C'est peu de chose, dis-tu...
Par Gilles Jobin, jeudi 16 décembre 2004 :: Livrogneries :: #75 :: rss
Je suis de plus en plus content de mon site Épigraphe. Je m'aperçois que les épigraphes d'un livre peuvent vraiment donner le goût de le lire. C'est ainsi que suite à une contribution de Patrick Druart, j'ai effectué une petite recherche sur le livre La Résistance et ses poètes de Pierre Seghers et je suis tombé sur cette page. On y trouve :
En quelques mots, Paulhan décrit toute la misère, mais aussi toute la grandeur de cette vie. Je vais acheter ce livre...[...] Jean Paulhan, autre figure centrale de la lutte intellectuelle. En quelques pages magnifiques, il résume l’enjeu de la Résistance, dérisoire et indispensable. À ceux qui affirment que beaucoup sont morts pour peu de chose – « un renseignement (pas toujours très précis) ne valait pas ça » – il répond: « Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de chose, dis-tu. Oui, c’est peu de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles. »
Commentaires
1. Le mercredi 22 décembre 2004 à 12:56, par Gilles G. Jobin :: site
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Gilles Jobin
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