Chemin faisant, page 252
Par Gilles Jobin, jeudi 30 août 2012 :: Barratineries :: #1646 :: rss
Il ne faut pas demander à l'épée d'aimer le fourreau.
Un grand port laisse entrer tous les navires ; ainsi fait l'intelligence.
Même après la mort d'un ami, je n'ai besoin de savoir de lui que ce qu'il m'aurait lui-même confié.
Nos résolutions meurent généralement en pleine jeunesse, en plein épanouissement.
Plus je vis, moins je dédaigne et plus je plains.
Le paresseux aime l'ouvrage tout fait, voilà tout.
On se sépare avec regret d'un livre de pensées : c'est quitter un ami qui s'en va, un confident qui nous console, un témoin qui nous avertit.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Un grand port laisse entrer tous les navires ; ainsi fait l'intelligence.
Même après la mort d'un ami, je n'ai besoin de savoir de lui que ce qu'il m'aurait lui-même confié.
Nos résolutions meurent généralement en pleine jeunesse, en plein épanouissement.
Plus je vis, moins je dédaigne et plus je plains.
Le paresseux aime l'ouvrage tout fait, voilà tout.
On se sépare avec regret d'un livre de pensées : c'est quitter un ami qui s'en va, un confident qui nous console, un témoin qui nous avertit.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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