De toutes les Paroisses, page 53
Par Gilles Jobin, vendredi 26 octobre 2012 :: Barratineries :: #1726 :: rss
Il y a de jolis yeux qui se meuvent, qui jouent avec l'expression, qui chuchotent, qui donnent à lire, qui envoient des baisers comme des bouches.
On a l'amour plus ou moins goulu; certains amoureux rappelent l'enfant perdu jusqu'au menton dans sa tartine.
Un ancien baiser recherche longtemps son ancienne place.
Souffrance de ne plus entendre les cloches, si harmonieuses, si implorantes dans leur appel; vide qui endeuille l'âme et le souvenir.
N'expose même pas le bonheur le plus sûr.
Il y a des douleurs si muettes, si puissantes, qu'elles vous attirent.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
On a l'amour plus ou moins goulu; certains amoureux rappelent l'enfant perdu jusqu'au menton dans sa tartine.
Un ancien baiser recherche longtemps son ancienne place.
Souffrance de ne plus entendre les cloches, si harmonieuses, si implorantes dans leur appel; vide qui endeuille l'âme et le souvenir.
N'expose même pas le bonheur le plus sûr.
Il y a des douleurs si muettes, si puissantes, qu'elles vous attirent.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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