lundi 17 décembre 2012
De toutes les Paroisses, page 105
Par Gilles Jobin, lundi 17 décembre 2012 :: Barratineries
N'être pas content de ce qu'on écrit indique qu'on écrira mieux.
Qui aspire au nombre dédaigne le choix.
Ce qui est chevaleresque est bien passé de mode ; on se contenterait aujourd'hui de ce qui est honnête.
On se repent en automne, on craint en hiver et on recommence au printemps.
Rencontrer deux jeunes amoureux, sentir la confiance qu'ils se donnent, la tendresse qui les unit, le rêve qui les accompagne, l'auréole qui les entoure, la nature qui les écoute, le ciel qui les regarde, c'est délicieux.
L'admiration de l'homme n'est pas celle de la femme ; le beau a besoin de l'une et de l'autre.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Qui aspire au nombre dédaigne le choix.
Ce qui est chevaleresque est bien passé de mode ; on se contenterait aujourd'hui de ce qui est honnête.
On se repent en automne, on craint en hiver et on recommence au printemps.
Rencontrer deux jeunes amoureux, sentir la confiance qu'ils se donnent, la tendresse qui les unit, le rêve qui les accompagne, l'auréole qui les entoure, la nature qui les écoute, le ciel qui les regarde, c'est délicieux.
L'admiration de l'homme n'est pas celle de la femme ; le beau a besoin de l'une et de l'autre.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913