De toutes les Paroisses, page 54
Par Gilles Jobin, samedi 27 octobre 2012 :: Barratineries :: #1727 :: rss
Un mari qui n'a pas quelquefois le cadeau à la main, ou la louange à la bouche, est un mari un peu en danger.
Ce qu'un mari n'obtient pas, une femme l'offre à son amant.
Pour être bon mari, il faut de la finesse sans en avoir trop, et ne chercher à comprendre que les deux tiers de ce qui se passe autour de soi; la confiance remplira le reste.
Les pauvres maris! les jeunes filles modernes font trouver leur sort moins enviable ; on commence à avoir pour eux quelque pitié.
La jalousie qui vient de l'amour peut s'excuser par sa fièvre.
Il y a en nous des désirs qui y restent ; même vaincus, ils exhalent quelques bas soupirs de temps en temps : c'est toute leur vie.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Ce qu'un mari n'obtient pas, une femme l'offre à son amant.
Pour être bon mari, il faut de la finesse sans en avoir trop, et ne chercher à comprendre que les deux tiers de ce qui se passe autour de soi; la confiance remplira le reste.
Les pauvres maris! les jeunes filles modernes font trouver leur sort moins enviable ; on commence à avoir pour eux quelque pitié.
La jalousie qui vient de l'amour peut s'excuser par sa fièvre.
Il y a en nous des désirs qui y restent ; même vaincus, ils exhalent quelques bas soupirs de temps en temps : c'est toute leur vie.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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