mercredi 8 août 2012
Chemin faisant, page 231
Par Gilles Jobin, mercredi 8 août 2012 :: Barratineries
On va quelquefois au bagne à cause de son associé : pensez-y, belle Italie!
Tout ce qui est dit n'est plus à nous et ne peut plus, hélas! le redevenir.
Le coeur fait irruption dans l'âme, et c'est alors que commence le combat.
La langue Italienne sent le boudoir, le baiser entre deux portes.
Être au goût de tous, ce serait si peu flatteur !
L'insulte n'est pas l'ironie ; l'ironie, c'est l'insulte habillée.
Rien n'est agréable comme un couvert intime : en sortir pour donner de grands dîners, c'est comprendre combien il est dur de faire de la clientèle au lieu de faire de la science ou de l'art.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Tout ce qui est dit n'est plus à nous et ne peut plus, hélas! le redevenir.
Le coeur fait irruption dans l'âme, et c'est alors que commence le combat.
La langue Italienne sent le boudoir, le baiser entre deux portes.
Être au goût de tous, ce serait si peu flatteur !
L'insulte n'est pas l'ironie ; l'ironie, c'est l'insulte habillée.
Rien n'est agréable comme un couvert intime : en sortir pour donner de grands dîners, c'est comprendre combien il est dur de faire de la clientèle au lieu de faire de la science ou de l'art.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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