Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

jeudi 5 octobre 2006

Vive la liberté !

Il n'y a pas de propriété plus sûre
que celle qui est sans mur ni clôture,
à la portée de tout le monde.
Miguel de Unamuno, Brouillard.


Quand je lis des trucs pareils, je suis bien content d'être définitivement passé sous Gnu/Linux.

Le parfum

Le parfum est l'un des grands romans du XXe siècle. Le film vient tout juste de paraître en France. Je ne connais pas la date de sortie pour le Québec, mais il est certain que j'irai le voir. Pour des citations des livres de Süskind, c'est par ici.

Les bureaux multiples

L'une des plus grandes forces de l'environnement graphique de Linux est la possibilité d'obtenir de multiples bureaux.

Ces bureaux (on peut en obtenir jusqu'à 16) sont des environnements de travail. Pour bien comprendre le principe, imaginez-vous bien calé dans un fauteuil pivotant, au centre d'une pièce entouré de bureaux. Sur l'un, vous avez vos dictionnaires (dans mon cas, c'est Antidote qui s'y trouve), sur un autre, votre navigateur web, sur un troisième vos éditeurs de texte, sur une autre encore, votre suite bureautique, et là votre planche de dessins (Gimp), et tout à côté, votre console Linux, etc. Un petit tourniquet sur votre chaise (un clic de souris) et hop! vous voilà sur le bureau.

Évidemment sous Windows vous pouvez ouvrir tous ces programmes et vous les retrouverez sur la barre des taches, au bas de l'écran. Si, comme moi, vous avez souvent plus de 10 applications ouvertes en même temps, il devient un peu problématique de trouver rapidement celle qui est voulue au bon moment.

Par exemple, j'ouvre généralement sur mon bureau nommé INTERNET, Firefox, Thunderbird, mon logiciel FTP, une console SSH, ma base MySql. Ce qui fait déjà cinq onglets. Sur un autre bureau (appelé éditeur) j'ouvre généralement deux instances de VIM pour pouvoir rapidement travailler sur deux fichiers. Sur un autre bureau (que j'ai appelé Mes Dossiers) , mon explorateur de dossiers est ouvert, avec souvent plusieurs fenêtres.... Si j'étais sous WIN$, tous ces onglets apparaîtraient quelque part dans ma barre des taches. Avec Linux, je clique sur le bon bureau et je ne retrouve que les onglets relatifs à ce bureau. C'est tout à fait génial, et on y gagne en productivité.

J'ai l'impression qu'un utilisateur qui goûte à ce feature ne peut plus retourner travailler avec un système qui ne l'aurait pas...