lundi 20 août 2012
Chemin faisant, page 242
Par Gilles Jobin, lundi 20 août 2012 :: Barratineries
Il y a des hommes qui ne peuvent pas compromettre, comme il est des venins qui ne peuvent prendre.
Le littérateur qui sent devant lui son public en écrivant lui appartient trop ; il faut être soi, puis lui.
Je reconnais le degré de mon amitié à ma susceptibilité pour ceux qu'on analyse devant moi.
Quand tu me montreras l'Homme dont nul n'a médit, je commencerai à m'affliger qu'on ait médit de moi.
L'amour de nous-même nous fait tout accepter.
Comment se plaindre, quand on a trouvé des amis plus jaloux que nous-même de notre succès?
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Le littérateur qui sent devant lui son public en écrivant lui appartient trop ; il faut être soi, puis lui.
Je reconnais le degré de mon amitié à ma susceptibilité pour ceux qu'on analyse devant moi.
Quand tu me montreras l'Homme dont nul n'a médit, je commencerai à m'affliger qu'on ait médit de moi.
L'amour de nous-même nous fait tout accepter.
Comment se plaindre, quand on a trouvé des amis plus jaloux que nous-même de notre succès?
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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