De toutes les Paroisses, page 72
Par Gilles Jobin, mercredi 14 novembre 2012 :: Barratineries :: #1748 :: rss
On revient de tant de choses, on se corrige de tant de gens, on se dépouille de tant d'espérances, on se réduit de tant de prétentions: c'est vivre.
La foi du superstitieux est toujours inquiète.
Une vieille actrice me fait peine : elle porte plusieurs vieillesses en elle.
Dans la vieillesse, les nouvelles relations ne sont plus, hélas! que des rencontres de roule.
Quand on a consenti à être vieux, rien ne désoblige plus ; ce qui coûte un peu, c'est le consentement.
Pourquoi les dévotes se croient-elles obligées d'avoir mauvais goût?
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
La foi du superstitieux est toujours inquiète.
Une vieille actrice me fait peine : elle porte plusieurs vieillesses en elle.
Dans la vieillesse, les nouvelles relations ne sont plus, hélas! que des rencontres de roule.
Quand on a consenti à être vieux, rien ne désoblige plus ; ce qui coûte un peu, c'est le consentement.
Pourquoi les dévotes se croient-elles obligées d'avoir mauvais goût?
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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