vendredi 31 août 2012
Chemin faisant, page 253
Par Gilles Jobin, vendredi 31 août 2012 :: Barratineries
Il faut savoir en prendre et en laisser, dit-on, - en laisser surtout.
Quand je dois recevoir certaines visites, je m'encourage, en me disant : « Ne serait-ce pas encore plus désagréable d'aller chez le dentiste ?
L'homme le moins possédé de son Moi en possède toujours assez pour vivre.
Le prestige du maître rejaillit sur le domestique, la faute ne rejaillit pas.
Si les fleurs pouvaient rougir, comme elles en auraient l'occasion.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Quand je dois recevoir certaines visites, je m'encourage, en me disant : « Ne serait-ce pas encore plus désagréable d'aller chez le dentiste ?
L'homme le moins possédé de son Moi en possède toujours assez pour vivre.
Le prestige du maître rejaillit sur le domestique, la faute ne rejaillit pas.
Si les fleurs pouvaient rougir, comme elles en auraient l'occasion.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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