Le problème est ici.

Résolu à l'aide de Mathematica où i = nombre d'infirmiers; m = nombre de médecins; hm = hommes médecins, fm = femmes médecins; hi = infirmiers ; fi = infirmières.

In[1]:= FindInstance[
i + m == 16 && i > m && i > 0 && m > 0 && hm > hi && hi > fi &&
fm > 0 && i == fi + hi && m == fm + hm, {i, m, fm, fi, hm,
hi}, Integers, 3]

Out[1]= {{i -> 9, m -> 7, fm -> 1, fi -> 4, hm -> 6, hi -> 5}}

In[2]:= FindInstance[
i + m == 15 && i > m && i > 0 && m > 0 && hm > hi && hi > fi &&
fm > 0 && i == fi + hi && m == fm + hm, {i, m, fm, fi, hm,
hi}, Integers, 3]

Out[2]= {{i -> 8, m -> 7, fm -> 1, fi -> 3, hm -> 6, hi -> 5}}

Dans le cas où la personne est incluse (In[1]) la solution est unique. Unique aussi dans le cas où la personne est exclue. On voit bien qu'il y a une infirmière de moins dans le deuxième cas.

Questions aux lecteurs

Scolairement parlant, cette solution est-elle correcte ? Dans une copie d'élève, sur 10 points, vous donnez combien ? N'est-il pas essentiel qu'un élève sache non seulement poser des équations (et des inéquations) mais, de plus, sache les résoudre à l'aide de techniques manuelles solides ? Jugez-vous que la « méthode » utilisée ci-dessus démontre la compétence d'un élève à résoudre un problème ?

Imaginons nos élèves du secondaire avec un outil comme Mathematica en permanence entre leurs mains. Comment cela modifierait-il le curriculum ? Devrait-on modifier les compétences mathématiques ou les savoirs essentiels qui leur sont liés ? Et que deviendraient les fameuses situations de fin de cycle du ministère de l'Éducation ? Et que faire des manuels des élèves dans lesquels plus de la moitié des exercices suggérés sont directement solubles par Mathematica ?

Quand on considère l'utilisation de logiciels du genre Mathematica, l'enseignement traditionnel des mathématiques ne serait-il pas complètement obsolète ?