Chemin faisant, page 146
Par Gilles Jobin, samedi 19 mai 2012 :: Barratineries :: #1470 :: rss
La vie semble neuve le matin.
En amour, les boutades sont comme les mouches du visage, elles aiguisent le désir; en amitié, ce sont des maladresses.
Un beau front semble un confessionnal : on n'ose lui mentir.
La vraie grande dame n'a besoin d'être ni grande ni petite, ni blonde ni brune; elle loge en elle des qualités de race, sans être de race souvent.
Une femme indépendante est une désagréable énigme pour l'homme.
L'indépendance de l'esprit nous reconquiert sur le préjugé.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
En amour, les boutades sont comme les mouches du visage, elles aiguisent le désir; en amitié, ce sont des maladresses.
Un beau front semble un confessionnal : on n'ose lui mentir.
La vraie grande dame n'a besoin d'être ni grande ni petite, ni blonde ni brune; elle loge en elle des qualités de race, sans être de race souvent.
Une femme indépendante est une désagréable énigme pour l'homme.
L'indépendance de l'esprit nous reconquiert sur le préjugé.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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