Voici une fantaisie que je fais assez souvent, ravivée par ce billet de Clément Laberge.

Imaginons un nouveau parti politique : le PCQ. Le parti des carnetisques du Québec ! C'est déjà pas mal, le nom est trouvé.

Imaginons que les membres de ce parti (qui n'a pas vraiment de chef) soient liés par le serment d'écoute. Ils doivent aussi avoir leur blogue public. Mais surtout, ils doivent croire dans le principe suivant : quand on doit résoudre un problème, vaut mieux jeter les données connues sur la table et tenter de le résoudre «en gang».

Jusqu'ici, tout va bien : le parti a un nom et il a un programme !

Imaginons maintenant qu'aux prochaines élections, au moins un membre de ce parti se présente dans son comté.

Imaginons que jamais (c'est une fantaisie, ne l'oubliez pas), il ne fait de la publicité genre «photo idiote sur le poteau de téléphone». Il passe tous ces messages via ses propres billets, ou via les commentaires aux commentaires de ses billets ou via ses interventions sur les autres blogues des membres de son parti ou via les forums ouverts sur le web au regard des différentes problématiques soulevées ou non lors de la campagne. Même les journalistes doivent passer par le blogue pour l'interroger.

Imaginons maintenant ce parti politique au pouvoir... Fin de la fantaisie.

Ne vous méprenez pas : je n'ai aucune visée politique. Il reste que j'ai une espèce d'écoeurite aiguëe des politiciens. J'ai bien l'impression que certains d'entre eux tenteront de s'approprier une certaine « clientèle » en bloguant. Le plus drôle, c'est certainement qu'ils engageront une tonne de collaborateurs (payés par nous, évidemment) qui répondront pour eux, tout en signant du nom du politicien... Mais à ce jeu, ils seront rapidement démasqués. Dans un blogue, on peut facilement émettre une idée erronée/discutable/contestée, mais on peut difficilement mentir.