mousse d’ailleurs la promotion un peu partout.
En décembre, j’atteins les 55 ans. Comme cadeau, je me paye un MacBook Pro, ce qui surprend tout mon entourage.

dimanche 22 novembre 2009

Un peu de tout

Plusieurs articles au regard de l'éducation dans Le Devoir d'hier. Je me suis permis d'émettre mon opinion sur celui-ci.

Le simple bonheur


J'ai passé la semaine dans plusieurs classes à faire du Scratch. Faut bien comprendre que, pour moi, il s'agit ici de formation pour les enseignants, non pour les élèves. Un enseignant est tellement occupé, qu'il faut, je crois, le former PENDANT sont travail. Scratch me permet d'illustrer un certain modèle d'intégration des TIC. Les élèves adorent, c'est certain ; les enseignants apprécient aussi. Et moi, je me sens utile ! Francino a blogué ma présence de cette semaine.

Jolie citation du gazouilleur François Guité : « L'art de la pédagogie consiste à transformer le devoir apprendre en vouloir apprendre. »

Lu cette semaine La fenêtre jaune de Serge Brussolo. Pas un grand livre (comme tous les Brussolo) mais lecture agréable. La fin n'est pas terrible, mais encore là, quand on aborde un Brussolo, faut s'y attendre.

Bientôt, une autre classe dans ma CS où tous les enfants auront un beau portable sur leur bureau.

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