Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

mardi 31 janvier 2012

À Québec

Je suis à Québec pour quelques jours en raison de la rencontre nationale FGA. Hier soir, j'en ai profité pour passer chez Pantoute, ma librairie préférée sur Saint-Jean.

Bien sûr, je n'ai pu m'empêcher d'acheter quelques livres :
  • Edgar Morin : Dialogue sur la connaissance : entretiens avec des lycéens ;
  • Bertrand Russell : Pourquoi je ne suis pas chrétien, préfacé par Normand Baillargeon ;
  • Jim Stanford : Petit cours d'autodéfense en économie ;
  • Brussolo : Ceux d'en bas ;
  • Deux Arni Thorarinsson : Le temps de la sorcière et Le septième fils ;
  • Asimov : Le robot qui rêvait. C'est mon premier SF depuis des années !
J'espère avoir le temps de visiter quelques librairies de livres usagés.

dimanche 29 janvier 2012

Citations quotidiennes 29.01.12

« En quoi consiste la barbarie, demandait Goethe, sinon précisément en ce qu'elle méconnaît ce qui excelle ? »
Thomas De Koninck (La nouvelle ignorance et le problème de la culture, p.33, PUF, 2001)

Les professeurs de français devraient être des professeurs de mathématiques: ils passent leur temps à compter les fautes des élèves.
Ernest Abbé (Pamphlet 1: De l'éducation p. 54, éd. Quadrature, 1996)

Le malheur est qu'on ne veuille pas faire pour les vivants ce qu'on fait pour les morts. On épie le passage du temps sur les traits des siens tant qu'ils vivent. Pourquoi ?... Pourquoi ne fixe-t-on pas, une fois pour toutes, dans son coeur, les images agréables et les beaux visages qu'on aime... et pourquoi ne s'y tient-on pas ?
Jean Sarment (Léopold le Bien-Aimé [L'Abbé, acte III], p.29, La Petite Illustration, 5 nov. 1927)

Les artistes gênés sont impitoyables : ils fuient ou se moquent.
Honoré de Balzac (La Maison du Chat-qui-pelote, p.75, Classiques Garnier, 1963)

Voir Au fil de mes lectures.

lundi 23 janvier 2012

Premier essai HTML5

Ma première tentative avec Hype et HTML5. À mon avis, Hype est promis à un fort bel avenir. Un bonheur certain, c'est celui de pouvoir travailler avec des outils qui facilitent l'actualisation de notre pensée. Mais il me reste encore tant à apprendre !

samedi 21 janvier 2012

Éditeurs, réveillez-vous !

L’annonce d’Apple ébranle.

Leur manière d’entrer dans le monde scolaire est tout simplement brillante ; l’idée d’offrir gratuitement une trousse de conception (Ibooks author) aux auteurs potentiels est géniale. Apple montre la voie.

Espérons maintenant que cette idée sera reprise par des développeurs de logiciels libres ; car, idéalement, il me semble que le produit final (le livre) devrait être dans un format ouvert.

Je ne sais pas comment les éditeurs scolaires vont prendre la chose. Mal, sans doute. Mais ils n’ont qu’eux-mêmes à plaindre.

Je me rappelle, à l’Aquops 1998 (ou 1999, je ne sais plus trop), j’avais présenté un atelier de deux heures sur une manière dynamique de faire des maths avec le web. Et j’avais prédit que les éditeurs de livres scolaires classiques, s’ils ne s’ajustaient pas à la nouvelle réalité, seraient appelés à disparaître. Dans la salle, un éditeur était rapidement intervenu en manifestant son grand scepticisme. Je crois que j’avais haussé les épaules.

Les éditeurs ont de grandes forces, c’est certain. Mais ils manquent d’imagination. Si j’étais dans leurs souliers, je demanderais une subvention au MELS pour développer, avec des gens du milieu, du matériel virtuel libre de droits pour les écoles québécoises. Je tenterais de prendre la direction dans ce domaine pour, éventuellement, me rendre indispensable. Pour cela, il faut que les éditeurs laissent tomber quelques principes auxquels ils tiennent obstinément.

Il faut en effet qu’ils apprennent à publier RAPIDEMENT (et avec plein d’imperfections) une première édition.
Il faut qu’ils laissent le livre évoluer librement après cette première édition.
Il faut qu’ils reconnaissent que la perfection n’est pas de ce monde, mais qu’un livre ouvert peut devenir éventuellement quasi parfait.
Il faut aussi qu’ils oublient l’idée d’une version unique.

jeudi 19 janvier 2012

Les idées et non le chef

Le PQ est un parti bien spécial. En général, les membres y sont parce qu'ils croient fermement à la souveraineté.

Les souverainistes (les vrais !) sont têtus, et ce n'est pas un mal. C'est pourquoi ces têtes fortes ne se rallieront jamais derrière un chef, mais bien derrière une idée. Et s'ils sentent le moindrement que le goût du pouvoir prime sur la mise en avant d'une idée, ils feront tout pour débattre de la chose.

Le PQ a besoin d'un nouveau chef. Mais ce dernier devra bien comprendre que sa petite personne n'est pas importante. Le leader au PQ est un coordonnateur des forces souverainistes, non pas un chef qui dicte à ses indiens l'endroit où chasser et sur quoi tirer.

PS. Je ne suis pas péquiste ; je n'ai jamais digéré comment René Lévesque avait cochonné les enseignants dans les années 80.

mardi 17 janvier 2012

Réflexions autour de mon Internet social

Depuis 1994, le web fait partie de ma vie. J’y passe quotidiennement plusieurs heures.

Twitter

J’y investis énormément de temps. C’est le réseau social qui fonctionne le plus pour moi. J’y trouve des gens intéressants qui m’apportent un «contenu» très riche. On peut presque dire que j’en suis drogué. Comparativement à bien d’autres twitteurs, je ne suis (follow) que peu de personnes (environ 200), mais elles sont triées sur le volet pour moi. Au début, je m’étais abonné, systématiquement, à tous ceux qui me suivaient. Mais je me suis rapidement rendu compte que les raisons d’être suivi ne sont pas nécessairement les mêmes que les raisons de suivre ! Toujours est-il qu’à un moment donné, j’ai fait du ménage. Je devrai sans doute en faire encore, car plusieurs de mes «contacts» sont maintenant inactifs.

Régulièrement, j’y trouve des ressources vraiment utiles pour mon travail et mes loisirs. C’est de la nourriture intellectuelle de grande qualité. Il m’arrive aussi parfois d’y tenir d’intéressantes conversations, et les lecteurs de ce blogue ont pu lire le compte rendu d’une de celles-ci.

Facebook


Bien sûr, comme tout le monde, j’ai un compte Facebook. Mais je ne le visite qu’une à deux fois par semaine.

J’y trouve des nouvelles de ma famille (proche et éloignée), de mes connaissances, de quelques collègues... En société, je n’ai aucun «smalltalk», comme disent les Anglais, et mon comportement dans Facebook reflète sans doute cette lacune. Parler de tout et de rien, connaître les voyages des uns, le restaurant préféré d’un autre, etc., me laisse plutôt froid. M’enfin, j’ai des nouvelles de mes «zamis» sans que je sois obligé de les voir... c’est déjà ça.

Google+


Je visite mon compte au même rythme que celui de Facebook. J’y trouve, encore là, peu d’intérêt, car j’ai déjà pris connaissance de la plupart de leurs propos via Twitter. Mais ma communauté, mes «cerclés», sont professionnellement intéressants, ce qui fait que je maintiens pour le moment mon compte. C’est comme si Google+ est le réseau social qui arrive trop tard. Je n’ai plus vraiment d’énergie à y mettre, et Twitter me nourrit suffisamment.

Le blogue


Ah ! mon blogue... Je le maintiens depuis août 2004. Mon blogue, c’est Gilles Jobin. C’est éclectique. C’est le journal des mes intérêts, de mes réflexions, de mes joies, de mes interrogations. C’est ma vie perso-publique.

Le blogue est, avec la danse sociale, la grande découverte de mes 10 dernières années. Pourquoi ? Parce qu’il m’aide à devenir ce que je suis. Parce que je me surprends moi-même. Parce que j’ose. J’ose penser, et le dire. J’ose aimer, et le montrer. Oui, j’ose.

Ce cadeau que je me suis offert, j’ai voulu l’offrir à plusieurs de mes connaissances ; mais, de toute évidence, il ne convient pas à tous. Ce n’est pas grave.

Je trouve juste très dommage que pas plus d’enseignants et d’intervenants du monde de l’éducation se l’offrent. Je comprends l’argument : écrire demande du temps. Oui, écrire, c’est se mettre à nu. Écrire, c’est s’ouvrir à la critique, pas toujours agréable. Écrire, c’est difficile. Bien attendu, dans la vie, faut savoir choisir ses combats.

Bloguer est l’une des plus belles activités intellectuelles de notre époque. Bloguer, c’est laisser une trace sur la planète virtuelle.

Bloguer, c’est s’aimer onaniquement, le manifester et l’assumer.

Je crois profondément que tous les êtres humains devraient avoir une base sur l’art du blogue. Un peu comme tous devraient savoir lire et compter, car bloguer c’est écrire pour crier qu’on existe.

Il faut dire que j’ai eu d’excellents modèles ; je pense à Mario Asselin, Jean-Pascal, Stéphane Allaire, Clément Laberge, François Guité. Les deux premiers bloguent toujours, les autres ont délaissé, préférant d’autres voies. Messieurs, je ne sais si vous passez toujours par ici, mais si c’est le cas, aujourd’hui je vous dis merci !

Mon agrégateur contient près de 200 fils. Aucun de journalistes, d’auteurs anonymes et de blogues très populaires. Je préfère la lecture de blogues personnels.

Sites Web


J’en visite fort peu. Ma navigation web passe presque exclusivement par les blogues, les liens Twitter et quelques sites de nouvelles.

J’ai bien sûr des sites dédiés à mes intérêts personnels, mais encore là, finalement, je constate que je ne les visite que fort peu. Cela fait des années que je n’utilise plus mes favoris. D’ailleurs, je trouve toujours bizarre un internaute qui navigue de cette façon. J’ai bien essayé de convaincre mes collègues de la grande utilité des fils RSS, mais personne n’a adhéré à ce mode de navigation.

Voilà mes webitudes en ce mois de janvier 2012.

lundi 16 janvier 2012

Inverser la formation

Dernier paragraphe trouvé dans un billet chez Thot Cursus :

Alors, faut-il former les enseignants aux Tice ou les laisser se former eux-mêmes ? Les deux, mon capitaine. la formation formelle pour un socle commun de compétences, l'autoformation pour la créativité, le goût de l'expérimentation, le partage d'expériences. Et, bien sûr, le développement de l'envie d'en savoir toujours plus.


À mon avis, c'est l'inverse qu'il faut faire : laisser les gens apprendre par eux-même comment mettre du gras dans un traitement de texte, comment se créer un compte Twitter, comment joindre une pièce à un courriel, etc. tout ça s'apprend très bien seul. Les livres pour les nuls (pédagogiquement bien faits) le démontrent.

Comme formateur au TICE, ce qu'il faut, c'est amener les apprenants à utiliser leur créativité, les amener à partager leurs expériences et leur donner le temps d'expérimenter. C'est directement en lien avec mon précédent billet sur la fonction enseignante.

C'est ce que je reproche aux formations sur le TBI : on «enseigne» où trouver la bibliothèque d'images, comment lever ou descendre le rideau, comment changer les couleurs du crayon... alors que tout ça, on le trouve dans la documentation. Pourquoi diable perdre un temps fou avec ces peccadilles ? Il me semble que l'apprenant pourrait prendre une journée pédagogique pour auto-apprendre le fonctionnement de base, non ?

Mais l'argument1 est toujours le même : comment voulez-vous apprendre à peindre si vous ne connaissez pas vos couleurs ? Et bien, continuez à apprendre vos couleurs ; moi je préfère peindre, partager ma peinture, et m'associer à des personnes que je juge assez compétentes pour m'aider à progresser dans ce que je suis ou dans ce que je pourrais être comme artiste.

1 J'entends aussi très souvent cet autre argument : « Lire la documentation ? Yack...! j'aime pas vraiment lire.... viens me l'expliquer à la place, ça va aller plus vite. »

samedi 14 janvier 2012

Qu'est-ce qu'un enseignant?

Il n'y a pas de troubles mathématiques. Il n'y a que des enfants troublés.
Stella Baruk



Ce billet de Missmath m'a donné à réfléchir. A-t-on besoin d'un enseignant classique pour enseigner la connaissance ? Le rôle d'un l'enseignant ne serait-il pas, tout simplement, d'aider un élève qui n'a pas compris une explication qui, elle, peut venir d'un peu partout ?

Il y a confusion des rôles et on doit, je crois, établir une distinction entre enseigner des connaissances et « faire comprendre ». Le didacticien fait abstraction de l'enfant-individu. Mais l'enseignant, qui a le p'tit Alex devant lui, doit comprendre pourquoi il ne comprend pas, alors même qu'il a reçu une explication universelle et didactiquement parfaite !

Je pense à mes récentes vidéos sur les opérations sur les entiers. J'y «enseigne» les concepts, mais à aucun moment je ne vérifie que l'auditeur a bien compris. En réalité, s'il n'a pas compris, j'ose espérer qu'il aura la bonne idée de venir me poser sa question ! Si vous avez un enfant de 8 ans à la maison, essayez de lui faire suivre la vidéo sur l'addition. Puis, posez-lui quelques questions pour vérifier ce qu'il a compris. Croyez-moi, c'est fascinant de suivre le raisonnement d'un enfant qui teste sa compréhension !

Pour ma part, j'ai eu la chance d'enseigner pendant 20 ans à l'éducation des adultes. Enseigner ? Non, pas vraiment. Car les élèves devaient lire la même théorie dans le livre ; mon rôle était de répondre à leurs questions. Oui, oui, pendant 20 ans, j'ai répondu à des questions. Bien sûr, quand tous les élèves viennent nous poser une question rendue à la même page du même bouquin, on se dit que l'explication du bouquin est pourrie ; auquel cas, on compense.

Généralement, la beauté de la chose vient du fait que c'est souvent à des endroits bien différents du livre que les élèves accrochent.

Et alors, le plaisir d'enseigner survient : pourquoi diable mon élève ne comprend-il pas l'explication pourtant didactiquement bien apportée dans son livre ? Le défi pédagogique n'est pas dans l'enseignement de la matière - ça, tout le monde peut le faire... parfois bien... parfois mal - mais dans la possibilité de « détroubler » un élève « troublé ».

C'est ainsi que je me suis rapidement aperçu que l'enseignement mathématique-trucs (du genre quand tu multiplies deux moins, ça donne un plus) ne fonctionne absolument pas. Répondre une telle ineptie à un élève qui ne comprend pas, c'est le violenter intellectuellement. C'est lui dire : « TA raison ne peut comprendre ça, alors tu n'as qu'à me croire. D'autant plus que je ne comprends absolument pas pourquoi tu bloques là ! La règle est tellement évidente ! ».1 Le rôle de l'enseignant, je le répète, est de comprendre pourquoi son élève ne comprend pas et de trouver la solution pédagogique pour l'amener à comprendre. Tout le reste est foutaise.

De comprendre le « trouble » et d'essayer de le dépasser, de le mater, voilà le plaisir de l'enseignement ! C'est d'ailleurs pourquoi j'ai toujours préféré enseigner en première ou deuxième secondaire. En effet, détroubler un élève qui ne comprend pas la loi du sinus est vraiment simple, mais détroubler un élève qui ne comprend absolument pas comment tracer les trois hauteurs d'un triangle scalène est beaucoup plus fascinant et stimulant. À mon sens, un bon pédagogue l'est pour tous les élèves, et non pas seulement pour les élèves forts !

Être capable de trouver la bonne explication pour détroubler l'élève en question, voilà le caractère remarquable d'un bon enseignant. Et c'est pourquoi je favorise grandement l'enseignement individualisé à l'enseignement de groupe. Dans le premier cas, il est clair que le prof ne peut enseigner les connaissances : il doit laisser ce rôle au livre. Dans le second cas, la matière devient de la bouffe de cafétéria où tous doivent manger à peu près la même chose dans la même heure.

J'aime bien Missmath... elle me fait réfléchir !

1 Vous voulez un autre exemple d'une horreur didactique ? Prenez un livre qui introduit les nombres entiers. Très souvent, on commence non pas par donner un sens à ces nombres, mais par les placer sur une droite numérique !
- Pourquoi diable faut-il placer les négatifs à gauche, demanderait un élève moindrement éveillé.
- Mais parce qu'ils sont plus petits, répondrait l'enseignant-truc.
- Ah oui ? et pourquoi sont-ils plus petits ?
- Et bien, parce que c'est ainsi !

mercredi 11 janvier 2012

Prostitution des politiciens

La politique, ça passe, mais les politiciens, j’en ai ma claque.

Deux transfuges ces derniers jours et j’avoue avoir été profondément choqué.

Prenons le cas Rebello. Je ne connais pas le monsieur. Et je n’ai aucune carte de membre d’aucun parti politique (mes lévriers non plus, d’ailleurs !).

Quand un député quitte son parti pour joindre un autre parti, je me sens trahi. Car ma seule possibilité comme citoyen dans un pays démocratique d’exprimer mes idées politiques est de voter pour un candidat (et son parti) qui s’approche de ces dernières.

Un député qui change de parti insulte et bafoue ce principe et, à mon sens, ne mérite pas de garder son siège à l’Assemblée nationale ; il devrait avoir le courage politique de démissionner et de se représenter sous sa nouvelle bannière.

Mais non, il préfère gagner son salaire en simulant d’avoir des principes. C’est ce qu’on appelle de la prostitution : se vendre au plus offrant en le faisant jouir.

Et parlons-en du jouisseur ! Ce qui est à mon avis encore plus rageant dans cette histoire, c’est celui qui accueille ce «fakeux» les bras ouverts, en l’affichant comme un trophée de plus dans sa collection personnelle. Si ce chef avait des couilles, il dirait à ce déserteur : « Démissionne et présente-toi sous ma bannière. Gagne la confiance de tes électeurs. » Mais M. Legault, qui nous lance qu’il veut faire de la politique autrement (faites-moi rire !), fait exactement comme tout politicien retors et sournois : il se flatte de ses prises ridicules et grotesques. Et la preuve qu’il fait comme tous les autres ? Bob Rae a accepté aussi sa nouvelle recrue. J’ai même entendu madame St-Denis lancer une ineptie du genre : « J’espère que mes électeurs comprendront. » Pffft ! Si tu veux vérifier la compréhension de tes électeurs, ma belle, aie le courage de te présenter aux urnes sous ton nouveau chapeau, et tu verras bien si j’ai compris ou pas !

Cynisme ? Bien sûr. Mais de grâce, je ne suis plus capable d’entendre les politiciens se plaindre que d’autres politiciens l’alimentent, ce cynisme. Car, voyez-vous, j’ai raison de l'être, et le seul moyen de modifier cela, chers politiciens, c’est en étant profondément (et non superficiellement) honnêtes avec moi.