De toutes les Paroisses, page 115
Par Gilles Jobin, jeudi 27 décembre 2012 :: Barratineries :: #1802 :: rss
On se lasse d'aimer, bien plus que d'espérer.
Ah ! la bonne conscience, comme elle nous baigne de satisfactions ! avec quels bons yeux elle nous regarde !
À la traduction la couleur manque, l'air natal aussi.
L'éclat nuit toujours à la vertu.
La chair a plus de peine à mourir que l'esprit ; la nature doit l'y forcer.
Le critique, comme le chirurgien, doit avoir la main dure et légère.
Pour monter à la vie, la jeunesse nous donne la main; pour en descendre, la vieillesse ne nous offre que sa béquille.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Ah ! la bonne conscience, comme elle nous baigne de satisfactions ! avec quels bons yeux elle nous regarde !
À la traduction la couleur manque, l'air natal aussi.
L'éclat nuit toujours à la vertu.
La chair a plus de peine à mourir que l'esprit ; la nature doit l'y forcer.
Le critique, comme le chirurgien, doit avoir la main dure et légère.
Pour monter à la vie, la jeunesse nous donne la main; pour en descendre, la vieillesse ne nous offre que sa béquille.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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