Chemin faisant, page 175
Par Gilles Jobin, vendredi 15 juin 2012 :: Barratineries :: #1526 :: rss
Un sot qui commence à se méfier de lui-même est en progrès.
L'égoïsme a ses ciseleurs comme les métaux.
Un bon coeur est toujours près d'un précipice.
Nous ne sommes jamais complètement dans le présent ; on croirait qu'il est trop étroit pour nous loger.
Je me défie de ces gens qui restent toujours entre les portes, qui ne savent ni reculer ni avancer, ni blâmer ni approuver.
Dure bouchée : l'oubli d'un coeur sur lequel on a des droits.
L'espérance est comme le soleil; elle est à tout le monde, et chacun l'aime comme si elle était à lui seul.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
L'égoïsme a ses ciseleurs comme les métaux.
Un bon coeur est toujours près d'un précipice.
Nous ne sommes jamais complètement dans le présent ; on croirait qu'il est trop étroit pour nous loger.
Je me défie de ces gens qui restent toujours entre les portes, qui ne savent ni reculer ni avancer, ni blâmer ni approuver.
Dure bouchée : l'oubli d'un coeur sur lequel on a des droits.
L'espérance est comme le soleil; elle est à tout le monde, et chacun l'aime comme si elle était à lui seul.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Gilles Jobin
Les commentaires pour ce billet sont fermés.